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Channel: Le blog Plomberie | Chauffage | Energies Renouvelables - ELYOTHERM
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Chaudière à condensation : technologie la plus installée en France en 2013.

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Pour la première fois en France, les ventes de chaudières à condensation ont dépassé, en nombre, celles de chaudières « classiques », a annoncé le syndicat de constructeurs Uniclima, qui vient de dévoiler les chiffres du secteur pour l’année 2013.

Au total, c’est 319.000 chaudières à condensation qui ont été vendues au cours de l’année écoulée, contre 279.000 appareils « basse température ». Soit un taux de pénétration de 53% pour les chaudières individuelles (72% pour les chaudières collectives).


Les ventes des chaudières à condensation ont dépassé celles des chaudières classiques grâce à la construction neuve et à l’évolution technologique des chaudières. Mais cette hausse ne masque pas notre retard par rapport à la pénétration des chaudières condensation dans les autres pays d’Europe, à savoir 77% en Allemagne, 98% aux Pays-Bas et 99% au Royaume-Uni.

Le rapport de force s’est donc inversé, sous l’influence de la réglementation thermique dans la construction neuve et d’une évolution évidente vers cette technologie. Cette progression de la condensation ne concerne toutefois que les seules chaudières gaz (+9,5%), tandis que le fioul dégringole de 10 %.

Toutes technologies confondues, le marché de la chaudière à eau chaude est resté stable en 2013 à 598.000 unités (+0,5%/2012), plaçant la France en 3ème position sur l’échiquier européen derrière le Royaume-Uni, l’Italie et selon Uniclima devant l’Allemagne.



Chaudière à granulés bois : du nouveau chez Viessmann et Okofen

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Viessmann vient de présenter sa nouvelle chaudière modulante à granulés « Vitoligno 300-C » destinée au marché du neuf, tandis qu'Okofen dispose dorénavant d'une « Pellematic Smart 2 » destinée aussi à la rénovation avec des puissances supérieures.

Découvrez les nouvelles caractéristiques de ces 2 chaudières à granulés en images et en vidéo.


La chaudière Viessmann Vitoligno 300-C, ultra compacte, comprend deux modèles : de 2,4 à 8kW ou de 2,4 à 12kW, sachant que la précédente offre du fabricant démarrait à 12kW. Autre point très intéressant, c'est l'une des toutes premières chaudières à granulés bois qui peut se raccorder au niveau des fumées en ventouse. Le chargement et l'alimentation en granulés bois (pellets) peut s'effectuer soit manuellement ou soit par aspiration. Toute équipé, pouvant être installée dans un angle, la Vitoligno 300-C dispose d'une régulation électronique modulante, d'un circulateur à haute efficacité, un dispositif de mélange des retours (évitant entre l'autre l'emploi d'un ballon tampon), et d'un système de décendrage avec un cendrier de grande capacité permettant une évacuation des cendres une à deux fois par an seulement.




Cette nouvelle chaudière, avec un rendement maxi de 95,3% (classe 5 Flamme Verte selon EN 303-5) sera disponible courant août 2014.

Du côté du fabriquant Okofen, la gamme s'enrichie d'une Pellematic Smart version 2, une chaudière à granulés à condensation. La première génération de Pellematic Smart était initialement dédiée au marché du neuf, avec un niveau de puissance de 3,9kW jusqu'à 7,8kW. La Pellematic Smart 2 permet dorénavant de fournir une puissance de 10 et 12 kW.

La Pellematic Smart 2 est livrée sur un mode « plug & play » : tout y est déjà installé, y compris l’hydraulique en une ou deux zones de chauffage, ce qui permet d’obtenir une chaufferie complète compacte sur moins de 1,5m² d'occupation au sol. Cette chaudière "tout-en-1" apporte le chauffage central, l'eau chaude sanitaire intégrée et en instantané, un système solaire combiné intégré à la chaudière, une chambre de combustion étanche compatible avec une VMC double flux et un fonctionnement entièrement automatisé avec une autonomie d'un an suivant le silo de stockage retenu.

Elle peut aujourd'hui être raccordée à un circuit de chauffage haute température grâce à la nouvelle géométrie des échangeurs de chaleur en inox pouvant fonctionner en mode condensation ou en mode traditionnel. La Pellematic Smart 2 affiche des performances exceptionnelles pour une chaudière à granulés bois avec un rendement de 106,1% pour seulement 3mg/MJ d'émission de poussières fines. Elle est toujours équipée de la régulation tactile Pelletronic Touch qui permet une prise en main aisée de la chaudière (navigation par écran tactile à l'aide de pictogrammes) pour une programmation et un usage faciles. Enfin, elle est connectée et entièrement pilotable à distance depuis un smartphone, une tablette ou un PC.

Risycor : la surveillance de l'état de corrosion d'un circuit de chauffage

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Risycor présente un capteur de corrosion intéressant. Ce petit appareil de sondage breveté permet de surveiller en toute fiabilité et en continu la durabilité de votre installation de chauffage en vous avertissant en temps utile de la corrosion (ou de la formation de rouille) du circuit de chauffage.

Par conséquent, il permet de détecter le niveau de corrosion de l'installation et de prévenir des effets particulièrement dommageables qui peuvent être occasionnés par la corrosion, comme la défaillance d’une chaudière ou d’une pompe, le blocage d’une ou plusieurs vannes, l’apparition de fuites et de bouchons en raison d’une eau de mauvaise qualité, et la nécessité de traiter ou de nettoyer l'installation (désembouage).


La corrosion à l'intérieure d'un circuit de chauffage est un phénomène complexe influencé par de multiples facteurs. Des expériences révèlent toutefois que la présence d'oxygène dans l'eau d'une installation est la principale cause de corrosion uniforme au sein d'une installation. Les principales causes de présence d'oxygène dans l'eau d'une installation sont :
  • pénétration d'oxygène par les zones en dépression d'une installation, due à un maintien inadéquat de la pression (système d'expansion),
  • pénétration d'oxygène par diffusion à travers des matériaux perméables à l'oxygène (tuyaux de chauffage, flexibles, membranes de vases d'expansion, etc.),
  • présence d'oxygène par le biais de l'eau d'appoint en raison de remplissages inadaptés (~10mg/l),
  • présence d'oxygène dans l'air résiduel due à une purge insuffisante de l'installation lors du premier remplissage,
  • présence d'oxygène dans l'eau (~10mg/l) lors du remplissage initial,
  • installations ouvertes.

Le capteur Risycor se compose de deux éléments : une sonde et un enregistreur de données. La sonde est immergée dans le flux de la canalisation, et possède, à son extrémité, une pastille métallique dont l’oxydation est représentative de la corrosion uniforme dans le circuit. Le capteur mesure en permanence la quantité résiduelle du matériau constituant la pastille. Quand elle a disparu, il faut remplacer la sonde. Le capteur s'installe de préférence sur la canalisation de retour du circuit de chauffage.

Les certificats d'économies d'énergie ou CEE : le guide !

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Le dispositif Certificats d’Economies d’Energie (CEE), ou encore appelé Primes Energie, en complément des aides de l'état existantes telles le crédit d'impôt développement durable (CIDD), représente une autre source pour diminuer l'investissement de départ des particuliers ou des entreprises qui souhaitent réaliser des travaux d’économies d’énergie comme le remplacement d'une vieille chaudière, le changement des vitrages, l'isolation des murs ...

Le dispositif de Certificats d'Economies d'Energie (CEE) repose sur une obligation imposée par les pouvoirs publics aux vendeurs d’énergie (gaz, fioul domestique, électricité, carburants automobiles) appelés les « obligés » (ex. GDF, EDF, Total ...) de réaliser des économies d’énergie et de réduire la consommation énergétique globale annoncée dans le protocole de Kyoto. Ceux-ci sont ainsi incités à promouvoir très activement l’efficacité énergétique auprès de leurs clients.


Un objectif triennal est défini et réparti entre les opérateurs en fonction de leur volume de ventes. Si les obligés ne font pas eux-mêmes des économies d’énergie, ils peuvent les acheter aux « non-obligés » (les particuliers, une entreprise, une collectivité). Régulièrement en fin de période, les vendeurs d’énergie obligés doivent justifier de l’accomplissement de leurs obligations par la détention d’un montant de certificats équivalent à ces obligations. En cas de non-respect de leurs obligations, les obligés sont tenus de verser une pénalité libératoire de 0,02€ par kWh manquant. Compte tenu de leurs obligations qui se chiffrent en plusieurs centaines de TWh, les obligés ont donc tout intérêt à plutôt financer les travaux d'économies d'énergie de leurs clients pour récupérer leur CEE que de payer une forte amende !


En pratique

Un Certificats d’Economies d’Energie est un document émis en accord avec l’Etat qui prouve qu’une action d’économie d’énergie a été réalisée par une entreprise, un particulier ou une collectivité publique. Il vient valider les baisses de consommation. Un CEE représente une quantité d’énergie économisée et plus précisément 1kWh « cumac » d’économisé. Le terme « cumac » qui est l'unité de mesure des CEE correspond à la contraction de « cumulé » et « actualisé ». Il s’agit du nombre de kWh d’énergie finale cumulée et actualisée sur la durée de vie conventionnelle du produit installé. Cela représente une quantité d’énergie qui aura été économisée grâce aux opérations d’économies d’énergie mises en place.

A titre d'exemple, pour une chaudière à condensation, la durée de vie conventionnelle est de 16 ans. Pour une maison individuelle, en zone climatique H1, pour une surface habitable supérieure à 130m², le nombre de kWh cumac est de 168.000 (voir le détail dans les fiches standardisées ci-dessous).

Quatre catégories d’actions peuvent être exécutées par les obligés ou non-obligés pour obtenir des Primes Energie :
  • réalisation d’opérations standardisées d’économies d’énergie, définies par arrêtés du ministre chargé de l’énergie : Ce sont des opérations couramment réalisées dont la valeur forfaitaire en prime énergie à attribuer est déjà définie dans des fiches. Elles se divisent en 6 secteurs (bâtiment résidentiel, bâtiment tertiaire, le secteur de l’industrie, le secteur des réseaux, le secteur des transports, le secteur de l’agriculture) et 3 zones géographiques. Il existe 269 fiches (de la forme BAR-TH-xx par exemple pour le secteur résidentiel) dont entre autres l'installation d'une chaudière, l’installation d’un chauffe-eau solaire, d’un chauffe-eau thermodynamique, de la pose d'isolation … 
  • réalisation d’opérations spécifiques d’économies d’énergie, non-définies par arrêtés : Ce sont des opérations spécifiques dont la valeur en kWh cumac reste à définir. Elles concernent des opérations qui n’ont pas pu être standardisées et s’adressent généralement à des opérations menées dans le tertiaire ou l’industrie.
  • participation financière à des programmes de réduction de la consommation énergétique des ménages les plus défavorisés : Ces programmes sont soumis à une réelle obligation de résultat en matière de réduction de consommation énergétique. Ils sont répartis sous quatre dénominations : Habiter mieux, Toits d’abord, Pacte Energie Solidarité et Rénovation Solidaire.
  • participation financière à des programmes d’information (diagnostics énergétiques, sensibilisation à l’efficacité énergétique des collectivités…), de formation (des professionnels du bâtiment - ex. dispositifs FEEBat - et des PMI agroalimentaires) et d’innovation (Boucle énergétique locale, Tiers-financement pour la réhabilitation énergétique…) en faveur de la maîtrise de la demande énergétique. L’ensemble de ces programmes est défini par arrêtés du ministre chargé de l’énergie.


Quels types de travaux sont éligibles pour le domaine du chauffage résidentiel :

- chaudière à condensation : fiche BAR-TH-06
- chaudière basse température : fiche BAR-TH-08
- sonde extérieure de température : fiche BAR-TH-11
- chaudière basse température couplé à une VMC Gaz : BAR-TH-51
- chaudière biomasse individuelle : fiche BAR-TH-13
- appareil indépendant de chauffage au bois : fiche BAR-TH-12
- chauffe-eau thermodynamique : fiche BAR-TH-48
- chauffe-eau solaire individuel CESI : fiche BAR-TH-01
- système solaire combiné SSC : fiche BAR-TH-43
- programmateur d'intermittence chauffage individuel à combustible : fiche BAR-TH-18
- programmateur d'intermittence chauffage individuel avec PAC : fiche BAR-TH-36
- robinet thermostatique : fiche BAR-TH-17
- pompe à chaleur air/eau : fiche BAR-TH-04
- pompe à chaleur eau/eau : fiche BAR-TH-03
- pompe à chaleur air/air : fiche BAR-TH-29
- radiateur chaleur douce : fiche BAR-TH-10
- vmc simple flux : fiche BAR-TH-26 ou BAR-TH-27
- vmc double flux : fiche BAR-TH-25

Vous pouvez retrouver l'ensemble des fiches d'opérations standardisées CEE notamment dans le domaine de l'isolation sur le site du Ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie.


Les démarches

Pour pouvoir revendre un Certificats d’Economie d’Energie, vous devez totaliser au moins 20 GWh cumac (soit 20 million de kWh cumac) et préparer un dossier qui réunira un certain nombre de justificatifs. Cette quantité étant difficilement atteignable pour un particulier, il est possible de céder à un tiers ses CEE qui lui disposera alors du minimum de kWh cumac nécessaire pour les intégrer au marché. Les travaux effectués doivent impérativement être réalisés par un professionnel possédant certaines qualifications/certifications (Qualibois, Qualisol, Qualipac) selon les types de travaux envisagés (entreprise RGE).

ATTENTION : légalement, il est possible de céder son CEE qu'à un seul obligé !

De nombreuses entités proposent ce système aux particuliers et ont fleuri ces dernières années :

Ces entités vous rachètent donc vos CEE soit en vous versant directement une somme d'argent, soit via des bons d'achats à dépenser dans leurs enseignes. Votre installateur peut aussi directement gérer pour vous les démarches en vous octroyant directement en remise sur votre facture une remise complémentaire dans le cadre des CEE : il se chargera de son côté de transmettre votre CEE.
  • Si le client choisit son propre obligé ou entité tierce de collecte : il devra simplement veiller à s’inscrire sur le site internet de l'obligé retenu. Il est nécessaire de n’avoir aucun engagement (signature d’un devis, versement d'un acompte) avant toute inscription. Une fois les travaux réalisés, le client signe le formulaire d’attestation de fin de travaux fournie par l’obligé qu'il a choisi et la fait aussi signer à l'entreprise ayant réalisé les travaux d'économies d'énergie. Puis, il adresse à l’obligé les documents nécessaires à la valorisation des CEE c’est-à-dire la facture acquittée des travaux ainsi que l’attestation de fin des travaux.
  • Si le client choisit la prime énergie de son installateur : c'est l'installateur qui lui a fait bénéficier directement de la prime CEE sur la facture finale sans aucune formalité. Une fois les travaux réalisés, le client signe l’attestation de fin de travaux fournie par son artisan. L'installateur réalisera de son côté les démarches pour valoriser le CEE.


Remarque importante

Chez ELYOTHERM, compte tenu du volume important de travaux d'économies d'énergie que nous réalisons chaque année, par expérience et surtout les retours clients que nous pouvons avoir, nous vous conseillons de privilégier la CEE de votre installateur, et ce, même si cette dernière semble moins « alléchante » que celle proposée par certains autres acteurs du marché ! En effet, vous serez ainsi certains de recevoir votre prime immédiatement, et bien du montant convenu. Nous ne comptons plus le nombre de clients qui n'ont jamais reçu leur prime, voire très tardivement après moult justifications à donner, ou amputée de pas mal d'euros ! En outre, avec le versement de bons d'achat/cadeaux, même si vous faites vos courses dans l'enseigne concernée, dites-vous bien que celle-ci vous aura en réalité versé au final bien moins (vous lui achetez des produits qu'elle a acheté 1 et qu'elle vous revend 2 !), et ce sans débourser aucune trésorerie, faussant alors le marché et les cours du CEE !


Calcaire : déterminer rapidement la dureté de son eau ?

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80% du territoire français a aujourd'hui une eau calcaire. Or le calcaire engendre souvent de nombreux problèmes ou pannes. Les dépenses en réparation ou en remplacement de matériels s'accumulent progressivement, avec aussi une consommation énergétique anormale.

Malheureusement, beaucoup de personnes ignore la teneur en calcaire de leur eau délivrée à leur domicile, et alimentent leurs appareils domestiques (chaudière, chauffe-eau, machine à laver, ...) avec une qualité d'eau non recommandée voir non autorisée par les fabricants, entraînant la perte de leur garantie constructeur.

Il existe néanmoins une méthode simple et rapide pour connaitre la dureté de son eau.


Le taux de calcaire ou TH (Titre Hydrotimétrique) d'une eau s'exprime en degrés français (°f), et indique principalement la quantité de calcium et de magnésium dissous qu'elle contient. Plus cette quantité est importante, plus l'eau est dite calcaire ou dure. Dès qu'une eau dépasse les 15°f, l'eau est considérée comme calcaire ou dure, au-dessus de 35°f comme très calcaire.

Traditionnellement, pour connaitre la dureté de votre eau, vous pouvez vous reporter à la carte de France ci-contre, demander à votre mairie, ou mieux faire réaliser une analyse de dureté de votre eau par un professionnel qui dispose d'une mallette d'analyse permettant de déterminer précisément la dureté de votre eau. Attention les bandelettes de test papiers ne sont vraiment pas très précises. De même, la carte de France des duretés n'est qu'indicative car dans une même région, des duretés différentes peuvent être présentes : rien que dans le Rhône, la dureté varie de 5 à 45°f !

Mais pour une première détermination de la dureté de votre eau, nous allons vous proposer une méthode extrêmement simple et rapide :
Vous trouverez dans le tableau des résultats une ligne dénommée « Conductivité » (à 20°C ou 25°C) exprimée micro siemens par centimètre (µS/cm). Divisez cette valeur par 20 est vous obtiendrez une première approximation de la dureté de votre eau. En effet, pour des eaux douces ordinaires, une dureté de 1°f est proche de 20µS/cm permettant de faire une première approximation.

A nouveau, nous vous recommandons fortement de ne vraiment pas prendre à la légère la dureté de l'eau à votre domicile et de réaliser une analyse. Si vous dépassez les 27°f, vous n'aurez que d'autre choix que de faire installer un adoucisseur de qualité (ex. adoucisseur Permo, Cillit ou Culligan).

Attention, bien que vous puissiez trouver des adoucisseurs en grande surface de bricolage à des prix défiants toute concurrence, ne vous faites pas piéger par un prix alléchant. Vous le regretterez quant au bout de quelques mois, vous vous rendrez compte que l'adoucissement est très approximatif, que vous ne pouvez pas être dépannés (car il n'existe jamais de réseau de pièces détachées pour ces produits assemblés d'importation !), ou que votre consommation d'eau ou de sel explose ! En revanche, nous avons des clients qui possèdent un adoucisseur Permo depuis plus de 25 ans !

Dubourgel DFX PureSafe : le premier robinet WC à détecteur de fuite

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Après plusieurs années et en fonction de la qualité de votre eau (calcaire), le joint de fermeture de la soupape du WC peut se détériorer, entraînant une fuite d’eau insidieuse mais souvent significative. Une fuite d’eau sur un WC peut représenter une perte de 45 à 350m3 d’eau par an, soit un surcoût pouvant avoisiner les 1.000€ et un gaspillage d'une ressource précieuse pour notre environnement ! On estime par exemple qu'un WC sur 3 fuit en région parisienne. Or il est assez difficile de se rendre compte que son WC fuit légèrement.

Dubourgel a développé le premier robinet flotteur pour WC qui apporte une réponse fiable à cette problématique économique et écologique. Le robinet « DFX PureSafe » a la capacité de détecter une fuite d'eau de soupape grâce à sa technologie brevetée entièrement hydraulique, assurant une véritable protection contre les pertes d’eau couteuses pour les propriétaires de logements ou les collectivités. Le robinet DFX a obtenu la médaille d'or du concours de l'innovation BATIMAT 2013.

En cas de fuite, le robinet reste fermé. L'utilisateur retrouvant alors le réservoir vide est ainsi prévenu de la fuite. Néanmoins, un bouton de remise en route permet de réutiliser immédiatement les toilettes. Une simple pression sur ce bouton libère le robinet. Le robinet se mettra à nouveau en sécurité en attendant que la fuite soit réparée. Ce système de réarmement est dit à « sécurité positive », ce qui signifie qu’il ne peut jamais empêcher le robinet de détecter une fuite ni provoquer un dysfonctionnement.




Point intéressant, le robinet détecteur de fuite Dubourgel DFX PureSafe peut s’installer à la fois sur le côté ou par le fond du réservoir et se transforme très facilement en robinet à arrivée latérale ou basse. Lors d’un montage par le bas, il est télescopique et offre une grande amplitude de réglage. Enfin, il est très compact et son fonctionnement est particulièrement silencieux avec un niveau de bruit inférieur à 10 dB.

Utiliser le gaz naturel en toute sécurité - Guide pratique

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Le gaz naturel est une énergie confortable et sure. Cependant, quelques règles simples de sécurité doivent être respectées. Ainsi, il est important de connaître son installation gaz intérieure, de la faire entretenir par des professionnels qualifiés, et de respecter certaines consignes et règles de sécurité élémentaires.

Votre installation intérieure gaz commence après votre compteur gaz (aujourd'hui très souvent installé en limite de propriété dans un coffret gaz ou plus communément appelé logette gaz) et va jusqu'à la flamme de vos appareils. Elle comprend :
  • la tuyauterie fixe ou souple
  • les robinets et organes de coupure
  • les ventilations réglementaires
  • les appareils (chaudière, chauffe-bain, cuisinière gaz …)
  • les éléments de raccordement des appareils gaz
  • les systèmes d’évacuation des gaz brûlés

Il faut tout d'abord apprendre à connaître son installation gaz en repérant où se trouve le robinet d’arrivée générale du gaz de votre logement situé généralement juste avant le compteur de gaz. En cas d’incident ou d’absence prolongée, ce robinet doit être accessible pour couper rapidement l’arrivée du gaz. En logement collectif, les compteurs sont souvent regroupés sur le palier. Avant d’ouvrir à nouveau le robinet gaz général, il faut vérifier que tous les appareils sont bien fermés pour éviter toute fuite de gaz.

Si une arrivée de gaz n’est raccordée à aucun appareil, il faut veiller à l’obturer avec un bouchon spécifique. Il n’y aura ainsi aucun risque de fuite de gaz en cas d’ouverture accidentelle du robinet d’alimentation par exemple par un enfant.


Votre responsabilité de propriétaire ou de locataire

Que vous soyez propriétaire ou locataire, vous êtes responsable de votre installation. Son entretien en assure l’utilisation en toute sérénité et sécurité car un mauvais entretien d’une installation au gaz naturel peut provoquer une intoxication au monoxyde de carbone.

Propriétaire :
Vous êtes responsable du bon état de fonctionnement de l’installation et des appareils fixes.

Propriétaire bailleur du logement :
Vous êtes responsable de la réalisation ainsi que du maintien en bon état général de l'installation et des appareils fixes, que le logement soit loué ou pas. Vous devez vous assurer que l’installation de gaz, les appareils, tels que la chaudière et le chauffe-eau, les conduits de cheminée, et les aérations du logement en location sont bien entretenus. En cas de mauvais fonctionnement ou de vétusté, vous devez en assurer le remplacement. 

Utilisateur occupant le logement (locataire ou propriétaire) :
Vous êtes responsable :
  • de l’entretien des appareils gaz mis à disposition, de leur raccordement à la tuyauterie fixe, de leur conduit de fumées (le conduit de la cheminée de votre chaudière doit être nettoyé régulièrement et vérifié au moins une fois par an),
  • de l'entretien et du bon état de  fonctionnement de l'ensemble de l'installation,
  • du bon état de fonctionnement et du bon raccordement à la tuyauterie fixe de tout appareil (y compris ses éléments de raccordement) que vous installez vous-même ou faites installer,
  • de tous les travaux gaz que vous faites réaliser.

Vérification et entretien de votre installation gaz

Pour faire vérifier et entretenir son installation gaz, obligation légale, il est nécessaire de faire appel à un professionnel qualifié. Lui seul pourra vous garantir une expertise technique et le respect de la réglementation. Il est habilité à nettoyer, vérifier les organes de sécurité, et remplacer les pièces défectueuses. Il vous délivrera un certificat d’entretien vous permettant aussi d’être couvert par votre assurance habitation en cas de sinistre. Vous avez aussi la possibilité de souscrire un contrat d’entretien annuel avec un professionnel qui inclut la vérification annuelle ainsi que le dépannage en cours d’année de votre appareil au gaz (ex. chaudière).

Obligatoire, l’entretien annuel permet aussi :
  • d’optimiser le fonctionnement de votre chaudière,
  • d’économiser de 5 à 15% de votre consommation de gaz,
  • de prolonger sa durée de vie en détectant précocement les dysfonctionnements,
  • de réduire de moitié les pannes,
  • de garantir la conformité de votre installation aux normes en vigueur,
  • de réduire ses émissions de gaz à effet de serre.

Plus d'information sur les opérations d'entretien d'une chaudière gaz

En plus de l’entretien des chauffe-eau/chauffe-bain gaz, chaudière gaz, il faut aussi nettoyer régulièrement les brûleurs de la gazinière qui peuvent s’éteindre si les orifices sont encrassés. Une flamme bleue doit être visible dans chaque orifice du brûleur (le dessous d’une casserole noircie ou une flamme orange est le signe d’une flamme mal réglée). Il faut opter pour une gazinière disposant d’une sécurité de flamme sur les brûleurs : en cas d’extinction accidentelle du brûleur (débordement d’une casserole, courant d’air …), elle coupe automatiquement l’arrivée du gaz. Enfin, il faut veiller à respecter les dates limites d’utilisation des tubes souples de raccordement de la cuisinière et contrôler régulièrement leur état (ne jamais nettoyer les tuyaux de raccordement à l’eau de javel). Ainsi, ceux-ci doivent être accessibles sur toute leur longueur et placés loin d’une source de chaleur tel un four ou un radiateur. Attention, la mention « à durée de vie illimité » pour les tuyaux de raccordement inox (ex. Gazinox, Vissogaz) ne signifie pas qu’ils ne doivent jamais être changés : il faut les remplacer immédiatement s’ils sont craquelés, écrasés ou défectueux.


La ventilation de votre logement

Toute pièce où se situe un appareil au gaz, (hors chaudière étanche utilisant une ventouse, c’est-à-dire prélevant l’air de combustion à l’extérieur et rejetant les produits de combustion là encore à l’extérieur) doit être ventilée en permanence selon des règles strictes. 

Une aération correcte assure une meilleure combustion et évite ainsi la création de monoxyde de carbone. Ce gaz inodore peut provoquer maux de tête, nausées, vertiges, voire perte de connaissance entraînant la mort. Il est ainsi impératif de disposer d’entrée et de sortir d’air propres et dégagées pour assurer une circulation permanente de l’air, en nombre et de section suffisante suivant les appareils au gaz présents dans la pièce.



Certificat de conformité gaz

En cas de travaux sur une installation gaz, il est impératif de s’adresser à un professionnel habilité gaz (PG - Professionnel Gaz) qui sera à même à la fin des travaux de vous délivrer un certificat de conformité certifiant que les travaux sont conformes à la législation et aux normes d’installation du gaz. Si vous réalisez vos travaux vous-même ou via un professionnel non PG, vous devez obligatoirement faire ensuite passer un organisme certificateur tel que Qualigaz. Si vous ne le faites pas, vous ne serez pas couvert en cas de sinistre et pénalement responsable.

Plusieurs certificats de conformité existent en fonction de la nature des travaux effectués. Les plus utilisés sont le « modèle 2 » dans le cas d’une première installation gaz ou en cas de modification de l’installation intérieur gaz, et le « modèle 4 » dans le cadre d’un remplacement de chaudière gaz avec la nouvelle chaudière positionnée dans l’emprise de l’ancienne. Le certificat de conformité est à conserver sans limite de temps et à transmettre avec les documents de l’habitation en cas de vente par exemple.



Que faire si ça sent le gaz ?

Dès que vous sentez l’odeur particulière du gaz naturel, il faut avoir les bons réflexes :

A faire :
  • ouvrir portes et fenêtres pour aérer la pièce où se trouve l’odeur de gaz,
  • éteindre cigarette ou bougie,
  • fermer le robinet de gaz général (avant compteur gaz),
  • sortir impérativement du logement et alerter ensuite les pompiers au 18,
  • attendez l’accord des secours pour regagner son logement.

A ne pas faire :

  • utiliser un appareil électrique pouvant produire une étincelle : ne pas appeler un ascenseur, ne pas allumer la lumière ou une lampe de poche, ne pas téléphoner même depuis un portable, ne pas utiliser une sonnette …
  • utiliser de flamme pour allumer une bougie, une cigarette, …
  • rester dans le logement.

Un service dépannage gaz est à votre disposition 7J/7 et 24h/24 (N°Vert : 0.800.47.33.33), et intervient gratuitement dans les plus brefs délais en cas de fuite ou d'odeur de gaz. Son numéro de téléphone figure aussi sur votre facture gaz.

Les normes pour la pose d'une canalisation gaz enterrée

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Lorsque l’on souhaite raccorder son habitation au gaz naturel, par exemple pour remplacer son ancienne chaudière fioul par une chaudière gaz, il est souvent nécessaire de faire poser une canalisation gaz enterrée dans une tranchée entre la logette GrDF en limite de propriété (où se situe le compteur gaz) et la pénétration dans le bâtiment pour rejoindre la chaudière.

Pour réaliser la pose de cette tuyauterie gaz enterrée dans une tranchée, il est alors indispensable de vérifier que les contraintes techniques et réglementaires sont respectées et de vous adresser de préférence à un Professionnel Gaz (PG). Si vous réalisez vous même la tranchée, nous vous proposons un article comportant les normes gaz en la matière.




Pompe à Chaleur : comment bien la dimensionner, la choisir et en améliorer ses performances ?

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Une « Pompe à Chaleur » ou encore « PAC », est une installation qui permet d’extraire à l'aide de capteurs des calories dans un milieu extérieur (air, sol, eau) appelé « source froide » et de les transférer à l’intérieur d’un bâtiment par l’intermédiaire d’un échangeur/émetteur de chaleur (ventilo-convecteur, plancher chauffant, radiateur) appelé « source chaude ». Le transfert de chaleur s’effectue au travers d’un fluide frigorigène en circuit fermé. C’est le même principe que votre réfrigérateur mais en sens inverse !


Pompe à Chaleur - schéma de principe

Le rapport entre l’énergie consommée (par le compresseur) et l’énergie thermique fournie par la PAC est appelé le « Coefficient de Performance » (ou COP). Si le compresseur, fonctionnant avec de l’électricité, consomme 1 kWh électrique, et que le système restitue 4 kWh thermiques (chaleur) dans un bâtiment, alors le COP est de 4.

COP = kWh thermique / kWh électrique consommé

Le but est donc d’obtenir un COP moyen ou saisonnier le plus élevé possible pour son installation !

Dans le tableau ci-dessous, quelques COP moyen a espérer en fonction du type de la pompe à chaleur et des émetteurs utilisés, ainsi que le coût au m² en fonction de l'isolation du bâtiment.

COP moyen d'une PAC et consommation au m²/an

Alors comment améliorer le COP de la pompe à chaleur que vous souhaitez installer ?

Il est nécessaire d’agir sur 5 aspects, notamment pour diminuer la différence de température entre la « source froide » et la « source chaude » et améliorer les performances de l’installation. En effet, le COP est intimement lié à cette différence de température : plus elle est faible, plus le COP sera élevé. En fonction des possibilités techniques et du budget disponible, on cherche donc à augmenter la température de la source froide et à diminuer celle qui sera nécessaire à la source chaude pour délivrer les calories à l’intérieur du logement.

  • Optimiser la source froide : suivant où les calories seront puisées, la source sera plus ou moins « chaude ». En aérothermie (air extérieur, air extrait sur VMC), elle est moins élevée qu’en géothermie (eau de nappe, sol) qui est donc à privilégier si cela est possible techniquement et financièrement.
  • Optimiser la source chaude : en neuf, il est préférable d’opter pour un plancher chauffant basse température (PCBT) qui fonctionnera aux alentours des 25/45°C contre 60/80°C avec des radiateurs classiques. En rénovation, si l’installation d’un PCBT ou la pose de radiateurs basse température n’est pas possible, il faut alors favoriser les travaux d’isolation qui permettront de diminuer la température de fonctionnement des radiateurs existants.
  • Correctement dimensionner la puissance de la pompe à chaleur : Le rendement d’une PAC est d’autant meilleur que les cycles de fonctionnement du compresseur sont longs et que les appoints (électriques, chaudière, …) en cas de températures extérieures extrêmes ne fonctionnent pas trop. Il faut donc choisir un compresseur adapté aux besoins de chauffage de la maison qui, suivant la configuration du bâtiment et du modèle de PAC, variera de manière optimal entre 60 à 100% du besoin maximal.
  • Utiliser un ballon tampon : il permettra d’allonger les temps de cycles et ainsi d’augmenter le COP tout en préservant le compresseur (voir l’article sur l'intérêt d'un ballon tampon pour une PAC).
  • Suivre et entretenir les éléments de votre installation : il faut régulièrement nettoyer régulièrement les ailettes de l’échangeur extérieur (1 à 2 fois par an en rinçant à l’eau) et faire réaliser un contrôle réglementaire d’étanchéité du circuit frigorigène suivant la contenance en fluide de l’installation (au-delà de 2 kg de charge : contrôle d’étanchéité annuel).


Comment déterminer correctement la puissance de la PAC ?

Sous-dimensionnée, une pompe à chaleur ne sera pas assez puissante pour répondre à la demande hivernale,  entraînant de l’inconfort ou une surconsommation avec les appoints : c’est au moment où le besoin de chaleur est le plus grand que les pompes à chaleur, en particulier aérothermiques, en fournissent le moins. Surdimensionnée, une pompe à chaleur en intersaison atteindra trop rapidement le besoin thermique du logement entrainant des temps de fonctionnement trop courts, des cycles marche-arrêts inférieurs à 10mn, et une usure prématurée voire une casse du compresseur.

Un bon dimensionnement suppose donc de connaître très précisément les déperditions du bâtiment pour la température de base de la zone climatique de référence. Pour ce faire, il faut faire réaliser au préalable un bilan thermique : il sert à dresser un état des lieux, à préconiser des solutions de maîtrise de l’énergie, à dimensionner la puissance chauffage nécessaire au logement pour en combattre ses déperditions, et voire les futures consommations. Il peut être réalisé par l’installateur ou un bureau d’études indépendant.

Il convient également de prendre en compte le comportement des occupants : un système déterminé pour 19°C intérieur ne conviendra pas pour un niveau de confort souhaité à 22°C.

Il faut aussi étudier avec soin l’intégration de la pompe à chaleur dans le système de chauffage du logement : quels sont les émetteurs en place (plancher chauffant, radiateurs, ventilo-convecteurs) ? Est-ce que le générateur actuel est conservé ou remplacé ? Quel mode de fonctionnement est retenu pour l’installation : monovalent, mono-énergétique, bivalent parallèle, bivalent alternatif, bivalent alternatif parallèle :

  • Monovalent : la PAC fonctionne seule et couvre 100% des besoins.
  • Mono-énergétique : la PAC fonctionne seule jusqu'à une certaine t° extérieure (point d’équilibre) ; en dessous de cette t°, la PAC fonctionne avec un appoint électrique en complément (la PAC est utilisée annuellement pour le chauffage pour 95 à 98%).
  • Bivalent parallèle : la PAC fonctionne seule jusqu'à une certaine t° extérieure (point de bivalence) ; en dessous de cette t°, la PAC fonctionne avec une chaudière en relève (la PAC est utilisée annuellement pour le chauffage pour 70 à 90%).
  • Bivalent alternatif : la PAC fonctionne jusqu'à une certaine t° extérieure ; en dessous de cette t°, la PAC est mise à l’arrêt et une chaudière prend le relais (la PAC est utilisée annuellement pour le chauffage pour 50 à 70%).
  • Bivalent alternatif parallèle : ce mode est la fusion entre le mode bivalent parallèle et le mode bivalent alternatif ; en dessous de la t° du point de bivalence, dans un premier temps, la chaudière et la PAC fonctionneront ensemble ; puis, progressivement, arrivé à une certaine t° extérieure la PAC s’arrête complètement et la chaudière prend à 100% le relais.


Enfin, il convient d’étudier les courbes de fonctionnement et de performances des pompes à chaleurs sur l’ensemble de la gamme de température opératoire. En effet, les réglementations imposent bien souvent aux constructeur à afficher un niveau de performance minimal en terme de « COP machine » pour des températures extérieures clémentes (ex. Air 7°C / Eau à 35°C) ! Or ce niveau de performance est insuffisant pour départager deux modèles de pompes à chaleur affichant des COP machines identiques sur la documentation commerciale. Elles peuvent avoir des efficacités très différentes pour des températures plus basses lorsque justement il y a besoin de plus chauffer le logement ! La liste de toutes les machines certifiées « NF PAC » est disponible sur www.certita.org et permet de se faire une idée plus précise pour des valeurs « plus » négatives !


En conclusion

Les systèmes de chauffage par pompe à chaleur ne supportent pas tout simplement la médiocrité de conception et de mise en œuvre !

Pour une installation de pompe à chaleur performante et robuste, rapprochez d’un installateur titulaire de la qualification QUALIPAC, et spécialiste de la pose de certaines marques connues pour leur savoir-faire et leur solide expérience dans domaine du chauffage (et non au départ de la climatisation !) dans des pays aux climats hivernaux particulièrement rudes (Allemagne : ViessmannStiebel Eltron, Suède : Nibe Energy Systems, …). Rappelez-vous qu’avant tout, votre pompe à chaleur servira à vous chauffer pendant plus de 200 jours par an avant de vous rafraîchir ! Pour information, plus de 50 % des maisons individuelles suédoises sont aujourd'hui équipées de pompes à chaleur, avec certaines régions où la température annuelle moyenne n'excède pas -3°C ! Ainsi à écouter certains détracteurs de la pompe à chaleur, nos voisins suédois seraient donc assez stupides pour acheter des appareils de chauffage qui ne fonctionnent pas quand il fait froid !

Enfin assurez-vous de la qualité du matériel que vous avez choisi, en vérifiant que la PAC est porteuse de la marque NF PAC qui permet de vérifier la conformité du matériel aux différentes normes en vigueur, françaises, européennes et internationales ainsi que le respect de performances minimales.

Viessmann Vitocaldens 222-F : pompe à chaleur hybride pour la rénovation

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Bientôt disponible en France, le générateur hybride Viessmann Vitocaldens 222-F, imaginé par le premier fabricant mono marque d'équipements de chauffage en Europe, est un appareil compact combinant une chaudière à condensation au gaz Vitodens 222-F de 19kW avec échangeur de chaleur Inox-radial et brûleur cylindrique MatriX modulant, une pompe à chaleur air-eau bi-bloc Vitocal 200-S (5, 8 ou 11kW) et un réservoir d'eau chaude de 130 litres optimisé.


Ce système hybride est une solution de rénovation idéale en remplacement d’une ancienne chaudière existante, tout en étant aussi adaptée également aux nouvelles constructions.


Affichant un coefficient de performance (COP) de 5 (selon la norme EN 14511 pour A7/W35) et jusqu'à 3,7 (pour A2/W35), la Viessmann Vitocaldens 222-F est très compacte et silencieuse (seulement 61dB(A) pour l’unité extérieure)  tout en étant équipée d'un réservoir d'eau chaude intégré de 130L pour un confort optimal. Le consommateur économise ainsi jusqu'à 50% d'énergie. La régulation privilégie le générateur le plus performant et recherche le point de bivalence optimal afin d'assurer le fonctionnement coordonné de la pompe à chaleur et de la chaudière à condensation au gaz intégrée. En période hivernale, la chaudière à condensation au gaz chauffera davantage l'habitation, tandis que le reste de l'année la pompe à chaleur suffira amplement.

L'appareil est équipé d'un gestionnaire d'énergie que l'utilisateur peut régler selon ses préférences de confort ou environnemental. Les modes de fonctionnement disponibles sont :
  • Économique : optimisation du rendement
  • Confort : optimisation de la production d'eau chaude
  • Écologique : production minimale de CO2



Avantages pour l'utilisateur
  • Fiabilité élevée de fonctionnement grâce aux deux générateurs de chaleur intégrés
  • Confort d'eau chaude sanitaire élevé grâce à une chaudière de charge de pointe à condensation
  • Coûts de fonctionnement réduits grâce à un COP élevé et à une participation importante de la pompe à chaleur au chauffage annuel
  • Le gestionnaire d'énergie intégré détermine automatiquement le mode de fonctionnement idéal (économie, écologie et confort)



La Viessmann Vitocaldens 222-F devrait être disponible aux alentours de septembre 2014 au prix de vente conseillé d'environ 8.900 euros HT hors installation. L’unité extérieure de 5kW sera commercialisée et disponible quant à elle à partir de 2015 tout en étant plutôt destinée à équiper la construction neuve.

Enfin, la Vitocaldens 222-F, comme pour toutes les chaudières à condensation Viessmann gaz/fioul jusqu'à 150kW installées en France par des installateurs partenaires Proactif, bénéficiera d’une garantie de 10 ans gratuite sur les toutes les surfaces d’échange en acier inoxydables.

Permo AQA Pura : filtre économique pour purifier l’eau du robinet

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BWT Permo vient de lancer un nouveau produit, le filtre « AQA Pura » qui permet de purifier l’eau du robinet très simplement, et ce sans les contraintes et les risques des carafes filtrantes aux filtres onéreux.


Destiné à un usage domestique, le filtre « AQA Pura » est un moyen idéal pour optimiser la qualité de l’eau des machines à café, des distributeurs de boissons chaudes et froides et autres frigos américains, mais aussi et surtout du robinet d’eau froide dans votre cuisine ou de votre salle de bains. Car même la meilleure eau potable nécessite parfois d’être améliorée pour être agréable au goût.

Le filtre « AQA Pura », du leader du traitement d’eau en Europe (Groupe BWT Permo), permet ainsi de se désaltérer sans craindre le goût ou l'odeur désagréable de l'eau du robinet par le traitement au charbon actif. Le filtre à charbon actif sous évier élimine efficacement les particules responsables du mauvais goût et odeur de l’eau du robinet (haute capacité de filtration pour des particules jusqu’à 5µm).

Ultra compact, ce filtre à charbon s’installe très simplement sous un évier sur l’arrivée d’eau grâce au raccordement fourni. A contraire des carafes filtrantes type « Brita »), l’eau filtrée est disponible instantanément et à volonté depuis le robinet habituel, et ne stagne pas. L’association de consommateurs « Que-Choisir» avait déjà dénoncé l’efficacité toute relative de ces carafes filtrantes dans une étude en indiquant « l’analyse de l’eau filtrée par ces carafes chez une trentaine de familles donne des résultats pires que l’eau du robinet avant filtration ». Le plomb, les nitrates, le calcaire, les pesticides, les micro-organismes, le relargage d’argent, sont tous retrouvés dans de plus grandes proportions !« Au final les résultats sont désastreux pour l’eau filtrée» concluait l’association Que Choisir.

Il est en effet nécessaire de manipuler la carafe et son filtre avec énormément de précaution (hygiène des mains) sans quoi les microbes peuvent considérablement se multiplier (surtout à l’air ambiant si vous ne stockez pas votre carafe au frigo pour une eau tempérée). Il faut aussi être très rigoureux avec le remplacement des cartouches qui peut être oublié compte tenu du cout des cartouches et de leur remplacement fastidieux !

« AQA Pura » est constitué d’une tête de filtre orientable sur une équerre de fixation. Cette tête bénéficie du système « Aquastop » qui permet l’échange de la cartouche de traitement par simple dévissage, sans vidange ou risque de fuite d’eau (donc sans la nécessité d’un bypass), et surtout sans avoir à toucher la cartouche (hygiénique).

La cartouche offre une autonomie d’une année de consommation, soit environ 10.000 litres d’eau (en fonction de ses usages) et ne coute que 60 euros. A comparer par exemple des cartouches de filtration « MAXTRA » de Brita, à environ 5 euros pièce, qui ne durent que 4 semaines maximum (ou après 100L d’eau consommée pour une dureté de 15°f - sachant que la durée diminue plus la dureté de l’eau augmente), nous sommes des coûts à minima 8x moins importants, et avec beaucoup moins de manipulations et de risques !

Le prix public du « AQA Pura » est dès à présent disponible chez elyotherm au prix de 109 euros TTC.

Label « Flamme Verte » : renforcement des tests des appareils de chauffage au bois

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Le label « Flamme Verte» a été lancé en 2000 par l’Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie (ADEME) et des fabricants d’appareils domestiques au bois (chaudière à granulés bois, insert, poêle, …).


Sa vocation est de promouvoir l’utilisation du bois par des appareils de chauffage performants, dont la conception répond à une charte de qualité exigeante en termes de rendement énergétique et d’émissions polluantes (la garantie que ces appareils respectent l’environnement en émettant très peu de particules fines), sur laquelle s'engagent les fabricants d'appareils signataires de la charte Flamme Verte. En fonction des résultats, les appareils se voient attribués une étiquette de performance énergétique et environnementale, symbolisée par des étoiles (de quatre à cinq étoiles).

Depuis 2010, les industriels signataires de la charte Flamme Verte « appareils indépendants » se sont engagés à faire contrôler leurs appareils de chauffage au bois les plus vendus sur le marché français avec l’appui de deux laboratoires français (le CTIF et le CETIAT).

Chaque année, de manière aléatoire, l’organisme « Eurovent Certita Certification» sélectionne parmi les appareils les plus commercialisés au cours de l’année écoulée, plusieurs produits labellisés Flamme Verte, et vérifie que le résultat du test transmis par l’industriel au moment de la demande de labellisation Flamme Verte respecte bien les normes en vigueurs, les performances énergétiques et environnementales. Lors de cette vérification, si le laboratoire constate que les performances réelles sont inférieures aux performances annoncées, l’appareil se voit déclassé. Au contraire, si les performances se révèlent supérieures à celles affichées sur le rapport d’essai initial, l’équipement  peut intégrer la classe d’étoiles supérieure correspondante. A noter qu’en 2013, 12% des appareils testés ont été recalés et exclus du référentiel Flamme Verte.

Actuellement, les tests d’éligibilité au label comportent 3 mesures : rendement énergétique (en %), émissions de monoxyde de carbone (CO) et de particules fines. Dès 2018, ils seront complétés par une mesure des émissions des COV (Composés organiques volatiles) et des oxydes d’azote (NOx) pour tous les appareils labellisés Flamme Verte, renforçant encore la protection des consommateurs et de l’environnement !

Loi « ALUR » : la sécurité électrique des logements renforcée

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L’obligation d’évaluer les risques pouvant porter atteinte à la sécurité des personnes et notamment des locataires se renforce avec la loi pour l’Accès au Logement et un Urbanisme Rénové (dite loi « ALUR ») qui vient d’être validée en mars dernier.


Car les chiffres 2013 demeurent toujours aussi inquiétants :
  • le taux d’anomalies électriques constatées reste très élevé avec 60% des logements disposant d’une installation électrique de plus de 15 ans qui sont en insécurité électrique ;
  • la présence de matériels vétustes ou détériorés est constatée dans 47% des parties privatives (maisons ou appartements) et 83% des parties communes ;
  • 30% des incendies sont d’origine électrique (80.000 répertoriés en France) ;
  • 4.000 personnes sont victimes d’une électrisation grave.

De plus, les 3 principales anomalies électriques constatées à l’issue d’un Diagnostic Electrique Obligatoire (DEO), réalisé obligatoirement depuis 2009 pour les ventes de logements, sont :
  • les anomalies liées à la mise à la terre dans 81% des parties privatives des logements, sachant que les salles de bains concentrent un ou plusieurs points d’insécurité pour 61% d’entre elles ;
  • le risque de contact direct est détecté dans 59% des rapports de diagnostic.

Avec la loi « ALUR », pour la première fois, les propriétaires bailleurs auront l’obligation de produire un état de l’installation électrique du logement. Car une installation électrique vieillit. On estime que chaque année, environ 300.000 installations deviennent dangereuses sans entretien. Une installation devient dangereuse en effet au bout de 10 ans. Par conséquent, sa qualité et sa sécurité dépendent de la seule attention que lui porte l'occupant ou le propriétaire du logement, notamment en réalisant régulièrement une maintenance minimale ou la mise au normes, avec par exemple le contrôle du tableau électrique (ex. resserrage des câbles), le remplacement des interrupteurs, des prises de courant, des coupe-circuits ou des fusibles.

Ainsi, l’association d’intérêt général « Promotelec» rappelle les 6 exigences minimales de sécurité électrique à respecter en la matière, avec :
  • la présence d’un appareil général de commande et de protection (disjoncteur) facilement accessible : cet appareil permet de couper facilement l’alimentation de toute installation électrique.
  • la présence d’un dispositif de protection différentiel de sensibilité approprié aux conditions de mise à la terre : il détecte les fuites de courant qui s’écoulent vers la terre et coupe automatiquement le courant.
  • la présence d’un dispositif de protection contre les surintensités sur chaque circuit, qui soit adapté à la section des conducteurs : les disjoncteurs et les fusibles protègent les conducteurs électriques de l’installation des échauffements anormaux du fait de surcharge ou de court-circuit évitant les départs de feu.
  • la présence d’une liaison équipotentielle et le respect des règles liées aux zones de sécurité dans les locaux contenant une baignoire ou une douche : dans ces locaux, la présence d’eau aggrave fortement le risque d’électrocution ; ceci impose de limiter l’équipement électrique au voisinage de la baignoire ou de la douche et de relier entre eux les éléments métalliques accessibles.
  • l’absence de matériels électriques vétustes, inadaptés à l’usage ou présentant des risques de contacts directs avec des éléments sous tension : ces matériels présentent d’importants risques d’électrisation, voire d’électrocution.
  • l’absence de conducteurs non protégés mécaniquement : les fils doivent être mis sous conduits, plinthes, moulures en matière isolante pour éviter les dégradations.


Chaudière à condensation : faut-il traiter les condensats acides ?

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Une chaudière domestique de 26kW de puissance, fonctionnant 1.500 heures par an en phase condensation permanente va produire environ 5m3 de condensats, soit parfois entre 4 à 12L de condensats acides par jour : hors de question de mettre un simple sceau en dessous de sa chaudière ! Mais cette quantité reste faible comparée aux rejets quotidiens « basiques » d’un logement, à fort contenu de produits lessiviels qui vont largement compenser l’acidité des rejets de condensats.


L'acidité des condensats (pH) est effectivement assez forte : environ 3,5 avec une chaudière gaz condensation, et 2,5 pour une chaudière fioul condensation. Elle est issue du gaz carbonique de la combustion qui est emprisonné dans la vapeur d’eau lors de la condensation : il forme alors de l’acide carbonique.

La question qui revient souvent au sujet de ces condensats de chaudière concerne leur traitement en sortie de chaudière. Car malheureusement, on peut lire ici ou là tout est son contraire !

Dans leur intérêt, les « vendeurs » de neutraliseurs s'appuient sur le DTU qui indique que « les condensats, bien qu’assimilés aux eaux usées doivent être évacuées après traitement», ou sur l'article de loi L216-6 : « Le fait de jeter, déverser ou laisser s'écouler dans les eaux superficielles, souterraines ou les eaux de la mer dans la limite des eaux territoriales, directement ou indirectement, une ou des substances quelconques dont l'action ou les réactions entraînent, même provisoirement, des effets nuisibles sur la santé ou des dommages à la flore ou à la faune, à l'exception des dommages visés aux articles L. 218-73 et L. 432-2, ou des modifications significatives du régime normal d'alimentation en eau ou des limitations d'usage des zones de baignade, est puni de deux ans d'emprisonnement et de 75 000 euros d'amende. Lorsque l'opération de rejet est autorisée par arrêté, les dispositions de cet alinéa ne s'appliquent que si les prescriptions de cet arrêté ne sont pas respectées.»

Mais la réglementation française (Règlement Sanitaire Départemental - RSDT art. 29-2) est très claire sur ce point, et ne fait aucunement ou clairement mention des rejets des chaudières à condensation de faible puissance parmi les effluents faisant l’objet d’un déversement délictueux dans le réseau des eaux usées ! En habitat individuel domestique, le traitement des condensats ne présente donc pas de caractère obligatoire en France contrairement à d’autres pays de l’Union Européenne.

Les DTU ne sont pas non plus des obligations légales (hormis celui concernant les installations gaz - alimentation, fumisterie ...). Mais effectivement, en cas de litige, il faut mieux que l'installateur en ait suivi les prescriptions ... Les assurances professionnelles ne protègent d'ailleurs l'installateur que s'il a suivi les préconisations constructeurs et les DTU (c'est mentionné dans le contrat d'assurance).

Enfin dans une documentation technique d’un fabriquant de chaudière à condensation, il est souvent écrit que « les travaux doivent respecter la législation concernant l'environnement ». Mais  il n'y a pas forcément indiqué un accessoire précis.

En conclusion, il n’existe pour l’instant clairement aucune obligation ou loi spécifique pour le traitement des condensats acides d’une chaudière à condensation domestique. Et ce n'est pas une question de %, puisque de toute façon, le rejet en sortie d’habitation, mélange de toutes les eaux du logement,  ne sera pas acide et sera la plupart du temps collecté dans des égouts (donc nullement rejeté directement dans la nature). Le rejet d'un peu d'eau « moins basique » arrange aussi dans l'absolu pas mal les stations de traitement qui récupèrent un maximum d'eaux basiques (lessives) surtout en agglomération et sont donc obligés de faire le chemin inverse (et dépenser de l'argent) pour ramener le pH à une valeur de 7.

En revanche, un neutraliseur de condensat est vivement conseillé lorsque les rejets se font sur des éléments non compatibles avec l'acidité élevés des condensats (ex. tuyauterie cuivre, fonte, fibrociment, béton …) ou dans une fosse septique. Si rien n'est fait, la tuyauterie percera rapidement entraînant des fuites. Dans le doute, il est recommandé de poser un neutraliseur de condensats. Libre au client de choisir de ne pas le faire installer.

Le fonctionnement d’un neutraliseur de condensats est extrêmement simple. L’eau qui s’écoule de la chaudière à condensation traverse un petit réservoir contenant des billes/granulés composés de carbonate de calcium ou de magnésium, c'est à dire tout simplement du calcaire, qui va faire remonter (neutraliser) le pH de l’eau et le réajuster entre 6 et 8.

Okofen Pellematic Condens : chaudière condensation à granulés au rendement record !

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Le leader européen de la chaudière à granulés bois, déjà détenteur de nombreux brevets ou récompenses en innovation, présente une nouvelle chaudière à pellets ultra-compacte qui risque de faire beaucoup parler d’elle ! ELYOTHERM, partenaire installateur Okofen de longue date sur la région Rhône-Alpes, vous présente en exclusivité cette nouvelle chaudière.


Disposant de plages de puissance nominale chauffage variant de 10 à 18kW (convenant ainsi à une très grande majorité des besoins chauffage pour des maisons d’habitation), cette nouvelle chaudière à pellets ne mesure que 732mm de largeur, 724mm de profondeur, et 1408mm en hauteur, soit environ 0,5m² d’emprise au sol seulement, en faisant ainsi la toute première chaudière à granulés bois aussi compacte au monde ! De plus son rendement peut atteindre les 107,1%, un record avec du pellet !

La Pellematic Condens, qui dispose d’un foyer et d’un échangeur entièrement en acier inoxydable, peut fonctionner aussi bien sur du plancher chauffant que sur des radiateurs haute température, à la fois en mode condensation ou classique lors de températures extérieures extrêmes, et ce sans le moindre besoin d’un ballon tampon. Au contraire des autres modèles de chaudière à granulés, la température d’eau de la chaudière est glissante, à savoir, que la chaudière est capable de produire de l’eau à seulement 30°C si le besoin pour la température de départ du circuit de chauffage est de 25°C, sachant aussi que la contenance en eau de la chaudière est de 72 litres permettant entre autre des cycles longs et des reprises immédiates. L’alimentation en granulés bois se fait par aspiration directement depuis un silo de stockage, la chaudière disposant aussi d’une trémie intermédiaire.

La Pellematic Condens dispose d’une chambre de combustion céramique, d’un système de ramonage et de rinçage de l’échangeur automatique, et d’un brûleur avec assiette de combustion à segments mouvants évitant la formation de mâchefer. L’automate de combustion programmable est piloté par une interface tactile et couleur (Pelletronic Touch) ultra conviviale, et intégrant nativement un serveur web permettant de contrôler à distance sa chaudière via internet depuis un PC, une tablette ou un smartphone. Enfin, la sortie des fumées peut se situer à l’arrière de la chaudière ou latéralement à celle-ci, permettant ainsi d’accoler au besoin la chaudière dans un coin !

De par la faible température des fumées produites (30-40°C), ces dernières vont condenser : il convient donc de prévoir impérativement l’utilisation d’une cheminée résistante aux condensats acides, à savoir en inox ou en céramique (par exemple DINAK FK Pellet / DW Pellet, Poujoulat Condensor, ou équivalent), ainsi que l’évacuation des condensats sur une conduites Ø50mm résistances à ceux-ci de manière gravitaire ou à l’aide d’une pompe de relevage spécifique.

Les modèles et tarifs se déclinent ainsi :
  • PEK210 : 3-10kW - 9.350€HT
  • PEK210 : 4-12kW - 9.500€HT
  • PEK210 : 5-14kW - 9.650€HT
  • PEK210 : 5-16kW - 9.800€HT
  • PEK210 : 6-18kW - 9.950€HT

Disponible dès à présent, n’hésitez pas à nous contacter pour une étude en vue de l’installation d’une chaudière à granulés bois.


Tirage naturel, VMC gaz, Ventouse : l'évacuation des fumées expliquée !

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Découvrez les principaux systèmes d’évacuation des gaz de combustion issus d'une chaudière gaz, fioul, ou bois : chaudière à tirage naturel cheminée, chaudière VMC gaz, chaudière à circuit étanche.


Les différents types de joints utilisés en plomberie chauffage

Quels matériaux choisir pour son ballon d’eau chaude : inox, cuivre, acier émaillé

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Le type et la qualité du matériau utilisé pour la fabrication d’un ballon d’eau chaude sanitaire (préparateur ECS, chauffe-eau électrique, ballon intégré à une chaudière) a un grand impact sur la résistance à la corrosion de celui-ci et donc de sa durée de vie.


On trouve principalement aujourd'hui des ballons d’eau chaude en acier émaillé (émail), en acier inoxydable, et (de moins en moins) en acier recouvert de cuivre.

Suivant notamment la qualité de l’eau qui sera stockée, il convient de choisir un type de ballon avec une protection contre la corrosion appropriée. La qualité de l’eau constitue en effet un facteur important sur la longévité d’une cuve. Or suivant les régions, des puits de captage, de l’acheminement de l’eau, des traitements, … la composition et les propriétés corrosives de l’eau varient d’un endroit à l’autre, entraînant un choix entre l’un des trois types de protection contre la corrosion - le cuivre, l’émail ou l’acier inoxydable - utilisé dans un ballon d’eau chaude.


Les propriétés des eaux de distributions doivent répondre à un certain nombre d’exigences notamment sanitaires, mais aussi certaines comme le pH, qui doit être compris dans une plage déterminée, et qui influencera l’agressivité de l’eau. Les propriétés corrosives de l’eau dépendent des proportions des substances qui la composent et de la façon dont elles interagissent les unes avec les autres.  Seule une analyse de l’eau permet de déterminer précisément le type de protection contre la corrosion le mieux adapté.

Plusieurs facteurs affectent l’eau :
  • Valeur du pH : aussi appelée acidité de l’eau consiste à la mesure de la quantité d’ions hydrogène contenus dans l’eau ; les eaux dont le pH est bas sont agressives et dissolvent entre autres les métaux.
  • Dureté de l’eau : mesurée en degrés français (°f), elle indique la quantité de calcium et de magnésium présents dans l’eau ; les eaux dures entraînent un dépôt de calcaire sur les surfaces de chauffe.
  • Dioxyde de carbone agressif : c’est la part de dioxyde de carbone libre disposant de propriétés corrodantes ; la présence de dioxyde de carbone agressif à des valeurs basses du pH et/ou de la dureté rend l’eau agressive.
  • Charge de chlorure : une forte charge de chlorure peut engendrer une eau agressive, en particulier si celle-ci est calcaire.
  • Conductivité : mesure la composition de l’eau en sels dissous tels que les chlorures et les sulfates.


En fonction de la qualité de son eau, il convient donc de choisir un matériau approprié pour son ballon d’eau chaude.


Acier inoxydable

C’est le type de ballon le plus haut de gamme, pour des exigences les plus élevées en matière d’hygiène et de durabilité, grâce aux propriétés inégalables de l’acier inoxydable. Les ballons d’eau chaude en inox garantissent une tenue remarquable à la corrosion et assurent une hygiène irréprochable même dans les milieux les plus exigeants. L’acier inoxydable, même s’il peut être utilisé pour le résidentiel, convient aussi tout particulièrement aux cuisines, aux laboratoires, aux hôpitaux et à l’industrie agroalimentaire. Son état de surface est très homogène et reste efficace même après de longues années d’utilisation, ne réclamant aucun entretien, au contraire des ballons en acier émaillé qui nécessitent un remplacement régulier de l’anode magnésium.

La qualité de l’acier inoxydable utilisé a un grand impact sur la résistance à la corrosion d’un ballon d’eau chaude. Il est préférable de choisir un acier inoxydable austénitique (21% de chrome et 7% de nickel), une famille d'aciers auxquels on ajoute essentiellement du chrome et qui, au-delà de 11% en solution, provoque la formation d'une couche protectrice d'oxyde de chrome qui confère à ces aciers leur inoxydabilité. Il existe aussi des nuances d’acier ferritique qui contiennent 18% de chrome et 2% de molybdène, mais presque pas de nickel. Comme l’acier est ferritique, il n’est pas sensible à la corrosion mécanique, ce qui signifie qu’il résiste aux fortes concentrations de chlorures.

La quantité élevée de chrome et plus particulièrement la concentration en molybdène améliorent la résistance à la corrosion par piqûre, et la très faible concentration en nickel est un avantage pour la santé et l’environnement car aucun ion nickel n’est dissous, ce qui pourrait autrement être le cas lors de la première phase de fonctionnement du ballon d’eau chaude.

En plus du choix de l’inox, les différentes étapes de production du ballon ont leur importance. Après la soudure d’un ballon d’eau chaude, il est important que la surface qui sera en contact avec l’eau ait une composition homogène. On réalise pour cela un décapage passivant la surface et qui recréer une pellicule uniforme d’oxyde sur toute la surface interne du ballon d’eau chaude. Il convient donc de choisir des ballons d’eau chaude en inox de fabricants connus et de renom !

Cependant, même avec un ballon inox, de la corrosion par piqures peut survenir. La corrosion par piqûres n'est généralement pas due à une hétérogénéité du matériau mais à la présence accidentelle d'une poussière métallique qui, en milieu humide, forme une pile électrique. La surface de l'acier constitue alors la cathode et se corrode.

Enfin avec des eaux à très forte concentration en chlorure, une corrosion par piqûre peut aussi survenir, en particulier si les eaux sont très dures et que des dépôts calcaires se forment : dans ce cas, l’oxygène naturel contenu dans l’eau ne peut atteindre la surface de l’acier et de la corrosion peut se former sous le dépôt.


Acier émaillé

Les ballons d’eau chaude en acier émaillé sont très présents sur le marché, car moins couteux que les ballons inox. L’émail est un matériau lisse, aux propriétés vitreuses, appliqué sur l’intérieur du ballon d’eau chaude par chauffage. Le revêtement vitreux en émail apporte une « surface hygiénique », des études ayant démontré que l’émail ne constitue pas un lieu de couvaison pour les bactéries.

L’émail prend sa forme et s’étale sur la surface en acier grâce à un processus de chauffage à une température d’environ 860 °C. Cependant, après traitement, la surface d’émaillage comporte toujours de microscopiques pores pouvant laisser la surface en acier du ballon en contact avec l’eau et entrainer des points de corrosion. Pour empêcher la corrosion, une anode protectrice est placée à l’intérieur des ballons d’eau chaude en acier émaillé. L’anode est généralement composée d’un alliage à base de magnésium. Le magnésium étant un métal moins noble que l’acier, l’anode est « sacrifiée » (d’où le terme d’anode sacrificielle) pour empêcher la corrosion de l’acier de façon électrochimique. Les pores de la couche d’émail sont ainsi comblés de composés de calcium et de magnésium.

L’anode magnésium se consomme à une vitesse dépendant principalement de la qualité de l’eau. Il faut donc vérifier régulièrement l’anode pour évaluer sa durée de vie et la remplacer au besoin.

Ou bien choisir un ballon équipé d’une anode en titane inusable reliée à un générateur qui impose un courant électrique de quelques volts permettant de capter certains minéraux naturellement présents dans l'eau (magnésium et calcium) pour les précipiter sur les parois de la cuve et ainsi la protéger. Ce système est souvent appelé « ACi » (Anode à Courant Imposé - brevet Atlantic) ou « AEP » (Anode Electronique de Protection). Cette protection offre l'énorme avantage de durer dans le temps, mais nécessite aussi une eau riche en magnésium et en calcium pour être efficace.

Pour s'affranchir de la qualité de l'eau suivant la région où le ballon d’eau chaude est installé, il existe enfin une protection dynamique qui combine les avantages de l'anode en magnésium et de l'anode en titane : c'est l'anode « hybride ». Il s'agit d'une anode en titane recouverte de magnésium. Même si l’eau contient très peu de magnésium, dès la mise en service du ballon, le courant émis par l'anode projette le magnésium protecteur contenu sur l’anode sur les micro-porosités de l'émail recouvrant la cuve. Cette barrière protectrice est ensuite maintenue durant toute la vie du ballon grâce au courant imposé par l'anode en titane inusable. Cette protection dynamique prolonge la durée de vie des chauffe-eau jusqu'à 2 fois plus longtemps lorsque l'eau est agressive.

Les ballons d’eau chaude en acier émaillé sont généralement considérés comme moins robustes que leurs homologues en acier inoxydable. Mais il y a émaillage et émaillage ! Nous démontons régulièrement des préparateurs d’eau chaude en acier émaillé, par exemple sur des chaudières fioul Viessmann, toujours en état et qui ont pourtant plus de 40 ans ! Tout dépend à nouveau de la qualité de fabrication du ballon, de la qualité de l’eau, et si l’entretien préconisé par le fabriquant a été respecté tout au long des années (remplacement de l’anode).


Cuivre

On trouve enfin sur le marché quelques ballons d’eau chaude dont la cuve en acier, est intégralement recouvert d’une couche de cuivre de 0,4 à 0,7mm d’épaisseur soudée avec de l’argon comme gaz protecteur. La cuve en acier résiste à la pression de l’eau, tandis que la feuille de cuivre la recouvrant intégralement empêche la corrosion.

En tant que métal semi-noble et naturel, le cuivre résiste à la plupart des types d’eaux de consommation, parmi lesquelles la plupart des eaux de distribution dont une valeur de pH minimum est le plus souvent atteinte. Les ballons d’eau chaude protégés contre la corrosion par du cuivre, comme les ballons d’eau chaude en acier inoxydables, ne nécessitent pas d’entretien, car ils n’ont pas besoin d’anode protectrice.

Le cuivre présente aussi d’autres avantages. Le cuivre un matériau de recyclage idéal et il peut être régénéré de nombreuses fois. Le cuivre constitue le meilleur choix de matériau pour réduire le risque de légionellose, son effet anti-microbien gardant l’eau saine. Enfin, l’ingestion de cuivre en petite quantité est en principe essentielle à tous les êtres vivants.

Un ballon d’eau chaude en cuivre peut être utilisé sans restriction avec de l’eau potable si le pH est supérieur ou égal à 7,4, ou si le pH est compris entre 7,0 et 7,4 et que la valeur TOC (Total Carbone Organique) n’excède pas 1,5mg/l.

À pH faible (eaux acides), ou en présence de fortes concentrations en chlorure (eau saumâtre par exemple), le cuivre à tendance à se dissoudre. Des problèmes d’ordres esthétiques peuvent alors survenir entraînant une décoloration de la porcelaine des sanitaires et une coloration verdâtre des cheveux blonds sous la douche. En cas de forte concentration en chlorure, de la corrosion par piqûres peut intervenir, mais le risque est inversement proportionnel à la concentration en calcium (dureté).


En conclusion :
  • avant de choisir un type de ballon d’eau chaude, il est préférable de connaitre précisément la composition de son eau ;
  • le ballon d’eau chaude inox reste à privilégier si on ne connait pas la qualité de son eau et qu’on ne souhaite prendre « aucun risque » notamment en termes de durée de vie pour son ballon ;
  • il faut privilégier des produits issus de réels fabricants de ballons (sur leurs chaines de production internes) et qui maîtrisent parfaitement les techniques d’émaillage tels Atlantic ou Viessmann (avec en plus une fabrication 100% française pour ces deux sociétés !)
  • enfin quel que soit le type de ballon retenu, dans certains cas, il sera quand même nécessaire d’installer un filtre ou un traitement d’eau spécifique pour obtenir une qualité d’eau compatible avec ses équipements.


Plombier, serrurier, électricien : évitez les arnaques du dépannage à domicile !

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Se retrouver face à une porte claquée par erreur ou une fuite d’eau dans sa cuisine, une situation très courante... qui aboutit malheureusement très souvent à des arnaques. Les abus sont d'autant plus faciles que l'intervention de ces professionnels du dépannage est souvent motivée par une situation d'urgence, avec des personnes désemparées. La direction de la répression des fraudes (DGCCRF) doit mener une surveillance accrue des entreprises de dépannage à domicile, après une hausse record du nombre de plaintes de consommateurs, passant de 1.781 en 2010 à 2.405 en 2013, souvent liées à des serruriers, plombiers ou électriciens indélicats.


Face à ce constat, elyotherm vous livre quelques conseils à suivre en cas de problème d'urgence et comment faire respecter ses droits.

Les premiers réflexes

Tout d’abord, ne pas paniquer et éviter de réagir dans l'urgence ! En cas de fuite, le premier réflexe consiste simplement à couper l'eau dans son logement qui permettra de patienter et trouver tranquillement une entreprise intervenant en journée sans surcout (ne surtout pas faire intervenir de société de dépannage 24h/7j). En cas de porte claquée en ayant oublié les clés à l'intérieur, idem, mieux vaux aller passer une nuit à l’hôtel que de faire intervenir coute que coute une entreprise en urgence ! Quelle que soit l'épaisseur de la porte, et son éventuel blindage, il n'est jamais nécessaire de casser la serrure si elle n'est pas verrouillée : à l'aide par exemple d'une radiographie ou d’un morceau de plastique fin et rigide, le professionnel pourra débloquer la porte.

Laissez-vous le temps de bien choisir l'entreprise que vous contacterez pour les travaux. Dans la plupart des cas, vous pouvez vous-même prendre les mesures les plus urgentes : couper l'arrivée d'eau pour une fuite, calfeutrer la fenêtre pour une vitre brisée, ou dormir chez des voisins ou des amis pour une porte bloquée. Ne vous précipitez pas sur votre téléphone en sélectionnant une entreprise au hasard, surtout si votre problème survient tard le soir ou le week-end. Passé 18h, vous serez surfacturé, et ce n'est pas anormal. Attendez plutôt le lendemain pour que les entreprises spécialisées soient ouvertes et vous proposent des prestations sérieuses à des tarifs raisonnables. Même si votre problème vous semble très désagréable, il peut sûrement attendre quelques heures...


Ne jamais garder et se fier pas aux « petits » cartons publicitaires

Les sociétés peu scrupuleuses dépensent souvent très cher en publicité, y compris pour être mieux référencées sur Internet. Elles déversent tout au long de l’année dans nos boites aux lettres des petits cartons qui listent des numéros de dépanneurs : ils mènent souvent vers les mêmes professionnels peu scrupuleux (souvent les numéros sont identiques pour des métiers différents, ou sont des numéros de téléphone portable). Ces cartons publicitaires tentent aussi souvent de faire croire à leur caractère officiel, par exemple en mêlant les numéros des administrations à ceux des dépanneurs ou en arborant un entête de votre mairie ! Les mairies ne communiquent jamais ainsi, uniquement dans leurs bulletins ou annuaires officiels. Ces coût publicitaires énormes sont bien répercutés ensuite sur les factures, qui atteignent parfois sans raison des centaines d'euros. Ne gardez jamais ces cartons publicitaires (ne pas les coller sur le frigo !), mettez les immédiatement à la poubelle, au risque sinon de les utilisier sous le coup de la panique.




Enfin évitez aussi les « enseignes » tapissant les PagesJaunes avec des noms inspirant confiance. Ils abusent sans vergogne des appellations rassurantes avec des « Père et Fils », « artisan compagnon », « atelier », … des noms qui fleurent bon la tradition, faisant insidieusement croire au caractère artisanal et ancien de l’entreprise !


Le choix du professionnel

Pour trouver un professionnel de confiance, mieux vaut encore se reposer sur le bouche-à-oreille ou interroger tout simplement son entourage (amis, gardien, voisins) afin qu’il nous recommande quelqu'un. De plus, quand on a le professionnel au téléphone, toujours s'assurer du coût éventuel du devis et du déplacement : il a en effet pour obligation de mentionner si ces actes sont payants ou non.

Vous pouvez aussi appeler votre assurance qui dispose généralement d'artisans agréés et conventionnés, et qui selon les contrats, peut vous avancer les frais, les réparations étant directement prises en charge.

Tout entrepreneur sérieux se doit de communiquer les tarifs qu'il pratique à sa clientèle. Il doit les afficher dans les locaux où il reçoit les clients, et il doit les donner dès le départ, préalablement à toute action, à celui chez qui il se rend pour effectuer des travaux. Selon l'arrêté du 2 mars 1990 (relatif à la publicité des prix des prestations de dépannage, de réparation et d'entretien dans le secteur du bâtiment et de l'électroménager), ce document écrit doit mentionner très clairement les taux horaires de main d'œuvre, le mode de décompte du temps passé, les frais de déplacement, les prix TTC des prestations proposées, et la gratuité ou non du devis.

Pour des opérations de dépannage classique, voici ce que vous devriez raisonnablement payer, déplacement et main d'œuvre compris (attention à nouveau, les prix en France sont libres !) :
  • ouverture d'une porte avec serrure simple (sans clé dans la serrure, sans verrouillage de la porte) : entre 70 et 100 euros (en journée), 110 à 150 euros (le soir ou le weekend)
  • ouverture d'une porte avec serrure sophistiquée (sans clé dans la serrure, sans verrouillage de la porte) : entre 85 et 550 euros
  • changement d’un cylindre de serrure (selon gamme et marque) : entre 150 et 350 euros
  • remplacement d'une vitre (hors prix de la vitre) : entre 60 et 120 euros
  • réparation fuite de robinet : entre 70 et 170 euros
  • débouchage de toilettes : entre 100 et 250 euros
  • réparation d'une prise électrique (hors prix des pièces éventuellement nécessaires) : entre 80 et 140 euros
  • pose de quelques tuiles/ardoises sur un toit (hors prix des tuiles ou ardoises) : entre 150 et 250 euros
  • changement d'un chauffe-eau de 100 litres (hors prix du chauffe-eau) : entre 90 et 220 euros



Pendant l'intervention

Une fois à votre domicile, avant de commencer à travailler, le professionnel doit obligatoirement établir un ordre de réparation si le montant estimé du dépannage dépasse 150 euros. Cette obligation s'applique même en cas d'urgence. Si ce n'est pas le cas, il s'agit d'une arnaque ! En cas de montant inférieur, l'entreprise doit vous le remettre sur demande. En revanche, uniquement en cas d'urgence absolue impliquant la sécurité des personnes ou l'intégrité du bâtiment, le devis n'est pas obligatoire pour permettre de mettre fin immédiatement à la situation.

Le contenu de ce devis, très souvent gratuit, est très réglementé et doit comporter les mentions suivantes :
  • la date de la rédaction
  • le nom et l'adresse de l'entreprise
  • le nom du client et l'adresse du lieu d'exécution de l'opération
  • le détail en quantité et en prix de chaque prestation et produit nécessaire
  • les frais de déplacement
  • la somme globale hors taxe et toutes taxes comprises (avec la précision du montant de la TVA)
  • la durée de validité de l'offre
  • l'indication de la gratuité ou non du devis

Le document indique l'état des lieux ou de l'appareil avant l'intervention, ainsi que les réparations à effectuer. Il doit être établi en double exemplaire, datée et signée du client, accompagné de la mention « devis reçu avant l'exécution des travaux », et ce avant de commencer l'intervention. Le prix du devis sera celui que le client paiera à la fin. Si l'artisan pense que le coût doit évoluer durant l'intervention, il doit refaire signer un avenant au devis, qui a valeur de contrat.

Si les explications ne vous conviennent pas ou ne vous paraissent pas très honnêtes, si le devis vous semble démesuré, n'hésitez pas à annuler l'intervention avant qu'elle ait commencé. C'est vous qui avez demandé ces travaux, vous êtes donc en droit d'y mettre fin si le devis ne lui convient pas. Il vaut parfois mieux payer le déplacement d'un dépanneur qui n'a rien réparé, plutôt que de devoir s'acquitter d'une facture gonflée exagérément par une personne peu scrupuleuse.

Surveillez ensuite la réparation et ne vous laissez pas imposer des travaux supplémentaires. Les professionnels qui interviennent en urgence pratiquent souvent des tarifs élevés. Mieux vaut donc ne leur faire réaliser que le strict nécessaire : par exemple, contentez-vous de demander au serrurier l'ouverture de la porte, la pose de nouveaux verrous pouvant se faire ultérieurement. Il faut en effet savoir que les employés qui travaillent dans les entreprises de dépannage à domicile la nuit et les week-ends, sont souvent payés au pourcentage. Il est donc de leur intérêt de remplacer le plus de pièces possible pour vous faire payer le maximum !

Si le comportement du dépanneur vous semble suspect lorsque les travaux ont commencé, s'il apparaît qu'il fait plus de dégâts qu'il ne répare votre problème, stoppez-le rapidement et mettez fin à sa collaboration. S’il devient menaçant, partez et appeler rapidement la police.

Autre obligation importante du professionnel quand on appelle quelqu'un en urgence : la vente de pièces interdite. Il doit dépanner mais ne doit en aucun cas essayer de vendre de nouvelles pièces (serrure, toilettes, robinet, etc...). Autrement, on parle de démarchage, et c'est illégal de le facturer au client immédiatement. Il y a un délai de rétractation de 14 jours, et le client ne doit pas payer la pièce avant la fin de cette période. Si le professionnel réalise des travaux allant au-delà de ce que vous avez demandé, sachez que son intervention tombe alors dans le cadre législatif du démarchage à domicile : vous pouvez invoquer le droit de rétractation pendant une durée de 14 jours.


Après la réparation

Si la réparation n'a pas été correctement effectuée, exigez que le professionnel la refasse et ne payez pas.

Une facture détaillée doit obligatoire vous être remise dès le montant à payer dépasse 25 euros. Le dépanneur doit vous remettre une facture, établie en double exemplaire, comportant l'en-tête de l'entreprise, sa raison sociale, son numéro au registre du commerce et des sociétés, ses coordonnées téléphoniques, la date et l'heure de l'intervention, la description détaillée et le prix des travaux et des pièces, le prix de l'heure, les frais de déplacement, et le taux de TVA. En pratique, on considère que si la facture est parfaitement identique au devis, et si le devis a été établi de façon détaillée, un simple total hors taxe, puis toutes taxes comprises, est suffisant sur la facture qui fera référence au devis.

Si des pièces ont été changées par le réparateur, conservez-les. C'est votre droit. Elles pourront être utiles en cas de litige. En effet, par la suite, s'il existe un doute sur la réelle nécessité de ce changement de pièce, vous pourrez les présenter à un autre réparateur ou à un expert. Elles vous seront utiles en cas de litige. Si jamais vous décidez de ne pas conserver les pièces, vous devrez signer une décharge au réparateur. Ne laissez jamais le dépanneur s'en aller avec vos anciennes pièces sans n'avoir rien signé. En effet, pour ne pas laisser de traces de leur arnaque, certains dépanneurs essayent de se soustraire à cette obligation.

Bien souvent, les dépanneurs à domicile vous proposent « généreusement » une grosse réduction si vous payez tout de suite en liquide. Il est absolument déconseillé de le faire, notamment parce que le travail au noir est interdit en France et puni par la loi, mais aussi parce que vous n'aurez pas de facture, et donc plus aucun recours. Evitez aussi de régler par carte bleue, en tout cas, ne donnez pas les numéros de votre carte et le cryptogramme qui se trouve au dos. Si vous avez à faire à des escrocs, ils ne se limiteront peut-être pas à débiter le montant dû. Préférez donc le paiement par chèque.

Pour mieux faire passer la facture au moment de payer, certains dépanneurs peu scrupuleux vous proposent, sans vous le dire clairement, de frauder les assurances. Par exemple, pour une ouverture de porte, le serrurier va vous conseiller de cocher la case « perte de clé » ou « tentative d'effraction », afin de vous faire rembourser par votre assurance. Sachez que c'est vous qui serez déclaré responsable (et non le dépanneur), si la fraude est découverte !


Que faire en cas d'arnaque

Le réparateur de l'entreprise de dépannage à domicile vient de quitter votre logement et vous venez de vous rendre compte que vous vous êtes fait arnaquer.

Une fois l'intervention terminée, il est encore temps de se retourner contre l'entreprise en cas d'infraction, mais les solutions sont relativement maigres. Il est fortement déconseillé de faire opposition au chèque, car ce genre d'opération n'est autorisé juridiquement qu'en cas de perte, vol, ou utilisation frauduleuse, et l'artisan pourrait se retourner en justice contre le client qui a fait opposition sur le chèque qu'il a pourtant signé.

Si la facture est « salée », la contestation est difficile car les prix sont libres. Il faut alors démontrer que le professionnel n'a pas respecté toutes ses obligations : ordre de réparation non remis, en infraction avec la réglementation, facturation de temps de main-d’œuvre non effectué, non-respect de la loi sur le démarchage à domicile, …

Envoyez ensuite une lettre recommandé avec Accusé de Réception à l'entreprise, où l'on explique le préjudice subi et exige une indemnisation sous quinze jours, voire une annulation du contrat de vente, sous peine de poursuites judiciaires.

Si le professionnel ne veut pas entendre raison, vous pouvez le signaler à la DGCCRF (au numéro de téléphone 39.39 du lundi au vendredi 8h30-19h) qui enregistrera votre plainte et pourra enquêter sur les pratiques de l'entreprise concernée. Vous pouvez également contacter le syndicat rattaché à la profession de l'entreprise auteur de l'arnaque. Ces syndicats n'apprécient pas du tout ce genre de méthodes qui décrédibilisent beaucoup leur profession.


Un exemple concret pour terminer !

Nous avons décidé de vous montrer comment les entreprises peu scrupuleuses usent de subterfuges. Ci-dessous le cas d’une dame de 78 ans (dont nous avons masqué les coordonnées) qui nous a contacté après s’être fait arnaquer par une entreprise qui a sévie pendant de nombreuses années sur Paris, Lyon et Marseille avant d’être (enfin !) condamnée. Compte tenu de notre présence sur les forums notamment pour conseiller les consommateurs, désemparée, elle s’est tournée vers nous pour obtenir des conseils et nous a envoyé ses documents.

Dans le cadre d’un remplacement de chauffe-eau, la personne a payé plus de 2.700 euros pour un simple chauffe-eau de gamme « blindé », sachant qu’après le départ de l’entreprise, la porte de toilette ne fermait plus (le voisin de la dame a dû couper un angle de la porte !). Vous noterez sur le bon d’intervention, la subtile mention « je demande l’intervention en urgence » !

  



Et la réponse tout en finesse de la société, suite au courrier de la cliente, dénigrant au passage ses confrères (qui ne seraient pas assez rapides ! ou n'auraient pas les moyens de faire de la publicité), qui fait une remise commerciale de 542 euros par chèque (quelle sollicitude compte tenu du prix initiale de la prestation !) afin de calmer les ardeurs du consommateur mécontent : attention, le fait d’accepter le chèque stoppe tout recours par la suite !


  



Pour information, en septembre 2011, l'entreprise « Garnier Père et Fils » a été condamnée par le tribunal correctionnel de Paris à 150.000€ d'amende pour des pratiques commerciales trompeuses. Le gérant a reconnu que 5 millions d'euros avaient été consacrés à la publicité sur un chiffre d'affaires de 8 millions d'euros en 2010 ! Et que la mention « Père et Fils » pouvait « mettre en confiance » le consommateur. Ces sociétés abusent de noms qui invoquent une proximité, un côté artisanat local, alors qu'ils ne sont même pas de l'arrondissement, voire même du département. Un investissement énorme en publicité (près de 70% du C.A. !), payé par les nombreux consommateurs qui ont eu le malheur de faire appel à cette société ! (source : http://www.20minutes.fr/paris/838560-depannage-urgence-note-trop-salee).


N'hésitez pas à nous faire suivre vos factures si vous pensez vous être fait abuser ou à laisser un commentaire ci-dessous.

Frisquet Hydroconfort Condensation Visio (A4AJ20020) versus Viessmann Vitodens 222-W (B2LA049) !

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A notre droite, la chaudière à condensation murale « Frisquet Hydroconfort Condensation 20kW Visio » (réf. A4AJ20020). A notre gauche, son équivalence chez Viessmann avec la « Vitodens 222-W 26kW » (réf. B2LA049). Toutes deux d’excellentes chaudières gaz à condensation avec ballon inox. Néanmoins, à l'heure du choix pour leur nouvelle installation de chaudière, nos clients nous posent alors bien souvent la « fameuse » question : « laquelle est la meilleure !? ».


Chez ELYOTHERM, en tant qu'installateur partenaire Frisquet et Viessmann, nous installons et maintenons au quotidien chez nos clients ces deux modèles de chaudière à condensation. Mais il reste difficile de donner une recommandation ou un avis sans avoir à rentrer précisément dans les différences techniques (très obscures pour le particulier), et dans tous les cas, de conseiller plus l’une que l’autre. Car au final, ces deux chaudières fourniront globalement la même satisfaction client tant en terme de robustesse que d'économies d'énergie, à de très faibles différences suivant les installations.

Nous avons néanmoins essayé de vous réaliser un comparatif objectif afin que vous puissiez prendre une décision en toute connaissance de cause.

Tout d'abord, nous souhaitons attirés votre attention sur les avis consommateurs trouvés ici où là sur les forums internet, et qui donnent une vision totalement erronée et biaisée de la réalité terrain en matière de chaudière gaz. Ainsi si prenons l'exemple de la marque Viessmann (environ 11.000 personnes dont près de 2.000 en France), produisant donc bien plus de chaudière que Frisquet (environ 400 personnes), celle-ci peut probablement, compte du nombre de produits installés, recueillir bien plus d’avis négatifs, commentaires qui généralement, après analyse, relèvent plus d’une mauvaise installation du produit (ne respectant les règles de l’art et les exigences fabricant), d’un défaut de conseils auprès du client (ex. problème de calcaire, de débit d'eau chaude), d’un défaut d’entretien (pourtant obligatoire !), ou tout simplement d’un mauvais usage du matériel/installation. Donc avant toute chose, pour un faire un choix, il ne faut surtout pas « tomber » dans le piège des avis internet, ne pas se laisser influencer, et impérativement ramener tous ces avis au nombre total de produits vendus et installés, et à des données techniques concrètes ! Viessmann est aussi présent sur la technologie de la chaudière à condensation depuis presque 20 ans quand par exemple Frisquet a seulement démarré il y a 10 ans environ. Ainsi, quand vous lisez 5, 10, ou quand bien même 50 personnes qui se « plaignent » sur un produit Viessmann installé rien qu’en France à plus de 80.000 exemplaires (ex. la Vitodens 333-F), où sont passés tous les autres clients satisfaits ! Il est donc normal que sur la masse vous puissiez statistiquement lire plus de mécontents … sans parler surtout des faux avis de concurrents ! Si ces chaudières étaient si « mauvaises », croyez bien que ça ferait longtemps que la marque n’existeraient plus (les professionnels n’étant pas assez fous à continuer de poser des chaudières qui vont leur causer ensuite des problèmes et leur faire perdre de l'argent avec les déplacements de maintenance compris en illimité dans nos contrats d'entretien !) et ne garantirait pas 10 ans le corps de chauffe en inox.

Ainsi, nous constatons bien au quotidien avec l’entretien des chaudières de nos clients que toutes les marques de chaudières (en restant néanmoins sur une qualité moyenne à haut de gamme), ramenées au nombre, ont exactement le même taux de pannes. Bien souvent l’image d’une marque de chaudière sera aussi renforcée (ou détériorée) par la capacité de fournir un service de maintenance performant (rapidité, disponibilité des pièces, …).

Quoi qu’il en soit, nous avons donc décidé de réaliser ci-dessous une comparaison objective de la qualité et des performances de ces 2 modèles, basée uniquement sur les données techniques communiquées par les fabricants. Vous pourrez ainsi essayer de vous faire votre propre opinion. A nouveau, même si la chaudière Viessmann 222-W se distingue sur de nombreux points, la chaudière Frisquet Hydroconfort Condensation Visio, légèrement plus chère,  reste aussi un excellent choix pour remplacer votre chaudière vieillissante ou pour une nouvelle installation, en choisissant dans tous les cas un installateur sérieux, ainsi qu’un mainteneur professionnel agréé. Même une Rolls-Royce ou une Ferrari rouleront beaucoup moins bien si vous les faites réviser par un garagiste incompétent …

N’hésitez pas à nous soumettre vos questions via les commentaires ci-dessous si vous hésitez encore entre une Frisquet ou une Viessmann. Bonne lecture et analyse !


CARACTÉRISTIQUES
FRISQUET
Hydroconfort Condensation 20kW Visio

A4AJ20020
VIESSMANN
Vitodens 222-W 26kW

B2LA049
Puissance chauffage20kW26kW
Rendement PCS107,96%107,2% (certifié)
Réglage puissance maxibi-commutable (14 ou 20kW)Variable (de 20 à 90%)
Modulation puissance5 à 14kW ou 5 à 20kW4,7 à 23,7kW
Matériau corps de chauffe (1)Inox MolybdèneInox Molybdène Titane
Nombre de circuits chauffage maxi1 à 31 à 3
Contrôle de combustion (2)Système READSystème LAMBDA Procontrol
Pertes à l'arrêt à ΔT=30K120W78W
Puissance des auxiliaires
(hors circulateur)
5,7W4,2W
Régulation native (3)Thermostat d'ambiance
(option sonde extérieure : +233€HT)
Sonde extérieure
(option commande déportée Vitotrol : +142€HT)
Eau Chaude Sanitaire (ECS)Ballon inox 80LBallon inox 46L
Type de production (4)Serpentin
(ne dispense pas d'un traitement d'eau)
Système de charge
Débit ECS (5)20L/min
(avec EF en entrée à 15°C - ΔT25°)
18L/min
(selon norme EN13203 - EF à 10°C - ΔT30°C)
Régulation T° ECS (6)RTA (dispositif externe manuel)Electronique intégrée
T° maxi ballon ECS64°C90°C
Constante de refroidissement ballon0,293 (1055Wh/jour)0,57 (1180Wh/jour)
Pression maxi de service7 bar10 bar
Groupe de sécuriténon fourni (externe)intégré
Vase d'expansion sanitaire (7)non fourni (externe)option (intégré à la chaudière)
Circulateur chauffage (8)3 vitesses fixesVitesse variable - Electronique Class A
DimensionsL805xP481xH1017mm - 178kgL600xP480xH900mm - 109kg
Recul du fabricant en condensation20051992
Garantie constructeur5 ans
(sur corps de chauffe, circulateur, vase d'expansion)
10 ans
(sur corps de chauffe)
FabricationFranceFrance et Allemagne
MaintenanceService constructeur ou mainteneurs agréésMainteneurs agréés
Certification acoustiquenonoui
Fumisterie
Ventouse horizontale Ø60/1004,7m
Ø80/12511,7m
Ventouse verticaleØ60/100n/a
Ø80/12511,7m
TubageØ60/100n/a
Ø80/12511,7m
Ventouse horizontale Ø60/10012m
Ø80/12515m
Ventouse verticaleØ60/10012m
Ø80/12515m
TubageØ60/10020m
Ø80/12527m
Prix Public4.260€HT3.875€HT
Avantages / InconvénientsLes +
• production ECS sur serpentin
• thermostat modulant de série

Les -
• encombrement / poids importants
• sonde extérieure optionnelle
• peu de recul sur la condensation
• tubage en Ø80/125 (+ cher)
• puissance bi-commutable
Les +
• inox titane
• garantie 10 ans / +20 ans de recul
• sonde extérieure de série
• faible encombrement
• puissance chauffage réglable
• faibles pertes à l'arrêt / en veille

Les -
• nécessite une eau de qualité
• pas de boitier d'ambiance de série
Remarques :

(1) Le molybdène améliorent la tenue dans la plupart des milieux corrosifs, notamment acides, et accroît la stabilité des films de passivation. Le titane évite l'altération des structures métallurgiques lors du travail à chaud, en particulier lors des travaux de soudure comme durant certaines étapes de fabrication de l'échangeur de chaleur, où il prend la place du chrome pour former un carbure de titane (TiC) avant que ne se forme le carbure de chrome Cr23C6 préservant de ce fait le caractère inoxydable de l'acier.

(2) Plus d'info : système Frisquet READ - système Viessmann Lambda Pro Control
comment optimiser la condensation d'une chaudière).

(4) Attention au calcaire et au limon circulant dans l'installation. Même une production ECS sur serpentin réclame un traitement d'eau adéquate (adoucisseur) en cas d'eau particulièrement calcaire (plus d'info : chaudière sensible au calcaire).

(5) L'eau froide entrant dans le ballon lors d'un sous-tirage d'eau chaude est de l'ordre de 10°C en hiver. La norme EN13203 caractérise le débit d'eau chaude qu'une chaudière peut assurer en continu pour un ΔT de 30°C (élévation de l'eau de 10°C à 40°C). Attention donc : un débit donné pour un ΔT de 25°C sera forcément plus important que pour un ΔT de 30°C (ne pas se fier à la taille du ballon !).

(6) RTA = Régulateur de Température Automatique. L'eau chaude sanitaire est régulée grâce à une vanne thermostatique réglée manuellement.


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