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Channel: Le blog Plomberie | Chauffage | Energies Renouvelables - ELYOTHERM
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Vitoladens 300-C modulante : Viessmann apporte la modulation de puissance au fioul domestique !

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La nouvelle chaudière condensation fioul hautes performances de Viessmann (série 300), la « Vitoladens 300-C » (type J3RA), s’équipe d’un brûleur modulant (de 1 à 2,9) développé entièrement en interne par la société à Allendorf en Allemagne.  Ce brûleur à flamme bleue est équipé d’une pompe modulante avec moteur haut rendement à aimant permanent. La pression d’alimentation varie ainsi de 5 à 23 bars pour maintenir un rendement optimum sur une large plage de modulation de 45 à 100%.


La nouvelle Vitoladens 300-C avec brûleur modulant propose encore plus d'économies d’énergie dans le cadre de travaux de remplacement de son ancienne chaudière fioul, un marché qui représentait encore plus de 50.000 chaudières en 2013. Grace à la modulation, la réduction de la consommation de fioul représente annuellement un gain d’environ 8 à  10% d’économies par rapport à une chaudière fioul condensation disposant d’un brûleur « 1 allure » : c’est ainsi seulement 3 cycles de fonctionnement par heure au lieu de 10 pour une solution 1 allure de même puissance, la réduction de la consommation des auxiliaires électriques, et la diminution des imbrûlés au démarrage. En adaptant automatiquement la puissance en fonction des besoins climatiques du moment,  c’est un brûleur très silencieux avec moins de démarrages donc moins d’usure !

Principaux avantages de la Vitoladens 300-C :
  • larges plages de puissances allant de 10,3kW à 28,9kW : chaudière parfaitement adaptée en rénovation comme dans le neuf grâce à sa plage de modulation de 1 à 2.9, elle peut répondre tout type de besoin de chauffage et de production d’ECS.
  • ultra-performante : la Vitoladens 300-C affiche un rendement global annuel allant jusqu'à 105% sur PCI  (98% sur PCS).
  • alimentation fioul simplifiée : alimentation fioul monotube (seule une conduite passe de la cuve au brûleur), une alimentation bi-tube restant compatible grâce à l’utilisation d’un filtre adéquate.
  • installation facilitée : chaudière toute équipée et prête au montage avec un filtre fioul et purgeur air/fioul livrés de série.
  • ne nécessite pas de fioul spécial : fonctionne avec du fioul domestique ordinaire (1000 ppm de soufre).
  • existe en version ventouse ou cheminée (tubage nécessaire).
  • régulation sur température extérieure de série : simple d’utilisation, la régulation Vitotronic 200 KW6B est livrée avec la chaudière, au choix avec une sonde de température extérieure filaire ou radiofréquence (pour un placement idéal du capteur), avec possibilité de commande à distance via écran tactile ou smartphone.
  • mise en service et réglages optimums : plus besoin de se « salir les mains », le tout se fait à travers la régulation intuitive sans aucune intervention manuelle sur le brûleur.

Déjà disponible pour un prix public indicatif à partir de 6.682€HT (hors installation). N’hésitez pas à nous consulter pour une offre de prix gratuite pour l'installation d'une Viessmann Vitoladens 300-C.


Focus : qu’est-ce que La modulation de puissance avec le fioul domestique ?

Les brûleurs des chaudières fioul sont majoritairement des brûleurs à une ou 2 allures, la 2ème allure étant à 70 ou 80 % de la première allure. Jusqu'ici réservés aux chaudières gaz, les brûleurs modulants équipent désormais des modèles fiouls domestique pour répondre aux exigences d’efficacité énergétique (réduction des émissions de CO2), pour s’adapter à la réduction des besoins thermiques en chauffage de plus en plus faibles dans des maisons de mieux en mieux isolées tout en conservant une puissance ECS élevée, et pour réduire les émissions de NOx (Directive Eco conception). Le brûleur modulant est ainsi plus compact, plus silencieux, moins polluant, et plus économe.

Sur les appareils à condensation, le brûleur modulant s’ajuste en permanence aux besoins réels en chaleur. Les cycles de fonctionnement sont considérablement allongés, les rendements bien meilleurs et les économies mesurables tout comme la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

source : SPM

Les fabricants développent des brûleurs fioul modulants selon 3 techniques :
  • une pulvérisation classique avec un gicleur associée à une pompe modulante,
  • l’évaporation du fioul dans une chambre de pré-mélange par le principe de la flamme froide : la combustion devient partiellement ou totalement indépendante de la qualité de pulvérisation.
  • utilisation d’autres types de gicleurs : rotatifs (atomiseurs), à fluide auxiliaire, à ultrasons, effervescent, à pré mélange …

La première technique est pour le moment la plus présente sur le marché avec Viessmann (ou De Dietrich / Oertli avec un brûleur développé par SPM). Outre un fonctionnement plus robuste, le brûleur modulant par variation de pression de la pompe d’alimentation présente l’avantage de conserver un système de pulvérisation (gicleur) bien maîtrisé par les professionnels. Les produits proposés par les fabricants répondent aussi bien aux exigences du neuf qu’à la rénovation efficiente. Les technologies par pompe modulante assurent un rendement maximum en fluctuant sur une plage de 40 à 100%. Les  émissions de NOx de ces brûleurs fioul modulants diminuent en fonction de la puissance délivrée. Elles sont inférieures à 90 mg/kWh sur toute la plage de puissance.

Les brûleurs recourant à l’évaporation du fioul flamme froide varient quant à eux de 25 à 100% et peuvent atteindre une puissance de seulement 3kW ! On utilise un chauffage électrique à 320°C pour l’évaporation du fioul au démarrage. On homogénéise ensuite le fioul vaporisé grâce à une auge rotative. Enfin vient ensuite l’allumage avec utilisation d'une partie des gaz de combustion pour maintenir à 380°C la chambre de vaporisation.


Le broyeur alimentaire pour évier de cuisine : simplifiez-vous la vie en réduisant les déchets !

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Les déchets alimentaires sales, malodorants et non hygiéniques ne sont plus de mise dans une cuisine moderne. Un broyeur d'évier, appelé aussi broyeur de cuisine ou broyeur de déchets alimentaires, est un appareil que l’on installe généralement sous l'évier de la cuisine et qui permet de broyer les déchets organiques afin de pouvoir les évacuer de chez vous en quelques secondes avec de l’eau par le réseau d’évacuation des eaux usées : les déchets broyés ne font que quelques millimètres et ne peuvent donc pas boucher la canalisation. Le broyeur alimentaire pour un usage domestique s’installe à la place de la bonde de l’évier et se raccorde à l’évacuation existante. Ainsi, fini les problèmes de poubelles malodorantes !


Les broyeurs alimentaires sont plus utilisés dans certains pays que d’autres : les broyeurs d'éviers sont par exemple très largement utilisés en Amérique du Nord, en Grande-Bretagne, en Suède, au Japon et en Chine. Ainsi, c’est principalement aux Etats-Unis (où le premier broyeur y fut inventé en 1927 par John W. Hammes, fondateur de la marque leader dans les broyeurs alimentaires à savoir « In-Sink-Erator Manufacturing Company ») où l’on trouve le plus de broyeurs avec plus de 60% des cuisines qui en sont équipées, certaines villes obligeant même leur utilisation pour leur permettent de réduire le ramassage des ordures ménagères. En Grande-Bretagne, les broyeurs sont subventionnés par certaines villes et environ 10% des cuisines en sont équipées. En France, bien qu’il fut tester et même recommandé par l’état dès 1950, ils ne se développèrent malheureusement guère, hormis chez quelques rares « connaisseurs », des étrangers installés dans notre pays, et pour des cuisines industrielles. Mais des études ont montré que l'implantation et le développement des broyeurs dans un pays a toujours pris du temps afin de vaincre certains préjugés.


Près de 25% des ordures ménagères sont des déchets alimentaires.

Or ce type de déchets s’avarie très rapidement, tout particulièrement dans une cuisine à température ambiante, entraînant odeurs, bactéries, insectes, … qui peuvent devenir de véritables problèmes à l’intérieur comme à l’extérieur de l’habitation. Régulièrement, il faut réinstaller des sacs poubelles et emmener les autres au local poubelle ou à la poubelle extérieure. Pourtant, jeter simplement à la fin d’un repas le fond des assiettes (croûtes de fromage, os de poulet, pelures d’orange …) ou les déchets de découpe des légumes dans son évier et laisser le broyeur tout déchiqueter et évacuer le tout en quelques secondes sans risquer de boucher son évier, permet de réduire voir supprimer tous ces inconvénients. De plus, alors que le compostage de certains déchets végétaux peut apporter de précieux avantages pour le jardin, il faut savoir que la plupart des déchets alimentaires ne conviennent pas à cette opération : les déchets protéiques tels que la viande, le poisson ou les produits laitiers, ainsi que la plupart des aliments cuisinés, pourrissent plutôt qu‘ils ne se transforment en compost, au risque d’attirer les rongeurs et de présenter des risques pour la santé et l’hygiène publique.


Avantages

Un broyeur de déchets dans la cuisine :
  • est très facile à utiliser : il suffit d’ouvrir le robinet d’eau froide, de mettre l’appareil sous tension et d’introduire progressivement les déchets alimentaires dans la bonde de l’évier, et ce pendant que quelques secondes.
  • est sûre : sans lames ni couteaux accessibles par l’utilisateur, seul un disque rotatif en acier inoxydable muni de masselottes projette les aliments contre une solide couronne fixe de la chambre ; les déchets sont broyés en toute sécurité et réduits facilement en fines particules puis sont ensuite évacués en suspension par le tuyau normal de vidange des eaux usées.
  • est silencieux : avec des modèles de qualité, grâce à la fixation à l’évier par silentblocs, le moteur spécial du broyeur et la conception globale de l’appareil (super isolation phonique) garantissent un fonctionnement étonnamment silencieux.
  • permet de réduire les mauvaises odeurs, les germes et la présence d'insectes : stocker des déchets alimentaires dans une cuisine peut également des problèmes au niveau de l’hygiène ; le poisson, la viande et les produits laitiers peuvent rapidement s’abîmer à température ambiante, entraînant alors des odeurs de poubelle très nauséabondes et une prolifération de microbes et d’insectes ; déplacer les déchets alimentaires dans une poubelle à l’extérieur de la cuisine éloignera les odeurs désagréables mais ne résoudra pas des problèmes plus importants liés au stockage des ordures, car si le ramassage des ordures ménagères n’est pas quotidien, celles-ci continueront d’attirer des animaux et insectes indésirables.
  • permet de réduire la quantité de déchets domestiques : réduire le nombre de sac de poubelles (un broyeur sauve 25% de déchets dans une poubelle) évite leur accumulation au coin des rues, leur ramassage étant une méthode coûteuse ; de plus, cela contribue aux problèmes actuels de pollution provoqués par les camions de ramassage, les usines d’incinération ; le fait de broyer les déchets dégage l’eau de ceux-ci ; or l’eau contenue dans les déchets organiques représente environ 80% de leur masse ; les broyeurs permettent donc de véritablement réduire le volume de déchets alimentaires dont se débarrasse chaque foyer.
  • permet de réduire la contamination bactérienne : lorsque les déchets organiques sont déversés dans les décharges, bactéries et autres organismes nocifs s’infiltrent dans la terre et contaminent les nappes phréatiques ; l’éradication des lieux propices au développement des rongeurs, insectes et autres nuisibles améliore aussi les conditions sanitaires des quartiers.
  • apporter gratuitement des bactéries et des matières organiques : les fines particules de déchets qui résultent du broyage sont facilement gérées par l’action biologique de la station d’épuration, de la fosse septique et/ou de l’environnement.
  • permet de réduire l'essence utilisée par les camions poubelles : moins de sacs à ramasser, c’est aussi moins de tourner de ramassage, moins de temps d’arrêt (moteur tournant) des bennes à ordures ; la réduction de la quantité d’ordures ménagères dans la rue entraîne une réduction de la pollution.

Inconvénients

Cependant, le broyeur d'évier :
  • prend un peu de place sous l'évier : un broyeur de capacité moyenne mesure environ 37cm de haut et 18cm de diamètre.
  • consomme de l'électricité et de l'eau : pour broyer les déchets, on alimente électriquement un moteur, et pour les évacuer, on fait couler de l’eau.
  • ne peut pas toujours accepter tous les déchets (notamment suivant la puissance du broyeur) : les épluchures des légumes avec des fils (céleri, rhubarbe, asperges, artichauts, …) peuvent s'enrouler et se prendre le siphon et les tuyaux d'évacuation, formant ainsi un bouchon (il faut préférer des modèles avec des disques crantés qui permettent de recevoir les produits filandreux) ; les gros noyaux tels ceux des pêches, des avocats, …, ou les gros os (comme celui d’une côte de bœuf) sont à proscrire des broyeurs de faible puissance ; enfin, les liquides graisseux qui peuvent se solidifier lorsqu'ils refroidissent ne doivent pas être évacué dans l’évier au risque de boucher les évacuations.

Mais globalement, de nombreuses études scientifiques menées sur plusieurs dizaines d’années et dans différents pays ont pu démontrer l’intérêt écologique du broyage des déchets. En réduisant le volume total de déchets, les utilisateurs de broyeurs d’éviers apportent une petite contribution économique et environnementale au problème croissant que représentent le transport et l’élimination des déchets


Chez elyotherm, nous proposons exclusivement à nos clients et installons les broyeurs alimentaires les plus vendus dans le monde, à savoir les produits « InSinkErator », inventeur du broyeur de déchets alimentaires et qui bénéficie de plus de 85 ans d’expérience. Aux Etats-Unis, plus de 80% des habitations neuves sont équipées d’un broyeur qui de 3 fois sur 4 est fabriqué par InSinkErator (un broyeur installé toutes les six secondes dans le monde !).



Comparez bien les produits avant de vous équiper ! Un broyeur alimentaire InSinkErator est :
  • performant : le moteur à induction du broyeur, équipé de paliers lubrifiés en permanence, a été conçu exclusivement pour les besoins de l’appareil ; il dispose d’un couple élevé qui garantit un fonctionnement silencieux et un rendement soutenu quelle que soit la charge ; tous les broyeurs sont équipés d’une chambre de broyage spacieuse permettant l’introduction rapide et aisée de gros volume de déchets alimentaires ; les masselottes en acier inoxydable tournant à 360° améliorent le résultat de broyage et confèrent une protection maximale contre les risques de blocage, avec pour certains modèles, la présence d’un inverseur automatique qui garantit une usure uniforme de la couronne de broyage et une longévité maximale de l’appareil.
  • robuste : les broyeurs InSinkErator sont conçus et fabriqués conformément aux normes les plus sévères, sont tous équipés d’une protection contre la surchauffe ; ils n’exigent aucun entretien ; les pièces bénéficient d’une garantie de 2 à 6 ans en fonction du modèle ; des matériaux solides et de faible poids, notamment de l’acier inoxydable, sont le garant d’une performance et d’une fiabilité remarquables.
  • facile à installer : le système de montage exclusif quick-lock facilite le raccordement à l'évier ; chaque broyeur est livré avec un système de fixation prévu pour un évier standard d’une épaisseur normale (20mm maximum) avec une bonde de 90mm de diamètre. Pour les éviers spéciaux (à petite bonde de 60mm de diamètre, plus épais), des accessoires de raccordements sont disponibles.
  • compact : la chambre de broyage et le moteur ont une forme et une conception optimale afin de permettre de laisser suffisamment d’espace de rangement sous l’évier.
  • disponible selon une large gamme de modèles : InSinkErator propose une gamme de 6 modèles domestiques, chacun équipé d’options différentes ; Plusieurs dispositifs de mise en route sont disponibles (interrupteur mural classique, interrupteur pneumatique, interrupteur radio commandé évitant le percement du plan de travail, bouchon magnétique « Cover Control »).


Les prix pour l’installation d’un broyeur alimentaire s’échelonnent d’environ 500 euros à près de 1.500 euroHT pour le modèle le plus haut de gamme, suivant la complexité d’installation et les accessoires nécessaires. Contactez-nous pour un devis gratuit pour l'installation d'un broyeur alimentaire InSinkErator.




Entretien annuel des chaudières : le seuil limite de monoxyde de carbone (CO) ambiant abaissé à 10 ppm !

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contrat d'entretien chaudière gaz fioul bois lyon 69

Avec une centaine de décès en moyenne par an, le monoxyde de carbone (CO) reste encore la première cause de mortalité accidentelle par émanation toxique en France, et ce malgré de nombreuse campagnes de sensibilisation du public chaque année !


C’est pourquoi l’arrêté du 15 septembre 2009 relatif à l'entretien annuel obligatoire des chaudières (gaz / fioul / bois) dont la puissance nominale est comprise entre 4 et 400 kilowatts vient à nouveau d’être mis à jour pour une application à partir du 1er Juillet 2014. Dorénavant, le seuil mesuré de CO dans l’air ambiant par la société d’entretien et de maintenance de la chaudière démarre à 10 ppm (et non plus à 20 ppm), seuil donnant obligation d’alerte à l’usager qu’il y a une anomalie avec son installation de chauffage.


Car entre le 1er septembre et le 31 mars 2012, ce sont encore 3.277 personnes qui ont été exposées à des émanations de CO (source : Ministère des Affaires sociales et de la Santé). Pourtant, certains symptômes annonciateurs d’une intoxication au monoxyde de carbone existent. Maux de têtes, nausées et vomissements sont notamment les premiers signes qui doivent alerter. Bien identifiés, ils permettent de réagir rapidement et d’éviter le pire.

Pour rappel, l’entretien annuel des chaudières dont la puissance est comprise entre 4 et 400kW doit comporter la vérification de la chaudière, le cas échéant son nettoyage et son réglage, la fourniture de conseils sur le bon usage de la chaudière en place, les améliorations possibles de l'ensemble de l'installation de chauffage et l'intérêt éventuel du remplacement de celle-ci, visant à réduire les consommations d'énergie et les émissions polluantes de l'installation de chauffage (découvrez les principales opérations d’entretien d’une chaudière gaz ou fioul)

Que se passe-t-il dorénavant si le taux de CO mesuré est supérieur au seuil limite (extrait de l’arrêté du 15/09/2009 mis à jour au 30 juin 2014) ?
  • si une teneur en CO est mesurée avec un taux entre 10 ppm et 50 ppm, la situation est estimée anormale et la personne chargée d'effectuer l'entretien doit obligatoirement informer l'usager que des investigations complémentaires concernant le tirage du conduit de fumée et la ventilation du local chaudière sont nécessaires. Ces investigations peuvent être réalisées au cours de la visite ou faire l'objet de prestations complémentaires par un professionnel du chauffage.
  • si la teneur en CO mesurée est supérieure ou égale à 50 ppm, la situation met en évidence un danger grave et immédiat (DGI) et il y a injonction faite à l'usager par la personne chargée d'effectuer l'entretien de maintenir sa chaudière à l'arrêt jusqu'à la remise en service de l'installation dans les conditions normales de fonctionnement.

Pour l’entretien de votre chaudière, faites appel à des sociétés agréées par le fabricant de votre chaudière, en évitant au possible les grosses structures de maintenance où vous n’êtes souvent qu’un numéro de contrat d’entretien ! Pour rappel, lorsque vous êtes en copropriété, le syndic ne peut vous obliger à rester dans un contrat d’entretien collectif, vous laissant ainsi la possibilité de choisir une société de maintenance sérieuse !

Frisquet Hydromotrix Compact : une chaudière qui s’insère facilement dans votre cuisine

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Pour ceux qui souhaitent remplacer leur chaudière gaz en évacuation cheminée ou VMC gaz, mais qui ne disposent que de peu de place notamment en largeur, installer une chaudière basse température Frisquet est souvent compliqué.


Les chaudières en place, souvent de marques Saunier Duval, ELM Leblanc, ou Chaffoteaux, mesurent généralement de 40 à 45cm de large, et se retrouvent bien fréquemment « coincées » entre les meubles de cuisine ou un mur. Or la chaudière Frisquet Hydromotrix Evolution 25kW Visio « classique » prend plus de 49cm en largeur rendant assez difficile son installation.

Pour remédier à ce problème de dimensions, le fabriquant français vient de lancer sa chaudière Hydromotrix Evolution en version « compact » destinée au remplacement en milieu urbain.

De dimensions réduites (largeur 407 x hauteur 793 x profondeur 438mm), les mensurations de cette chaudière sont ainsi compatibles avec celles des marques ELM (base GLM5, GLM7), Chaffoteaux (base Celtic) ou Saunier Duval (base Themis 223) en intégrant de série des tubes inox semi-rigides qui permettent de s’adapter sur les anciennes tuyauteries.

La chaudière Frisquet Hydromotrix Compact 25kW est disponible en plusieurs versions, cheminée ou VMC, mixte (c’est-à-dire avec une production d’eau chaude sanitaire semi-accumulée sur serpentin cuivre) ou chauffage seul.
  • Réf. B4AO25000 : Frisquet Hydromotrix Compact Visio 25kW Mixte Cheminée
  • Réf. B4AO25010 : Frisquet Hydromotrix Compact Visio 25kW Mixte VMC Gaz
  • Réf. B4AO25050 : Frisquet Hydromotrix Compact Visio 25kW CS Cheminée
  • Réf. B4AO25060 : Frisquet Hydromotrix Compact Visio 25kW CS VMC Gaz

Totalement identique à sa grande sœur en termes de performances, elle présente toujours un rendement de 95%, soit un rendement supérieur à celui normatif minimal des chaudières condensation à 100% de leur puissance, avec un bas taux de NOx (une chaudière cheminée avec des taux de NOx classe 5 identique à une chaudière à condensation). Elle permet aussi le couplage d’une évacuation des fumées sur VMC gaz avec une bouche Frisquet BAZ Pilot, une solution idéale pour optimiser le rendement du logement sans rénovation lourde.

Chez ELYOTHERM, nous avons déjà eu l’occasion d’installer depuis quelques semaines cette nouvelle chaudière. Elle permet une pose plus simple, en étant livrée avec 2 gabarits de pose en fonction du modèle remplacé, et des tubes préformés en inox annelé pour se raccorder aux tubes existants de l’installation sans soudure.

Enfin, cette version garde la même facilité d’accès notamment pour l’entretien ou la maintenance : tous les organes de la chaudière sont positionnés vers l’avant de la chaudière. Par exemple, le vase d’expansion chauffage de 8L (suffisant pour une installation urbaine de la chaudière) est démontable par l’avant en desserrant seulement une seule vis.

En termes de prix, suivant la configuration retenue, il faut compter environ 2.600€TTC pour une installation complète par ELYOTHERM (fourniture + pose + certificat de conformité gaz obligatoire) d’une Frisquet Hydromotrix Compact avec contrat de maintenance 1 an inclus.


Adoucisseur : tout ce qu’il faut savoir sur l’eau adoucie !

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adoucisseur la vérité sur l'eau adoucie

Nous vous proposons de répondre aux 8 questions qui reviennent le plus souvent chez nos clients ou sur les forums internet concernant l’eau adoucie et les adoucisseurs, afin de rétablir certaines vérités !


Car malheureusement, beaucoup de désinformation est colportée, notamment par des personnes souvent mal attentionnées (comme des « vendeurs » uniquement d’antitartres - magnétiques - plus ou moins efficaces comme de vulgaires aimants à poser sur sa tuyauterie !), en tronquant par exemple les textes officielles pour les tourner à leur avantage.


Chez ELYOTHERM, sans parti pris et par expérience, nous proposons à nos clients depuis des années (en vente ou en installation) plusieurs solutions pour traiter les problèmes de calcaire à leur domicile (filtre à cartouche, antitartre par dosage, antitartre magnétique, adoucisseur …), chacune pouvant répondre à un besoin ou une situation bien précis.

Car dans tous les cas, un antitartre ne changera jamais la dureté d’une eau : uniquement un adoucisseur pourra y parvenir, et sera la seule solution en résidentielle permettant par exemple :
  • de protéger efficacement ses équipements de chauffage (voir article « chaudière et calcaire »), d'électroménager, ou sa robinetterie de salle de bains (ex. mitigeur thermostatique), dès que son eau est calcaire (dureté >25°f), sachant déjà que tous les fabricants de chaudière réclament normalement une eau aux alentours de 15°f pour garantir leurs produits.
  • d'abaisser la dureté de l'eau utiliser pour sa toilette au plus bas notamment dans le cas de certaines maladies (prurit aquagénique, eczéma, urticaire …).
  • ou d'obtenir tout simplement un confort supérieure tant en terme de bien être corporel, de simplification des corvées de nettoyage des sanitaires (parois de douche, carrelage, robinetteries), ou d'économies d'énergie ...


Attention, nous profitions de cet article pour apporter une petite précision : un « adoucisseur » au CO2 n’est pas un adoucisseur ! Ce dispositif usurpe (là encore pour tromper le consommateur !) le terme adoucisseur, et est à classer dans la famille des anticalcaires qui permettent de rendre simplement le tartre moins adhérant sur les surfaces, mais à nouveau qui ne changent en rien la dureté de votre eau !


1 - L’eau adoucie est-elle potable ?

L’adoucissement sur résines échangeuses d’ions fait partie des procédés reconnus par le Ministère de la Santé pour le traitement des eaux destinées à la consommation humaine.

Ainsi dans certaines agglomérations, l’eau très dure subit déjà un adoucissement partiel sur résines avant d’être distribuée dans le réseau public jusqu'à votre logement.

Par échange ionique, la composition de l’eau est modifiée. Elle échange son calcium et son magnésium contre du sodium. La référence de qualité retenue par la réglementation est de 200mg/l de sodium. En prenant l’exemple d’une eau dure dont le TH initial (Titre Hydrotimétrique : 1°f = 10mg de carbonate de calcium par litre) est de 30°f (comme à Annecy, La Rochelle, Mâcon, Montpellier ou Strasbourg), l’adoucissement à 8°f n’introduit que 100mg de sodium par litre. L’alimentation normale d’un adulte lui apporte 6.000mg de sel par jour ! Avec une simple tranche de jambon blanc, c’est déjà 400mg. Un régime « sans sel », entre 1.000 et 2.000mg. On constate donc bien que l’apport en sodium des aliments est d’environ 98% contre 2% d’apport résiduel dû à l’adoucissement.

A titre d’information, il faut savoir que l’eau de Badoit contient 150mg de sodium par litre et que celle de Vichy ou Saint-Yorre affiche un taux record de 1.700mg/l, des eaux minérales pourtant pas interdites de commercialisation !

Seuls pour des cas médicaux à régime hyposodés sévères, il est recommandé pour la cuisine et la boisson d’utiliser l’eau de distribution ou d’une eau en bouteille spécifique.

Enfin, une question souvent posée concerne l’effet du sodium apporté en remplacement du calcium et du magnésium, l’hypertension pouvant être aggravée par un apport excessif de sodium (Na+) en cas de déficience cardiaque congestive chronique, et comporter aussi des risques pour le nourrisson. Mais l’apport de sodium par l’eau n’est pas capable d’induire de l’hypertension dans la population générale : à nouveau, il a été estimé en moyenne en Europe à 2% (max 6%) de l’apport alimentaire en sel de sodium.


2 - Doit-on adoucir l’eau froide en maison individuelle ?

Rien n’empêche d’adoucir l’eau froide dans un logement individuel, bien au contraire. A partir du moment où cette eau est potable à l’entrée d’un adoucisseur en bon état de fonctionnement et correctement entretenu, elle le demeure à la sortie.

Car, bien que l’eau froide dépose moins de calcaire que l’eau chaude, l'eau froide gagne à être aussi adoucie puisque la plupart des appareils domestiques où l’eau est chauffée sont alimentés en eau froide ! Par exemple, les fabricants de lave-vaisselle le savent bien : ils intègrent tous et toujours un « mini » adoucisseur d’eau dans leurs machines.

Si le TH de l’eau est de 30°f, vous constaterez par exemple que l’intérieur du bol en inox du chien dont l’eau est changé tous les jours, qu’au bout de quelques mois, il ressemble à l’intérieur d’une bouilloire !


3 - L’eau destinée à la consommation doit-elle garder une dureté résiduelle ?

Le Code de la Santé Publique, article R1321-1 à 66, relatif à l’eau destinée à la consommation humaine, en conformité avec la Directive Européenne de 1998, ne présente aucune référence au TH, à la teneur en calcium ou en magnésium. Le guide de la maintenance du CSTB (Centre Technique du Bâtiment) indique même qu’une valeur repère de 8°f. La seule précaution essentielle est de veiller à faire contrôler régulièrement son installation par un professionnel qualifié.

Les sociétés distributrices d’eau mettent à la disposition des consommateurs des eaux de dureté très différente selon leur origine géographique et géologique. Certaines sont très douces, dans le Massif Central ou en Bretagne en particulier. D'autres sont au contraire très dures, dans le Nord ou dans les Alpes par exemple. Attention, ne vous fiez pas à une carte de France de la dureté des régions : un même département comme le Rhône peut avoir des eaux distribuées avec une dureté variant de 5 à 40°f !

Pour limiter les transferts métalliques en provenance des canalisations, la seule obligation est de veiller à ne pas délivrer une eau agressive ou corrosive (article 1351-55 du Code de la Santé Publique).

En fonction du confort et des économies qu’il en attend, le consommateur est totalement libre de traiter, à sa convenance, l’eau délivrée par la société distributrice. A savoir, le PH de l’eau de réseau, qui en mesure l’acidité ou l’alcalinité, se situe entre 6,5 et 9,0, et l’adoucissement ne le modifie quasiment pas.


4 - L’eau adoucie est-elle salée ?

Avec le chlorure de sodium (NaCl), plus communément appelé « sel » et utilisé notamment pour la cuisine, le goût « salé » provient du sodium.

Le sel est constitué de cations sodium (Na+) et d’anions chlorure (Cl-) qui s’assemblent par interactions électrostatiques en une structure périodique et symétrique formant des cristaux. Le chlorure de sodium est l’un des plus abondants minéraux de la planète : on estime ses réserves à 50 millions de milliards de tonnes, présentes à l’état solide (le sel gemme) dans le sous-sol ou en solution (l’eau salée) dans les océans.

Le chlorure de sodium joue un rôle essentiel pour tous les organismes vivants. En cuisine, le sel exalte le goût des aliments : les cations « sodium » stimulant les papilles et les anions « chlorure » produisant le goût salé. Or dans une eau adoucie, c’est la teneur en sodium qui augmente, alors que le taux de chlorures demeure inchangé. L’eau adoucie n’a donc pas plus un gout salé que l’eau du réseau ! Si le goût de sodium était perceptible, on pourrait dire tout au plus que l’eau est « sodée ».

Les sels régénérant utilisés dans les adoucisseurs sont des produits de qualité alimentaire d’une grande pureté (plus de 99,5% de chlorure de sodium : un sel de table en contient 95% ou plus), contrôlés et normalisé, et souvent certifié par un marquage NF.


5 - Un adoucisseur est-il un équipement polluant ?

L’utilisation d’un adoucisseur, vous permet de réduire les doses de lessives, de savons, d’adoucissant. Vous libérez donc moins de phosphates dans la nature qui iront polluer les rivières. De plus, la durée de vie de vos appareils ménagers est allongée car ils ne risquent plus de s’entartrer, et vous consommer moins d'énergie.

Les quantités de sel rejetées sont infimes : pour un TH ramené de 30°f à 8°f, c’est moins de 37g de sel qui sont rejetés à l’égout lors d’une régénération. Dans les normes européennes de rejets et des fosses septiques de références EN 12566-3, il est même expliqué que le branchement du rejet des adoucisseurs d’eau sur la fosse septique n’a pas d’effets négatifs sur la faune bactérienne. Le volume d’eaux usées que génère l’adoucisseur d’eau lors de sa régénération est lentement ajouté au flux de la fosse septique ce qui permet de ne pas avoir de problèmes de surcharge hydraulique. De plus, les ions calcium et magnésium extraits de l’eau du robinet ont un effet positif sur la structure du sol car l’eau riche en calcium s’infiltre et augmente la porosité des sols.

Reste cependant qu’un adoucisseur consomme de l’eau : environ 5m3/an pour une famille de 4 personnes avec une eau d’une dureté de 30°f. Mais là encore, dans le but de rejeter ensuite moins de phosphates dans la nature et de consommer moins d'énergie … Le bilan carbone d'un adoucisseur n'est donc pas si négatif que cela !


6 - Est-on en manque de minéraux avec de l’eau adoucie ?

Médecins, nutritionnistes et mères de familles le savent : un apport suffisant de calcium est indispensable à la santé humaine. Et pas uniquement pour la femme enceinte ou allaitante, et les enfants en période de croissance. Il est nécessaire tout au long de notre vie et particulièrement pour compenser la décalcification progressive due au vieillissement. Alors quoi penser de l’eau adoucie qui retire une partie de ce calcium (l’eau en sortie d’adoucisseur est totalement adoucie TH 0°f mais mélangée plus ou moins à l’eau du réseau pour former une dureté résiduelle souhaitée).

Il faut simplement savoir que des études ont démontré que les sels de calcium dissous dans l’eau de boisson ne sont que peu assimilés par l’organisme humain. Même chargée en calcaire, l’eau n’apporte qu’une faible partie du calcium nécessaire aux besoins des personnes. (source ASEES : « Intérêt pour la santé des minéraux de l'eau : Comparaison de la biodisponibilité du calcium d'une eau minérale bicarbonatée calcique et de produits laitiers frais par la méthode de double marquage isotopique stable - 1996 »).

C’est principalement le lait et ses produits dérivés (beurre, fromage, …), ainsi que de nombreux aliments tels que fruits et légumes secs, chocolat, poissons gras et de fruits de mer, abats, pain complet, qui fournissent l’essentiel du calcium assimilable par le corps humain.

Ainsi, le rôle de l’eau de réseau dans l’apport en calcium est tout à fait marginal. C’est d’ailleurs pour cette raison que l’on ne constate aucune carence calcique imputable à l’eau dans les régions où celle-ci est naturellement douce (ex. Massif Central). Le constat est le même pour le potassium et le magnésium. En fait, l’apport minéral des eaux est très faible par rapport à l’apport alimentaire et ne compte guère dans notre équilibre.


7 - L’adoucisseur favorise-t-il le développement de bactéries ?

Seule la stagnation de l'eau favorise la prolifération bactérienne. C'est une loi de la vie. Laissez séjourner de l'eau minérale dans une bouteille ouverte, au bout de quelques jours, cela devient un véritable  bouillon de culture.

Au contraire, dans un adoucisseur, l'eau circule quotidiennement. Les experts européens estiment ainsi que la prolifération des bactéries dans les appareils de traitement complémentaire de l'eau ne représente pas un risque pour la santé humaine. Toutefois, en cas de non utilisation prolongée (vacances par exemple), il est recommandé de déclencher une régénération dès son retour (manuellement ou de manière automatique pour les adoucisseurs de qualité disposant de cette fonction).

Par ailleurs, l'adoucissement de l'eau constitue un traitement préventif car, en évitant l'entartrage des canalisations et des ballons d'eau chaude, il protège contre certaines bactéries redoutables comme la légionellose qui trouve dans le tartre un ancrage idéal.

Enfin, certains adoucisseurs de qualité disposent de mise en asepsie régulière des résines par électro-chloration de celles-ci. 


8 - Doit-on faire entretenir un adoucisseur ?

Avec l'air, l'eau est l'élément le plus indispensable à la vie. L'adoucisseur, comme tout appareil de traitement d’eau, n'est donc pas un appareil anodin que l'on peut oublier sitôt installé. Dans un environnement électroménager où les automatismes sont de règle, l'utilisateur pourra avoir tendance à négliger un entretien dont l'importance et la fréquence sont devenues de plus en plus légères.

En ce qui concerne l'adoucisseur, dont l'automaticité et la localisation peuvent en faire oublier l'existence, il n'est pas certain que chacun se souciera du réapprovisionnement en sel régénérant ou du remplacement des cartouches de filtration. Comme ce défaut d'attention peut entraîner des dysfonctionnements, il est conseillé aux usagers « tête en l’air » ou ne voulant pas soucier de penser à l’entretien de leur adoucisseur de souscrire un contrat d'entretien régulier auprès de leur professionnel. Il est recommandé une visite annuelle pour les adoucisseurs domestiques et semestrielle pour les adoucisseurs collectifs ou industriels. Lors de cette visite, le professionnel vérifie l’état général de l’adoucisseur, désinfecte les résines, nettoie les crépines, filtres et injecteurs, contrôle et remplace les joints et les filtres, contrôle et ajuste au besoin la dureté résiduelle.


Pour terminer, nous vous proposons pour approfondir le sujet de consulter notre article « Comment bien choisir un adoucisseur» ou vous trouverez trucs et astuces, comment déterminer facilement la dureté de votre eau, des simulateurs pour savoir combien peut faire économiser un adoucisseur à l'année et son coût d'usage.

Viessmann Vitocal 300-A : une pompe à chaleur air/eau ultra performante et silencieuse !

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Nouveau design et performances accrues pour la pompe à chaleur air/eau Viessmann Vitocal 300-A, une des, voir la pompe à chaleur la plus silencieuse et performante au monde pour le logement résidentiel.


On ne remarquera pas seulement la nouvelle pompe à chaleur Vitocal 300-A pour son design moderne. Car au-delà de son spectaculaire design circulaire, avec son compresseur Inverter à injection de vapeur, la PAC Vitocal 300-A bénéficie maintenant d’un COP (Coefficient de Performance) jusqu’à 5,0 (A7/W35), et surtout d’une puissance acoustique maximale de seulement 54dB(A), soit 20db de moins que l’exigence de la certification NF PAC (100x moins) !


Flexible et silencieuse, la pompe à chaleur air/eau Vitocal 300-A est montée à l’extérieur du bâtiment et exploite l’air ambiant gratuit. Grâce à un ventilateur à courant continu optimisant le réglage de la vitesse de rotation, au compresseur modulant, à la vitesse de rotation réduite du ventilateur pendant la nuit, ainsi qu’à la conception optimisée de l’appareil avec un conduit d’aération à double flux, cette pompe à chaleur est extrêmement silencieuse avec un niveau sonore inférieur à 54 dB(A).


La pompe à chaleur réversible air/eau Vitocal 300-A peut être employée pour la construction neuve, mais est aussi particulièrement adaptée à la rénovation des maisons individuelles avec ses températures de départ jusqu’à 65 °C pour une température extérieure de -15°C et ses puissances de 10,5 et 13 kW. La Vitocal 300-A démontre parfaitement qu'il est possible de chauffer une maison même en hiver où l'air extérieur est froid pour fournir encore une température de départ suffisante pour assurer le chauffage et la production d'eau chaude sanitaire.


Le compresseur Scroll à réglage de vitesse, avec le moteur à aimant permanent sans balais et l’injection de vapeur ainsi que la vanne d’expansion électronique Biflow, contribuent à une valeur COP élevée pouvant atteindre 5,0. L’injection de vapeur permet d’améliorer l’efficacité, en particulier à des températures de départ élevées. Avec la régulation progressive de la puissance par inverseur DC, la Vitocal 300-A adapte précisément la puissance au besoin de chaleur permettant une efficacité élevée dans la zone de charge partielle, permettant en particulier de réduire considérablement les coûts d'exploitation en fonctionnement.


Enfin, préparée pour l’exploitation du courant photovoltaïque et le Smart Grid, il est possible de réaliser des économies supplémentaires sur les coûts de fonctionnement en raccordant une installation photovoltaïque à la Vitocal 300-A (voir schéma ci-dessous). L’électricité auto-générée peut servir par exemple au fonctionnement du compresseur, de la régulation, des pompes et du ventilateur de la Vitocal 300-A.



En résumé
  • Deux modèles : 11kW ou 13kW à A7/W35
  • COP jusqu‘à 5 à A7/W35 selon EN 14511
  • Température maximale de départ : 65°C (à -15°C)
  • Solution en remplacement d’une chaudière fioul en cas de rénovation
  • Température minimale de fonctionnement : - 20°C
  • Compresseur à injection de vapeur avec modulation de puissance
  • Inverter : gain de 30% en consommation vs des compresseurs traditionnels 
  • Fonctionnement très silencieux : puissance acoustique < 54 dB(A) à A7/W55
  • Réversible : refroidissement des pièces pendant la saison chaude
  • Régulation Vitotronic 200 (type WO1C) très conviviale pour l’utilisation au quotidien
  • Possibilité de pilotage à distance via un smartphone ou une tablette
  • Smart Grid ready : consommation de l'électricité générée par une installation photovoltaïque

Disponibilité en France : Septembre 2014 - Prix public estimatif 11.000 euros

CIDD (Crédit d’Impôt Développement Durable) au 1er septembre 2014 !

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Le barème du Crédit d’Impôt Développement Durable (CIDD) sera à nouveau modifié pour application à partir du 1er septembre 2014.

Dans le cadre du projet de loi sur la transition énergétique, la Ministre de l'écologie (Ségolène Royal) a ainsi annoncé une réforme du Crédit d'Impôt Développement Durable (CIDD) dès le 1er septembre 2014, avec un taux unique de réduction d’impôt de 30%, au lieu de 15 ou 25% actuellement, sans condition de ressource et sans obligation de réaliser un bouquet de travaux : peu importe le nombre d’opérations réalisées !


Plus lisible et plus incitatif, il aura pour objectif de convaincre les ménages de participer à la transition énergétique, le gouvernement souhaitant accélérer la transition énergétique du pays et relancer le bâtiment. Les ménages se lançant dans des travaux de rénovation thermique de leur logement vont donc pouvoir bénéficier d’un avantage fiscal encore plus conséquent.


Accessible à tous (propriétaires occupants comme locataires), voici les dispositions prévues pour le CIDD conformément au communiqué de presse du 29 août 2014 du ministère du développement durable et sous réserve d'adoption de ces dispositions fiscales lors du vote de la loi de finances pour 2015 prévue au courant d’octobre 2014 :

  1. le crédit d’impôt développement durable est simplifié et renforcé à hauteur de 30% du coût des travaux, jusqu'à 16.000 euros de travaux éligibles pour un couple (8.000 pour une personne seule), et ce dès la première opération ; il est étendu aux compteurs individuels de chauffage et d’eau chaude, pour permettre à chacun de mieux maîtriser ses consommations, ainsi qu’aux points de recharge de véhicules électriques, pour accompagner leur développement.
  2. l’éco-prêt à taux zéro est relancé, pour passer à 100.000 prêts par an et garantir la qualité des travaux grâce au transfert de responsabilité vers les entreprises « Reconnues Garantes de l’Environnement » (RGE).
  3. les moyens d’engagement financier de l’Agence nationale de l’habitat (ANAH) pour le Programme « Habiter Mieux » sont augmentés, pour atteindre l’objectif de 50.000 rénovations énergétiques cette année pour les ménages modestes.

Les autres conditions et modalités pour bénéficier du CIDD restent inchangées : l'habitation doit avoir plus de deux ans, le crédit d'impôt ne porte que sur le matériel éligible à l'exception de la main d'œuvre, des plafonds s'appliquant en fonction de la composition du foyer fiscal (célibataire, couple, nombre d’enfants). Voir l’ancien article sur le CIDD 2014.

Pour rappel, les travaux concernés par le CIDD :
  • les équipements de chauffage (chaudières à condensation)
  • les appareils de régulation de chauffage
  • les équipements utilisant des énergies renouvelables (chauffe-eau solaire, chaudière à granulés bois, …)
  • les pompes à chaleur autres que air/air dont la finalité essentielle est la production de chaleur ou d’eau chaude sanitaire (un chauffe-eau thermodynamique est éligible)
  • les équipements de raccordement à certains réseaux de chaleur alimentés par des énergies renouvelables ou des installations de cogénération
  • les chaudières à micro-cogénération gaz
  • les matériaux d’isolation


Exemple : Une chaudière à condensation bénéficiera d'un crédit d'impôt de 30% (au lieu des 15% auparavant conditionnés à un plafond de ressources) soit environ 600 à 1400 euros de réduction suivant le modèle (et donc le prix public TTC) de la chaudière. De même, un ensemble chaudière à condensation et solaire thermique bénéficiera directement de 30% de crédit d'impôt (au lieu de 25% pour un bouquet de travaux actuellement). La notion de bouquet de travaux n'existe donc plus dans ce nouveau dispositif.


Attention cependant, la mesure n’a pour l’heure été confirmée par aucun texte de loi ! Mais elle devrait, selon toute vraisemblance, « être actée en fin d’année dans la loi de finances pour 2015, avec effet rétroactif au 1er septembre», selon Etienne LEDU, chargé d’études juridiques à l’Agence Nationale pour l’Information sur le Logement (ANIL). Certains professionnels vous indiquent pourtant que le taux est déjà applicable. Mais jusqu’à la publication au J.O. de la nouvelle loi, les conditions du crédit d'impôt restent inchangées (soit bouquet travaux à 25%, action seule sous conditions de ressources 15%). Il est donc selon nous plus prudent dans l'immédiat que vous utilisiez ces taux pour le calcul de votre investissement et avoir une bonne surprise en fin d’année !! Une telle situation n’est ni une nouveauté, ni une exception. Par le passé, nous avons déjà été dans une situation similaire, comme pour le taux de TVA à taux réduit qui s'appliquait dès le 1er septembre 1999 bien que le texte n’ait été définitivement adopté que le 21 décembre 1999 ! Mais on ne sait jamais …


Enfin pour rappel, l'éco-conditionnalité des aides publiques destinées aux travaux de rénovation énergétique des bâtiments est entrée en vigueur par le décret n°2014-812 du 16 juillet 2014 dernier. L'arrêté du 16 juillet 2014 précise, quant à lui, les critères de qualifications des entreprises requis dans le cadre de travaux éligibles au CIDD, notamment l'obligation d'être RGE pour l'installateur. L’éco-conditionnalité des aides publiques est mise en œuvre le 1er septembre 2014 pour l’Eco-PTZ (Eco-prêt à taux zéro) et le 1er janvier 2015 pour le CIDD (Crédit d’Impôt Développement Durable).


Comme toujours nous vous tiendrons informés des dernières publications, et dans l'attente d'informations complémentaires sur la mise en application de cette réforme comme la publication du décret de loi, nous vous invitons à retrouver les éléments de communication du gouvernement via les liens suivants :

Site du Ministère de l'Economie et des Finances
Décret n°2014-812 du 16 juillet 2014
Arrêté du 16 juillet 2014
Communication en conseil des ministres 30 juillet 2014


Schneider D'clic Arc : une protection contre l'arc électrique

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Le nouveau disjoncteur « D'Clic Arc » de Schneider Electric est un disjoncteur intelligent intégrant un processeur capable de prévenir les incendies d'origines électriques, en analysant et en détectant un arc électrique dans un circuit, dû à un équipement défaillant, une prise abîmée, un contact desserré, etc…


En France, on dénombre 25.000 incendies d'origine électrique par an, soit plus d'un toutes les 3 minutes, dont le coût moyen des dégâts est de 35.000 euros.

Qu'est-ce qui peut provoquer un incendie électrique :
  • Un court-circuit : les disjoncteurs classiques et fusibles permettent d'y remédier.
  • Les courants de fuite dans les matériaux : les protections différentielles évitent l'apparition de ce phénomène.
  • La foudre : le parafoudre intervient avant toutes dégradations.
  • La dégradation des connexions électriques (câble écrasé, connexion électrique trop sollicitée, prise mal fixée) : il n’existait jusqu'à présent en France aucun dispositif de protection.

Il existe 2 façons de lutter contre les incendies d'origine électrique :
  • Curative : détecteur de fumée ou extincteur.
  • Préventive : prévenir les incendies d'origine électrique avant qu'ils ne se produisent !

Vous comprendrez aisément que rien ne vaut la prévention ! Mais voir si des câbles électriques d'une habitation ou d'un équipement s’abiment n'est pas toujours chose facile à l'œil nu. Pourtant le risque est grand qu'un câble trop échauffé, coincé sous une porte, rongé par une souris ou une prise mal serrée produise une microcarbonisation des isolants, laquelle au fil du temps, va s'accentuer et finir par produire des arcs électriques dangereux, précurseur d’un incendie. Ceci est encore arrivé récemment à une personne de notre équipe (microcarbonisation d’un module dans le tableau électrique heureusement détectée à temps) ce qui nous a d’ailleurs poussé à écrire cet article.

Pour détecter les arcs électriques, Schneider Electric, basé à Grenoble, commercialise désormais en France un produit conçu à l’origine pour le marché américain, sans équivalence, et déjà obligatoire depuis 2002 aux Etats-Unis pour les logements neufs, le disjoncteur « D'Clic Arc ». D'un coût d'environ 150 euros, ce nouveau disjoncteur en taille 2 modules, installé simplement sur le tableau électrique neuf ou existant en lieu et place des départs d’un disjoncteur classique (intègre les fonctions de protection des disjoncteurs traditionnels contre les courts-circuits et les surcharges), coupe automatiquement le réseau victime d'un arc dangereux avant que celui-ci ne se propage. Il est 100% compatible avec les protections différentielles existantes et disponible en calibre 10, 16, 20 et 25A. En outre, il sait différencier les arcs dangereux de ceux habituellement présents qui apparaissent à l’ouverture d’interrupteurs ou durant le fonctionnement de moteurs électriques.




Ce produit est une innovation sur le marché Français, mais avec plus de 10 années de recul sur le marché américain, c'est aujourd'hui un produit finalisé et fiabilisé dont il ne faut pas se passer compte tenu de son faible coût … Dans tous les cas, avec ou sans ce dispositif, nous profitons de cet article pour vous rappeler de contrôler régulièrement vous-même ou avec l’aide d’un électricien le serrage des connexions des câbles dans votre tableau électrique qui peuvent se desserrer avec le temps et entraîner des échauffements précurseurs d’un incendie d’origine électrique

300 euros remboursés en remplaçant vos vieux radiateurs électriques !

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Bonne nouvelle pour les ménages se chauffant avec des radiateurs électriques peu performants. Du 15 octobre au 15 décembre 2014, le fabricant Atlantic rembourse jusqu'à 300 euros aux ménages qui changent leurs vieux « grilles pains » (convecteur électrique, radiant, radiateur électrique) pour l’achat de nouveaux radiateurs Atlantic performants « chaleur douce ».


Le fabricant leader en Europe du chauffage électrique renouvelle en effet son opération « prime à la casse » pour l'achat des radiateurs Maradja Pilotage Intelligent, Galapagos Pilotage Intelligent, Oniris Pilotage Intelligent et Alipsis. Ces modèles permettent par ailleurs d'économiser jusqu'à 45% sur votre facture d’énergie par rapport aux radiateurs de première génération (en savoir plus sur la fonction « Atlantic Pilotage Intelligent»).

Fuite sur chauffe-eau électrique : les causes les plus fréquentes !

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Un chauffe-eau électrique, voir un simple ballon d'eau chaude, n'est jamais à l’abri d'une fuite plus ou moins importante qui peut survenir à tout moment. Les nombreux commentaires sur notre article « Le guide du chauffe-eau électrique» démontrent d'ailleurs que les usagers se questionnent souvent sur leurs causes, sur comment les éviter et quelles sont les solutions de dépannage.


Nous vous proposons un rapide tour d'horizon des 4 principales causes de fuite que vous pourriez rencontrer sur votre chauffe-eau électrique.

1 - Fuite au niveau des raccordements hydrauliques

Les joints (fibre ou filasse) sont sans doute usés et doivent être remplacés. Votre plombier pourra contrôler l’étanchéité des raccords et procéder aux remplacements de ceux-ci le cas échéant.

2 - Fuite sous le capot électrique du chauffe-eau

Si la fuite ne vient pas de la cuve du ballon (voir ci-dessous), le joint d’étanchéité de la bride maintenant notamment la résistance électrique (ou son fourreau) est certainement défectueux. Il faut essayez de resserrer écrous maintenant la bride (notamment si celle-ci a été démontée récemment à l’occasion d’un détartrage du ballon). Si le problème persiste, il faut essayer de faire replacer correctement ou carrément remplacer le joint de bride par un plombier.

3 - Ballon d’eau chaude percé

Dans ce cas, l’unique solution est de remplacer le chauffe-eau électrique. La durée de vie moyenne d’un chauffe-eau électrique est d’environ une dizaine d’années suivant son emplacement (humidité extérieure), son utilisation, et surtout la qualité de l’eau qui le traverse (eau plus ou moins agressive). Suivant l’analyse et la qualité de votre eau, qui peut sensiblement varier localement, ainsi que suivant les saisons et événements climatiques exceptionnels, il conviendra de choisir un chauffe-eau adapté, disposant d’une protection « ACi Hybride» (ex. modèle « Zeneo » chez Atlantic) qui s’adapte en continu aux variations de la qualité de l’eau et permet de prolonger la durée de vie es chauffe-eau jusqu'à 2x plus longtemps dans les eaux agressives par rapport à un chauffe-eau classique (i.e. « Blindé »).

4 - Fuite au niveau du groupe de sécurité

Si l'eau coule uniquement durant la période de chauffe

Ceci est tout à fait normal ! Le groupe de sécurité protège votre ballon en évitant les surpressions à l’intérieur de celui-ci. Lors de la chauffe du ballon, il est normal que de l’eau s’échappe du groupe de sécurité, car l'eau du chauffe-eau en chauffant se dilate et augmente alors de volume dans une cuve de capacité fixe : 3 à 5% du volume du ballon (suivant la pression d’eau froide en entrée du ballon et le réglage de la température d’eau) s’échappe ainsi du groupe de sécurité et peuvent être perdus à chaque cycle de chauffe. L'eau perdue est évacuée par un tuyau d'évacuation relié à un siphon positionné sous le groupe de sécurité. Pour éviter cette perte d’eau, il est utile de faire installer un vase d’expansion sanitaire qui encaissera l’augmentation du volume d’eau et évitera de la rejeter à l’égout.

Si l'eau coule continuellement

Il faut vérifiez la pression de l'eau froide à l’entrée du chauffe-eau : si celle-ci est supérieure à 7 bars, il faut faire installer un réducteur de pression à la sortie de votre compteur d’eau. De la saleté (incrustation de calcaire) s’est peut-être glissée sous le siège de la soupape : il faut essayer de faire une chasse d’eau forte en tournant la manette de la soupape. Si le problème persiste, le problème vient sans doute du groupe de sécurité en lui-même qu’il faudra alors faire remplacer par votre plombier.


Pour aller plus loin, découvrez notre « Guide des pannes du chauffe-eau électrique».

Thermostat d’ambiance connecté et intelligent : la déferlante !

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On assiste depuis quelques semaines (bien que certains produits existent depuis plusieurs années) à l’annonce et la commercialisation de nouveaux thermostats d’ambiance connectés ou dits « intelligents » à raccorder sur votre système de chauffage pour réaliser des économies d'énergie. Viennent ainsi d’être lancés le « Thermostat connecté Dolcevita », le thermostat « Nest » de Google (tout juste commercialisé en France le 18 septembre dernier), ou encore le thermostat « Netatmo » pour ne citer que les plus connus. Ces thermostats sont qui plus est éligibles au crédit d’impôt développement durable (CIDD) et à la prime « économies d’énergie » (CEE).


Alors véritable « révolution» comme diraient certains, où énième gadget connecté, faisons le point sur 3 de ces thermostats nouvelle génération. Peuvent-ils réellement s’adapter à tout système de chauffage (gaz, fioul, pompe à chaleur, radiateur électrique …) et vous faire économiser jusqu'à 30% de votre facture d’énergie comme le promettent leurs concepteurs ?


Thermostat Nest de Google

La société américaine Nest, qui appartient désormais à Google, le commercialise depuis peu en France (un détecteur de fumée et de monoxyde de carbone est aussi disponible) alors qu’il est déjà sorti depuis plus de 2 ans aux États-Unis. Selon le fabricant, le « Nest Learning Thermostat » permettrait aux utilisateurs de réduire de 13 à 31 % leur facture d’énergie, en fonction des caractéristiques du logement, du climat et des fonctionnalités utilisées.


Il apprend ainsi de façon automatique les habitudes des occupants et crée un programme personnalisé, qui prend en compte l’inertie du bâtiment et les températures intérieure et extérieure (connecté à internet en Wi-Fi, il prend en considération la météo pour mieux comprendre et anticiper ce qui affectera la température du logement). Il se base au départ sur la programmation initiale qu’il va améliorer au fil du temps, en prenant en compte les habitudes de modification des programmes en cours (à chaque fois que vous modifiez la position de la roulette en acier inoxydable) et la présence effective des occupants dans la maison grâce à son détecteur de présence. Il s'ajuste à votre température préférée pour dormir et se met en marche à l'heure de votre réveil jusqu'à votre départ au travail où il s'ajuste à nouveau, et ce sans aucune programmation ! Même si vos horaires changent constamment, le thermostat Nest apprend en permanence étant donné qu’il est muni d'un détecteur de mouvement : dès qu'il détecte une activité il se met en marche selon ce qu'il a appris de vous (à la manière des radiateurs électriques à pilotage intelligent Atlantic).

Cet appareil peut aussi baisser la température de lui-même en cas détection d’absence. Le détecteur de mouvements couvre un angle de 150 degrés, donc dès qu’une personne est détectée dans le logement, le thermostat Nest le sait et s'active en conséquence.

Enfin ce thermostat se contrôle à distance depuis un téléphone, une tablette ou un ordinateur, et fournit aux utilisateurs des informations concernant leurs consommations. Même si vous n'êtes pas à la maison et voulez vérifier comment l'appareil se comporte, avec l'application pour appareils mobiles Apple et Android et la plateforme en ligne, vous pourrez accéder au thermostat à distance et l'ajuster à votre convenance.

Au final, le thermostat Nest permet de réaliser de réelles économies d’énergie, qu’il indique par une petite feuille verte sur son afficheur très design.

Vendu à 219€TTC en ligne, l’installation du thermostat Nest peut être réalisée par vos soins ou par un installateur chauffagiste compétent en domotique.



Fonctionnalités principales du thermostat Nest

  • Auto-Programmation : plus de programmation fastidieuse, le thermostat reconnaît vos préférences en matière de chauffage et se programme automatiquement.
  • Auto-Absence : le thermostat réduit automatiquement la température pour économiser de l’énergie lorsque vous êtes absent et ne pas chauffer une maison vide.
  • Se commande à distance : il est possible de modifier la température, adapter votre programme et consulter l’historique de votre consommation d’énergie depuis votre mobile, tablette ou ordinateur portable.
  • Historique énergétique : il est possible de vérifier les heures d’activation du chauffage et l’impact sur votre consommation de vos réglages, des conditions météo, et de la fonctionnalité Auto-Absence.
  • Anticipation : le chauffage se déclenche exactement quand il faut pour atteindre la température que vous voulez, quand vous le voulez.
  • Feuille Nest : une feuille apparaît lorsque vous choisissez une température économe en énergie, et vous guide ainsi dans la bonne direction et vous indique si vous économisez de l’énergie.


Thermostat Connecté DolceVita de GDF Suez

Avec le « Thermostat Connecté DolceVita », GDF Suez annonce jusqu'à 20% d’économies sur vos consommations de gaz naturel et ce en toute simplicité (basé sur la brochure de l'ADEME 6591 de septembre 2011 - le chauffage, la régulation et l’eau chaude). Les 10% de différence par rapport au thermostat Nest sont peut-être dus à l’absence de détection de présence (et à la force des serveurs Google !) qui permet encore d’optimiser les consommations.

Mais tout comme le thermostat de Google, le Thermostat Connecté DolceVita vous permet de :

  • Programmer vos températures heure par heure sur la semaine, avec des prévisions météo à 48H pour vous y aider.
  • Agir en temps réel pour changer la température de chauffage à distance, par exemple en cas d’imprévus.
  • Prévoir une absence (vacances) pour ne pas consommer inutilement.
  • Etre alerté en cas de température anormale (suggestion de passage en mode automatique, etc.).

Il vous suffit de télécharger l’application pour tablette ou smartphone, ou de vous identifier sur l’interface internet dédiée depuis votre ordinateur pour contrôler à distante son installation de chauffage (testez en ligne le simulateur Thermostat Connecté Dolcevita).






Le thermostat connecté DolceVita comprend :

  • 1 Zenbox : à connecté à votre box internet, c’est elle qui reçoit vos programmations et les transmet au thermostat.
  • 1 Thermostat : il assure que la température ambiante du logement s’ajuste à votre programmation en commandant la chaudière via le relais.
  • 1 relais : c’est qui agit directement sur la chaudière, en relayant par ondes radio les commandes du thermostat.


Vendu à 199€TTC, l’installation du thermostat connecté DolceVita doit être réalisée par un installateur professionnel partenaire DolceVita, sachant que le coût de l’installation est déjà compris dans le prix.


Thermostat Netatmo

D'un design très épuré et élégant, le thermostat connecté « Netatmo» signé STARCK, présente exactement les mêmes fonctionnalités que le modèle de DolceVita.


La seule différence réside dans le fait que le pack se compose uniquement que de 2 éléments : un thermostat + un relais. C’est le relais qui communique directement avec votre box internet en Wi-Fi. Ensuite, suivant votre configuration :
  • Thermostat d’ambiance existant filaire : dans cette configuration, le thermostat Netatmo est installé au mur et contrôle votre chaudière par l'intermédiaire des fils électriques déjà présents pour l’ancien thermostat.
  • Thermostat d’ambiance existant radio ou non présent : dans cette configuration, le relais Netatmo est branché directement à votre chaudière, contrôle votre chauffage, et communique en radio avec le thermostat Netatmo sur lequel vous réglez la température.


Le relais assure la connexion Wi-Fi à internet et le contrôle à distance depuis l'application Netatmo pour Android ou iOS.

Le pack est vendu en ligne pour 179€TTC (249€ avec un forfait pose).


Limitations

En premier lieu, les thermostats connectés ne sont pas (aujourd'hui) compatibles avec tous les systèmes de chauffage et ne sont par exemple pas prévus pour fonctionner (ou tout du moins de manière optimale) avec des chaudières modulantes (à puissance variable) qui vont pourtant devenir obligatoires prochainement en Europe (voir article « vers la fin des chaudières basse température »).

Le thermostat connecté est pour l’instant surtout cantonné aux Etats-Unis car les systèmes, les modes et le câblage de chauffage sont assez différents d’un pays à un autre. Par exemple, sur le marché américain, l’intelligence n’est pas dans le système de chauffage, mais dans le thermostat, ce qui n’est pas le cas en France ou en Europe en général. Chez nous, l’intelligence est dans le système de chauffage (c’est-à-dire dans la chaudière ou la pompe à chaleur), et le thermostat d’ambiance ou la sonde extérieure ne sont que le prolongement de cette intelligence !

Par exemple sur les gammes de chaudières actuelles, le thermostat propriétaire de la chaudière sait gérer un calendrier de programmation des températures de consigne, les courbes de chauffe selon la température extérieure (voir intérieure avec auto-calibrage), ou encore des réglages distincts entre les circuits de chauffage et d’eau chaude sanitaire. De plus, ce thermostat se connecte via un bus propriétaire ou non (norme eBus en Europe, protocole « OpenTherm ») à la chaudière pour en optimiser son fonctionnement (modulation de puissance). Ainsi Dans ces conditions, il est inefficace de chercher à remplacer un thermostat propriétaire sur une chaudière récente. Il ne reste donc que le parc de chaudières plus anciennes dépendantes d’un simple thermostat « mécanique » (ou « tout ou rien »), où l’on règle simplement la consigne de température souhaitée avec ou non une programmation (voir article « les différentes régulations de chauffage »).

En France, on s’aperçoit aussi que le mode de chauffage le plus courant est électrique, avec le « fameux » radiateur et son fil pilote (permettant de lui envoyer des consignes via un programmateur centralisé), une « invention » franco-française ! Or les thermostats intelligents ne savent pas (pour l’instant ?) dialoguer au fil pilote des radiateurs électriques.
Même si les thermostats d’origine livrés avec les chaudières et autres systèmes de chauffage ne sont pas encore tous connectés à internet, ceci ne sera plus le cas pour longtemps. Tout comme les géants de l’électroménager qui ajoutent une prise réseau à leurs lave-linge, les géants de la chaudière se mettent à connecter leurs gammes. Ainsi les produits des fabricants de tels Viessmann, Vaillant ou Okofen (chaudière à granulés bois) disposent d’extensions/passerelle IP permettant de dialoguer à distance avec son installation de chauffage !

En outre, à environ 200 euros aujourd'hui, les thermostats connectés ne sont pas à la portée de toutes les bourses, sans compter une petite centaine d’euros pour certains modèles pour les faire installer si on ne sent pas l’âme d’un bricoleur ! Mais si ces produits suscitent un réel engouement, qu’ils fonctionnent bien et permettent de faire de réelles économies, avec la concurrence, leurs prix finiront par baisser …

Enfin, les usagers pourront se poser la question de savoir s’ils souhaitent partager des informations confidentielles (comme les horaires de présence à leur domicile) avec un « géant » du net, même si par exemple Nest assure qu’elle garde les données en sécurité, ne les vend pas et ne les partage pas avec Google.


En conclusion

Dans l’attente d’évolutions éventuelles sur ces produits pouvant les rendre « compatibles » avec tout type de chauffage, voici nos recommandations de chauffagiste en fonction de votre équipement de chauffage :

  • Si vous êtes équipés d’une chaudière gaz, fioul, bois d’ancienne génération (non modulante), exemple type « basse température », que vous ne prévoyez pas de remplacer prochainement, non équipée d’un thermostat d’ambiance, vous pouvez opter pour ce type de thermostats qui vous apporterons la possibilité de piloter à distance votre chauffage, qui vous guiderons pour réaliser des économies d’énergie, voire de manière automatique.
  • Si vous êtes équipés d’une chaudière nouvelle génération (ex. chaudière à condensation, chaudière équipée d’un brûleur modulant), d’une pompe à chaleur, il est préférable (pour ne pas dire obligatoire !) de choisir la régulation propriétaire du générateur qui contient toute l’intelligence pour réaliser un maximum d’économie d’énergie (régulation sur température extérieure, optimisation des cycles de fonctionnement, anticipation, …) ou à minima un thermostat d’ambiance modulant, sachant qu’il existe sur pour certains générateurs des extensions de série ou optionnelles permettant aussi de contrôler à distance son installation de chauffage.
  • Enfin si vous êtes en chauffage électrique (radiateur), doté ou non d’une centrale de programmation, vous ne pouvez pas utiliser ces thermostats connectés.

Les différents modes de fonctionnement des circulateurs de chauffage électroniques

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Les vieux circulateurs des installations de chauffage à vitesse « fixe » tendent à être remplacés (lors d’une panne par exemple) par des circulateurs modernes à vitesse « variable » conformes aux dernières normes EuP (produits consommateurs d'énergie), les premières générations de pompe étant aujourd'hui retirées de la commercialisation.


En effet, les anciens circulateurs qui fonctionnent en permanence à plein régime, entraînent une courte durée de vie de la pompe, une forte consommation d'énergie et des coûts plus élevés. Ils peuvent également provoquer d'autres effets indésirables comme des pertes de chaleur et des nuisances sonores dans l'installation.

En revanche, les circulateurs modernes bénéficient quant à eux de modes de régulation intégrés, qui permettent de régler le circulateur sur un mode adapté à l'installation, afin d'en améliorer sa performance et faire des économies d’énergies (voir article « intérêt d'un circulateur électronique sur une installation de chauffage »).

Afin que vous puissiez correctement utiliser votre nouveau circulateur de chauffage, découvrons quels sont ces modes de fonctionnement implantés sur les pompes de chauffage électroniques, et surtout quand les utiliser :

  • Le mode « Pression Proportionnelle» change la vitesse du circulateur en fonction de la demande de chaleur dans l'habitation et correspond aux installations de radiateurs à vannes thermostatiques.
  • Le mode « Pression Constante» fournit la même pression tout en changeant le débit. Ce mode de régulation est principalement utilisé dans les installations de chauffage par le sol.
  • Le mode « Vitesse Fixe» propose trois options de vitesses fixes en fonctionnement permanent. La performance ne peut pas changer en fonction de la demande et ce mode convient aux installations sans radiateurs à vannes thermostatiques ou aux installations de réservoir d'eau chaude.
  • Le mode « Automatique» (ex. « AUTOADAPT » chez Grundfos), optimise les performances en trouvant automatiquement le point de consigne optimal de l'installation de chauffage. Cela garantit que la performance du circulateur correspond aux besoins réels. Le mode automatique peut réduire le montant des factures d'électricité de 10 % par rapport aux autres circulateurs à vitesse variable classiques.

Comment chauffer son eau chaude sanitaire au meilleur prix ?

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Vous êtes équipé d'un chauffe-eau électrique mais votre production d’eau chaude sanitaire vous coûte trop chère ? Vous souhaiteriez réduire votre facture d'eau chaude et optimiser le fonctionnement de votre chauffe-eau électrique ?


Grace à notre savoir-faire et notre expertise chauffage toutes énergies reconnus auprès des particuliers, nous venons d'être interrogés sur le sujet par le leader du chauffe-eau électrique en Europe, le fabriquant ATLANTIC.

En résumé de l'interview, nos conseils pour chauffer son eau chaude sanitaire au meilleur coût :
  • adopter des gestes simples : consommer moins d'eau chaude (mousseur, robinetteries économes), protéger son chauffe-eau du tartre et du froid, choisir la bonne tarification électrique, choisir un chauffe-eau adapté à ses besoins et de nouvelle génération.
  • opter pour un chauffe-eau thermodynamique (CET) : un produit amorti rapidement grâce aux économies d'énergie générées.
  • ou dans l'idéal pour un chauffe-eau solaire (CESI) : chauffer son eau chaude sanitaire gratuitement grâce au soleil.
  • les aides financières disponibles pour vous y aider : TVA réduite, Crédit d'Impôt (CIDD), Certificat d'Economie d'énergie (CEE), ...

Retrouvez l'intégralité de cette interview sur le site Atlantic « Ma maison éco confort ».

La pompe à chaleur au gaz naturel : PAC à moteur gaz ou à absorption

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Une pompe à chaleur ou PAC fonctionne généralement à l'électricité. Néanmoins, des pompes à chaleur au gaz naturel, à moteur thermique ou à absorption, se développent de plus en plus actuellement et offrent des avantages non négligeables.


Une pompe à chaleur gaz fonctionne sur le même principe qu'une pompe à chaleur électrique : elle capte les calories présentes naturellement dans l'environnement et les porte à une température plus élevée qu'elle transporte ensuite dans la maison pour le chauffage ou l'eau chaude sanitaire. La seule différence provient du fait que l’énergie mécanique du compresseur normalement fournie par un moteur électrique est procurée par un moteur thermique au gaz ou bien totalement supprimée par l’utilisation d’un simple brûleur gaz (plus de compresseur) pour des PAC dites à « absorption » ou « absorption-diffusion ».

Les pompes à chaleur gaz sont soit de type air/eau (aérothermie) ou eau/eau (géothermie). Les pompes à chaleur gaz peuvent être utilisées pour tous types d'appareils de chauffage (plancher chauffant, radiateurs ou ventilo-convecteurs) avec une température d'eau atteignant les 65 à 70°C.


La PAC à moteur à gaz

Ce modèle est celui qui se rapproche le plus d'une pompe à chaleur classique électrique. Une PAC à moteur gaz fonctionne donc selon le même principe qu’une PAC électrique, avec pour différence le fait que l’énergie mécanique du compresseur est procurée par un moteur thermique au lieu d’un moteur électrique. L'un des avantages d'un tel moteur est qu'il produit lui-même de la chaleur durant son fonctionnement, chaleur qui sera récupérée et utilisée par la pompe à chaleur. Ces PAC sont réversibles pour la climatisation des locaux et présentent des rendements en chauffage jusqu'à 150% (en version air/eau), soit l’équivalent d’un COP d’environ 4 pour une PAC électrique.


La PAC à absorption

Les PAC dite « à absorption » présente le même principe de cycle frigorifique que les PAC à moteur gaz, mais la compression n’est plus mécanique (via un compresseur), mais par l’intermédiaire d’un simple brûleur gaz naturel qui apporte l’énergie nécessaire à la compression thermique.

Dans le cas d'une pompe à chaleur à absorption à gaz, le fluide frigorigène circulant dans la pompe à chaleur est composé d'ammoniac et d'eau. Le brûleur gaz chauffe le fluide et permet l'évaporation de l'ammoniac. Le gaz ainsi obtenu dégage de la chaleur qui est alors utilisée pour le chauffage.


PAC absorption gaz naturel - Fonctionnement

Les PAC à absorption existent en version air/eau (jusqu'à 165% d’efficacité), ou en versions sol/eau ou eau/eau (170% d’efficacité).


La PAC à absorption-diffusion à gaz

La pompe à chaleur à absorption-diffusion à gaz utilise quant à elle des fluides frigorigènes composés d'eau, d'ammoniac et d'hélium. Le procédé est sensiblement identique à celui d'une PAC à absorption à gaz. Là encore, c'est le brûleur à gaz qui permet l'évaporation du fluide.


Avantages de la pompe à chaleur gaz

Le principale avantage d’une pompe à chaleur à moteur gaz est qu’elles peuvent maintenir leur puissance disponible par faibles températures extérieures, sans avoir recours à un appoint (électrique, chaudière existante, …) comme cela est souvent le cas pour les modèles électriques. Cela permet de rendre totalement autonome une pompe à chaleur gaz.

Les PAC gaz ont des coûts de fonctionnement inférieurs jusqu'à 30% par rapport à une PAC électrique standard, et des performances intéressantes pour atteindre les exigences de la réglementation thermique actuelle.

Une PAC gaz réclame une faible puissance électrique permettant de souscrire un abonnement de plus faible puissance électriques, voir les frais de création d’un poste de transformation électrique.

Les pompes à chaleur gaz sont très appréciées pour leur faible niveau sonore grâce à peu de pièces en mouvement les rendant particulièrement silencieuses

Peu de pièces en mouvement, c’est aussi l’absence de vibration, une grande robustesse et de faibles coût de maintenance : essentiellement une maintenance moteur toutes les 10.000h seulement ou l’entretien du brûleur gaz, très similaire à celui d’une chaudière à condensation.

La pompe à chaleur à gaz de type eau/eau nécessite 2x moins de surface de capteurs thermiques (sondes verticales) qu'une pompe à chaleur électrique.

La PAC gaz est réversible et peut ainsi assurer le rafraîchissement des bâtiments l'été.

Enfin les fluides frigorigènes utilisés dans les pompes à chaleur gaz sont sans danger pour l'environnement.



PAC à absorption au gaz naturel - Principe de fonctionnement


Inconvénients d'une PAC gaz

La pompe à chaleur gaz est encore récente avec donc une offre dans l’immédiat assez restreinte sur le marché.

La pompe à chaleur gaz est plus encombrante : elle est pour le moment principalement utilisée pour assurer le chauffage dans des logements collectifs ou des entreprises, des locaux commerciaux, mais des machines de plus petites puissances (de 4 à 18kW) vont pouvoir équiper des maisons individuelles, permettant d’obtenir un rendement supérieur à une chaudière à condensation.

Monoxyde de carbone : prévenir les intoxications

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Chaque année en France, ce sont 5.000 personnes qui sont victimes d’intoxication au monoxyde carbone (CO) et une centaine qui en décèdent. Vous avez ou vous allez bientôt remettre en fonctionnement votre chauffage au gaz, au fioul ou bois. Nous vous rappelons à cet effet les bons gestes de prévention.



Qu’est-ce que le monoxyde carbone ?


Le monoxyde de carbone est un gaz toxique, invisible, inodore, non-irritant et mortel. Il se propage très rapidement dans l’air. Il est produit lors de la combustion incomplète de combustible : chaudière mal réglée, gazinière, cheminée à bois, chauffe-eau gaz (chauffe-bains), chauffage d’appoint (poêle à pétrole), moteur en site clos …


Quels sont les symptômes d’une intoxication au CO ?


Ce gaz présente des propriétés toxiques lorsqu'il est inhalé, et est quelques fois mortelles pour l’homme ou les animaux. Lors d’une intoxication, les principales manifestations et les symptômes sont les suivants :

  • Fatigue inexpliquée, engourdissement musculaire
  • Maux de tête, nausées et vomissements
  • Vertiges, troubles visuels


Que faire chez soi en cas de symptômes repérés ?

  • Aérer la pièce pour renouveler l’air ambiant
  • Appeler le SAMU (15) ou les pompiers (18) et sortir en attendant les secours
  • Ne rentrer dans son logement qu’après le passage et avis d’un expert
  • Réaliser les travaux nécessaires pour la mise en conformité de l’appareil défectueux


Les bons gestes de prévention

  • Faites vérifier et entretenir régulièrement (obligation légale) et avant chaque hiver vos installations de chauffage, eau chaude, ventilations … par un professionnel qualifié
  • Respectez le mode d’emploi des appareils à combustion tels les chauffages d’appoint, groupes électrogènes, appareils à gaz …
  • Aérez au moins 10 minutes par jour votre logement ou n’obstruez pas les ventilations et aérations présentes dans le logement (entrées d’air pour la VMC, aération haute et basse pour la gazinière, …)
  • Lors de l'achat ou l'installation d'un nouvel appareil à gaz, assurez-vous de sa bonne installation et de son bon fonctionnement. Exigez un certificat de conformité gaz de l'installateur.
  • Equipez-vous d’un détecteur de monoxyde de carbone : voir « où et comment installer correctement un détecteur de monoxyde de carbone CO».


Et enfin, pour votre sécurité, sachez écouter le Professionnel Gaz (PG) ou votre mainteneur (PMG) qui vous indique que votre installation gaz n’est pas conforme et qu’elle nécessite par exemple la création de ventilations. Nous constatons malheureusement encore tous les jours, lors de nos visites clients, des personnes qui refusent la création de ces aérations pour éviter par exemple que de l’air froid n’entre dans leur cuisine ! A nouveau, ce n’est pas une question de confort mais de sécurité des personnes et surtout une obligation réglementaire (loi).


Plus d’info :


CITE : Crédit d’Impôt pour la Transition Energétique (ex CIDD)

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Le CIDD fait peau neuve et s’appelle dorénavant CITE ! Le Crédit d'Impôt pour la Transition Energétique - ex CIDD (Crédit d’Impôt Développement Durable) - a été adopté jeudi 16 octobre 2014 par l'Assemblée Nationale dans le cadre du projet de budget 2015 et de la loi de transition énergétique annoncée par Ségolène Royal.


« Pour mieux accompagner les ménages dans les travaux de rénovation énergétique de leur logement, dès le 1er septembre 2014, le taux du crédit d'impôt est porté à 30% pour toutes les dépenses éligibles et cela, dès la première dépense réalisée».



Le CITE est ainsi une version réformée et renforcée de l'actuel CIDD, qui va profiter aux personnes désirant engager des travaux de rénovation énergétique, en portant à 30% l'allègement fiscal pour des travaux de rénovation énergétique (isolation, acquisition d’équipements permettant de faire des économies d’énergie - chaudière à condensation, appareils de régulation de chauffage -, remplacement des vitrages, …) engagés entre le 1er septembre 2014 et le 31 décembre 2015, et ce sans condition de ressources. C’est l'article 3 du projet de loi de finances pour 2015 (PLF 2015) qui réforme le « crédit d'impôt développement durable » (CIDD) et le renomme « crédit d'impôt pour la transition énergétique » (CITE).


Ainsi à compter du 1er septembre 2014, les conditions d'éligibilité ont été simplifiées :

  • le taux du crédit d'impôt est désormais unique et porté à 30% sans condition de ressources et quelques soient les modalités de réalisation des travaux. En d'autres termes, il n'est plus nécessaire de réaliser plusieurs opérations (le fameux « bouquet de travaux ») pour profiter du crédit d'impôt pour la transition énergétique maximal. Une seule opération de rénovation donne directement droit au taux de 30%. Ce qui signifie par ailleurs que toutes les catégories de travaux sont désormais éligibles au CITE : les volets isolants et le remplacement d’une porte d'entrée extérieure n’étaient éligible que dans le cadre d’un bouquet de travaux.
  • deux nouveaux équipements sont aussi éligibles : les compteurs individuels pour le chauffage et l'eau chaude sanitaire dans les copropriétés et les bornes de recharges des véhicules électriques deviennent éligibles. En outre, pour répondre à des problèmes d'isolation des logements principalement dans les départements d'outre-mer, en Corse et dans les zones méridionales de la métropole, un amendement de dernière minute a inclus les équipements ou matériaux de protection des parois vitrées ou opaques contre les rayonnements solaires.



Pour 2014, deux périodes seront donc à distinguer en fonction de la date de réalisation et de paiement des travaux :


  • CITE à partir du 1er septembre 2014 avec un taux unique de 30% : il désormais accordé sans conditions de ressources, comme c’était le cas auparavant. En effet, il n’est plus nécessaire de justifier d’un certain plafond (à ne pas dépasser !) pour pouvoir bénéficier du Crédit d’impôt transition énergétique au cas où une seule dépense serait réalisée.
  • CIDD avant le 1er septembre 2014 (voir les taux de CIDD applicables pour les travaux réalisés et payés entre le 1er janvier et le 31 août 2014). Des dispositions transitoires existent dans le cas d’un bouquet de travaux soumis à la fois au régime du CIDD et du CITE. Pour les dépenses engagées entre le 1er janvier et le 31 août 2014 soumises à l'ancien CIDD, afin de maintenir les conditions d'application à la date du paiement des dépenses, lorsque l'application du crédit d'impôt est conditionnée à la réalisation d'un bouquet de travaux, cette condition continuera d'être appréciée sur l'année 2014 ou sur les années 2014 et 2015, afin de maintenir les dépenses payées du 1er janvier au 31 août 2014 au taux initialement applicable.


Les bénéficiaires


Tous les ménages, propriétaires, locataires ou occupants à titre gratuit peuvent bénéficier du crédit d’impôt pour les travaux de rénovation énergétique dans leur résidence principale, à condition que celle-ci soit achevée depuis plus de deux ans, et ce quels que soient leurs revenus.

Cas spécifiques :

  • Copropriétaires : les travaux sur équipements communs peuvent donner lieu au crédit d’impôt. Le paiement est effectif lorsque le syndic a réglé la facture à l'entreprise et non au moment de l'appel de fonds. Il appartient au syndic de fournir aux copropriétaires une attestation ou tout autre document établissant formellement la date du paiement des travaux.
  • Locataires : les travaux réalisés par le locataire peuvent ouvrir droit au crédit d’impôt. Cependant, en cas de remboursement dans un délai de cinq ans par le propriétaire, le crédit d'impôt devra être restitué aux services fiscaux.


Les équipements éligibles


Concrètement, le CITE portera à 30% l'allègement fiscal pour la réalisation de travaux énergétiques ou l'achat d'équipements permettant de faire des économies d'énergie, tels les chaudières à condensation, pompe à chaleur, chauffe-eau thermodynamique, les appareils de régulation du chauffage … La liste des travaux éligibles pour le CITE reste inchangée avec celle du CIDD (voir la liste), avec simplement son élargissement désormais à l'achat de compteurs individuels d'eau chaude ou de chauffage pour les ménages en copropriété, ainsi qu'à l'acquisition de bornes de recharge pour les véhicules électriques.


Les matériaux d’isolation thermique, les équipements de production d’énergie utilisant une source d’énergie renouvelable de même que les pompes à chaleur doivent toujours répondre à des exigences techniques précises et de plus en plus renforcées. À titre d’exemple, les fenêtres de toiture devront afficher un coefficient de transmission thermique (Uw) inférieur ou égal à 1,5W/m²K et un facteur de transmission solaire (Sw) supérieur ou égal à 0,36 W/m² K.


Les conditions de réalisation des travaux

Les équipements ne peuvent pas être achetés directement par les ménages. Seule une entreprise ou son sous-traitant peut fournir, installer et facturer les équipements. La facture peut être réclamée par les services fiscaux. Elle doit comporter les nom et adresse de l’entreprise ainsi que les indications suivantes :

  • adresse de réalisation des travaux ou du DPE ;
  • nature, désignation et montant des travaux ainsi que les caractéristiques de performance des matériaux et appareils installés ;
  • détail précis et chiffré des différentes catégories de travaux effectués permettant d’individualiser le coût des équipements ;
  • détails quantitatifs (surface en m² des parois opaques isolées, nombre de fenêtres remplacées…) lorsque l'octroi du crédit d’impôt en dépend.


Le plafond des dépenses


Le montant des dépenses éligibles est plafonné à 8.000€ pour une personne seule et à 16.000€ pour un couple soumis à imposition commune, soit respectivement un crédit d’impôt maximal de 2.400€ et de 4.800€. Le plafond de dépenses est majoré de 400€ par personne à charge. Ce plafond des dépenses est apprécié sur une période de cinq années consécutives. Si le montant du crédit d'impôt est supérieur à l’impôt dû à l’état, le trésor public verse la différence au ménage. La TVA applicable aux travaux éligibles au crédit d'impôt et ceux induits et indissociablement liés à ces travaux est à 5,5%.


Cumul du CITE avec un éco-PTZ ou la prime de 1.350 euros


Pour financer ces travaux d’économies d’énergie 2014, il est possible d’obtenir un Éco-PTZ : le logement doit avoir été construit avant 1990 et doit constituer soit la résidence principale du propriétaire, soit celle d’un locataire. Le montant de ce prêt sans intérêts peut atteindre jusqu’à 30.000€, remboursables sur 15 ans. La prime rénovation énergétique de 1350 euro est aussi cumulable. Attention, en cas de cumul du crédit d’impôt avec une ou plusieurs autres aides (de l'état, de l'ADEME, de l'ANAH, ou d’une collectivité locale), le montant de ces aides complémentaires est déduit des dépenses ouvrant droit au crédit d’impôt.


Obligation de recourir à un professionnel qualifié RGE


Le gouvernement a toutefois introduit la notion d’éco-conditionnalité » des travaux. Les professionnels installateurs chargés des travaux de rénovation devront être obligatoirement qualifiés par le label RGE (Reconnu Garant de l’Environnement) à compter du 1er janvier 2015 pour le domaine de travaux engagés (exemple pour une pompe à chaleur, titulaire de l’appellation QualiPAC ; pour une chaudière à condensation, titulaire de l’appellation éco-artisan) sous peine d’inéligibilité du chantier au crédit d’impôt transition énergétique. Pour les travaux commencés en 2014 mais non soldés au 1er janvier 2015, le recours à un professionnel « non-RGE » sera toutefois toléré à la double condition que le devis ait été accepté et qu’un acompte ait été versé à l’entreprise au plus tard le 31 décembre 2014.

DAAF : comment choisir et où installer correctement un Détecteur Avertisseur Autonome de Fumée

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Quelle marque ou modèle de DAAF choisir ? Combien de détecteurs de fumée ai-je besoin pour mon logement ? Quel est le prix des détecteurs de fumée ? Où installer le détecteur ? A compter du 8 mars 2015, tous les logements devront être équipés d’au moins un DAAF normalisé, c’est-à-dire conforme à la norme NF EN 14604 et muni du marquage CE.


Cette mesure s’applique à toutes les habitations, individuelles ou collectives, neuves ou anciennes. D'une manière générale, c’est le propriétaire qui a la charge d'installer le DAAF, et le propriétaire ou l’occupant du logement qui a la charge de l’entretenir et de le renouveler. Dans certains cas particuliers (logement saisonnier, logement de fonction, location meublée, logement foyer), cette charge incombe au propriétaire (voir réglementation : loi Morange n° 2010-238 du 9 mars 2010, décret du 10 janvier 2011, arrêté du 05 février 2013, et enfin loi Alur du 14 mars 2014).

Découvrez notre guide complet sur le DAAF.


Qu’est-ce qu’un DAAF ?

Un détecteur de fumée « DAAF » (Détecteur Avertisseur Autonome de Fumée) est à la base un appareil de Détection Incendie (DI). Un DAAF est capable de détecter la présence de fumée et en même temps déclencher une sirène suffisamment puissante pour alerter ou réveiller les occupants d'une habitation afin qu'ils se mettent à l'abri du feu et surtout des fumées. Communément, on parle souvent de détecteur de fumée. Or un détecteur de fumée ne fait que détecter la présence de fumée et sans équipement complémentaire il ne sert à rien pour alerter d'un début d'incendie. Un DAAF est donc simplement un détecteur de fumée dans lequel a été rajoutée une sirène.

Inventés et commercialisés aux Etats-Unis dans les années 60, les Détecteurs Avertisseurs Autonomes de Fumée à usage domestique se développèrent ensuite dans de nombreux pays (Angleterre, Norvège, Finlande, Canada et Australie) qui furent les premiers à adopter des textes imposant le détecteur de fumée dans les habitations.

Un détecteur de fumée (DAAF) se présente sous la forme d'un petit boîtier généralement cylindrique composé d'un emplacement pour mettre une pile (alimentation par pile obligatoire fournie avec les détecteurs certifiés NF), d'une partie détection des fumées (invisible de l'extérieure), d'une partie alarme (sonore - sirène - et aussi parfois visuelle). Les piles sont soit à remplacer tous les 1 à 2 ans (piles alcalines), soit non remplaçables avec des piles lithium qui ont une durée de vie de l'ordre de 5 à 10 ans.

Il existe des détecteurs optiques (lorsque de la fumée est présente dans la pièce et pénètre dans la chambre optique du détecteur, celui-ci se déclenche) et des détecteurs de fumée équipés de chambre d’ionisation, c’est derniers étant interdits en France depuis novembre 2011.


Comment fonctionne un DAAF ?

Le DAAF intègre une chambre optique composée d'une diode envoyant un rayon lumineux, d'une cellule réceptrice sensible à la lumière et d'un écran situé entre la diode et la cellule réceptrice.

En l'absence de fumée aucun rayon lumineux n'atteint la cellule réceptrice. En revanche, dès que de la fumée pénètre dans la chambre optique, les particules qui la constituent réfléchissent des rayons de lumière en traversant le faisceau lumineux émis par la diode. Ces rayons atteignent alors la cellule réceptrice qui analyse la quantité de lumière reçue et au-delà d'un certain seuil envoie un signal de déclenchement à l'alarme.


Pourquoi détecter les fumées ?

Un français sur trois sera confronté à un incendie ! 1 incendie toutes les 2 minutes ! Les fumées tuent plus que les flammes et une exposition même brève peut entraîner des handicaps à vie. Les fumées se propagent en effet plus rapidement que les flammes et contiennent des gaz irritants et asphyxiants, comme le monoxyde de carbone ou le cyanure.

En France, ce sont environ 260.000 sinistres d’incendies d’habitation déclarés aux assurances par an, 10.000 victimes recensées, 800 décès (dont 80% sont dus à l’intoxication par les fumées et non par les flammes !), 70% des incendies se déclarent le jour mais 70% des décès dus aux incendies surviennent la nuit pendant la période de sommeil faute d’avertissement.

Il faut donc avertir au plus tôt les habitants d’un logement afin qu’ils puissent quitter rapidement les lieux et s'isoler du feu et des fumées : dans les pays où les DAAF sont généralisés, le nombre de victimes a été divisé par 2.


Quel détecteur de fumée choisir ?

Sur le marché de la protection incendie, un grand nombre d’offre est proposé aux particuliers. En général, les particuliers sont perdus au vu de la quantité d’offre proposée.

En outre, plusieurs enquêtes réalisées par le magazine 60 Millions de Consommateurs mettent régulièrement en lumière des faits inquiétants sur des détecteurs de fumées commercialisés qui ne seraient pas fiables. Lors de la dernière enquête, au total huit détecteurs autonomes avertisseurs de fumée ont été testés sur leur performance et leur efficacité de détection et seulement deux d’entre eux fonctionnent correctement. Trois de ces 8 modèles de détecteurs ne se sont même pas du tout déclenché au test de fumée !

Le prix d'un détecteur de fumée NF se situe autour de 20 euros, mais peuvent atteindre les 100 euros pour les modèles par exemple une pile lithium, la présence ou pas d'une grille anti-insecte (évitant les fausses alertes), d'un bouton pause, d’interconnexion avec un système d’alarme centralisée, etc…

Lors de l’achat, il faut avant tout vérifier que le produit comporte le logo CE (obligatoire) attestant la conformité de celui-ci à la norme EN 14604. Ce sigle doit toujours être accompagné d’un numéro qui permet d’identifier l’organisme indépendant qui a vérifié la conformité du produit (l’organisme français AFNOR est désigné par le numéro 0333).

Il est néanmoins conseillé de choisir un détecteur de fumée certifié « EN 14604 NF292 » ou « EN 14604 NF DAAF » (norme française). Un DAAF doté de la certification NF avec le logo associé « NF DAAF », véritable gage de conformité à la norme européenne NF EN 14604. Cette certification est délivrée par l'AFNOR, organisme indépendant assurant le contrôle régulier du marché et elle constitue une garantie supérieure de fiabilité et d’efficacité grâce aux contrôles réguliers mis en place (guide AFNOR sur les DAAF et les DAACO).

Avec la norme NF EN 14604, le nom, l’adresse du fabricant, la norme de référence, la date de fabrication ou le numéro de lot, la date de remplacement et les instructions à l’attention de l’utilisateur doivent être inscrits de manière indélébile sur le DAAF. Un signal spécifique pour la faiblesse des piles doit être présent et un bouton de test doit permettre de vérifier le fonctionnement du DAAF.

Avant de vous équiper (un logo pouvant s'imiter ou se copier !), vous pouvez contrôler et de façon très simple la liste des DAAF certifiés (pouvant se prévaloir du logo NF) régulièrement mise à jour par l'AFNOR (liste AFNOR des DAAF certifiés NF).

Un DAAF est à remplacer tous les 10 ans car comme tout produit électronique, il va « vieillir » et peut devenir moins fiable (on ne plaisante pas avec la sécurité des personnes !). Ainsi, il est recommandé de choisir un modèle équipé d’une pile lithium 10 ans qui, bien que légèrement plus cher à l’achat, ne vous demandera par la suite aucun remplacement de pile (parfois difficile d’aller chercher et de démonter en hauteur le DAAF !) et moins d’entretien, et donc bien moins coûteux sur le long terme.

Il existe enfin 2 types de DAAF :
  • indépendants : si vous habitez un logement ou un appartement inférieur à 80m2 et sur un niveau, le détecteur de fumée indépendant est suffisant.
  • interconnectables : si votre habitation est d’une surface importante ou sur plusieurs niveaux, pour augmenter la protection, il est possible d’interconnecter les détecteurs de fumée ; ainsi si un détecteur de fumée détecte une fumée, il transmet l’alerte à l’ensemble des détecteurs interconnectés du logement déclencherons leur alarme pour vous permettent d'être prévenus si le feu se déclare dans une pièce éloignée de celle dans laquelle vous vous trouvez.

Notre recommandation pour une maison : choisir plusieurs détecteurs interconnectables, équipés d’une pile lithium 10 ans, certifiés NF DAAF. Nous vous conseillons ainsi le modèle de qualité professionnelle Legrand DAAF Communiquant Radio réf. 0 405 18 (qui intègre la possibilité d’interconnecter jusqu'à 10 détecteurs).

A nouveau, nous vous recommandons de ne pas hésiter à investir dans la qualité. Le prix influence souvent l’achat. Mais quel prix a votre vie et celle de votre famille ? « Un appartement ou une maison, ça se reconstruit, pas un enfant ! ». Sur les questions de sécurité domestique, le prix ne doit pas être le critère principal. C’est la qualité et le bon fonctionnement du produit qui est primordiale, sachant qu’un détecteur de fumée de qualité vous permettra d’avoir moins d'alertes incendie inappropriées.

Enfin comme le rappelle la DGCCRF, accrocher un détecteur ne nécessite aucune intervention particulière : « il n’existe pas d’installateurs mandatés ou agréés par l’État (…) un DAAF peut-être installé par l’occupant du logement ». Attention donc au pseudo professionnel du secteur qui essayerait de vous convaincre du contraire afin de vous facturer une intervention.


Qui doit faire installer un DAAF ?

Les locataires sont dispensés de l’achat d’un détecteur de fumée. Ce sont en effet leurs propriétaires-bailleurs, qu’ils soient privés ou sociaux, qui doivent s’en charger, la loi distinguant alors 2 cas de figure :
  • si le logement est vide, le propriétaire doit installer un détecteur de fumée. Il doit ensuite s’assurer de son bon fonctionnement lors de la rédaction de l’état des lieux avec un nouvel occupant ;
  • si le logement est occupé au moment de l’entrée en vigueur de la loi le 8 mars 2015, le propriétaire a deux options : il peut « fournir » un détecteur à son locataire ou lui rembourser l’achat d’un détecteur. Mais il n’a pas l’obligation d’effectuer la pose. Le propriétaire a intérêt à faire signer par le locataire un document attestant qu’il lui a bien fourni un détecteur. S’il lui rembourse l’achat de l’appareil, il doit pouvoir exiger une facture.

Lors de la réalisation de l’état des lieux, le locataire et le propriétaire doivent vérifier le bon fonctionnement du détecteur. Une nouvelle rubrique sera vraisemblablement créée à cet effet dans le modèle type d’état des lieux en cours de révision.


Où et comment installer un DAAF ?

Aucune habitation ne ressemblant à une autre (distribution des pièces, superficie, un ou plusieurs niveaux...) il est pratiquement impossible de définir une solution unique. Néanmoins quelques principes ou règles et un peu de bon sens doivent permettre de faire les bons choix d'implantation pour son ou ses détecteurs de fumée.

La loi impose d’installer un seul appareil par logement quel qu’en soit la superficie et le nombre d'étages. Est-ce suffisant pour la sécurité de votre habitation ? Oui, pour un studio, une chambre étudiante, un petit logement. Évidemment, pour des raisons d’efficacité maximales, il convient d’établir un nombre de DAAF en rapport avec la superficie du logement. Ainsi pour les habitations à étage, il est recommandé d’installer au moins un détecteur à chaque niveau du logement et par tranche de 70m², en les plaçant de préférence à proximité de l’escalier.


Le DAAF doit avant tout réveiller les occupants d’un logement la nuit. Il doit donc séparer les zones de risque (cuisine, salon) des zones de repos (chambres) et être installé à moins de 3m des chambres pour que son alarme puisse réveiller les personnes durant leur sommeil. Si les chambres sont séparées, il est primordial de toutes les munir d’un DAAF.

Un DAAF, bien que pouvant aussi être fixé sur un mur, doit être plutôt positionné solidement au centre d’un plafond car la fumée étant plus chaude que l'air ambiant elle monte et s'accumule en partie haute de la pièce. Si le plafond est incliné, le détecteur doit être fixé à au moins un mètre du point le plus haut. Au plafond, Il est possible de se décaler vers les murs sans jamais s'approcher à moins de 60cm de ceux-ci. Lorsque la fixation au plafond est impossible (présence d’un plancher chauffant par exemple), il convient de le positionner sur un mur de 15 à 30 cm en dessous du plafond (solution à ne pas privilégier ou systématiser).

Dans les couloirs d'une longueur supérieure à 10 mètres, il faut implanter au moins 2 DAAF en répartissant les détecteurs le plus régulièrement possible en privilégiant les zones à proximité des chambres et des escaliers.

En résumé, par ordre croissant de sécurité, les règles d’implantations sont les suivantes :
  • avec un seul DAAF, quel que soit la surface ou le nombre d’étage de l’habitation, il faut positionner le détecteur au plus près des chambres principales,
  • il faut installer un DAAF dans chaque couloir à proximité de chaque zone de couchage,
  • il faut installer un DAAF à chaque étage (incluant le sous-sol) en haut des escaliers,
  • il faut installer un DAAF dans chaque salle à manger, salon, bureau,
  • et dans l’idéal, il faut installer un DAAF dans chaque chambre.

Une fois la mise en conformité effectuée de votre habitation, il faut en informer l’assureur du logement. Il suffit d’envoyer à son assureur une attestation d'installation, en joignant au besoin la facture d'achat, sachant que certaines compagnies d’assurances octroient parfois alors une petite réduction symbolique des primes d'assurance.



Les emplacements à éviter :

Il est important de placer un DAAF à l’écart des sources de vapeurs ou de l’humidité (cuisine, salle de bains, sauna …) et de fumées (garage un véhicule y est démarré, fumées de cuisson, salon réservé aux fumeurs …) afin d’éviter tout déclenchement intempestif. Il ne faut pas installer un détecteur de fumée dans une pièce dont la température peut descendre en dessous de 4°C et monter au-dessus de 37°C (ex. grenier, combles non aménagés ou isolés), à moins d’un mètre d’une ventilation de plafond, d’une entrée d’air pouvant véhiculer des poussières, dans une chaufferie, à moins de 40cm (voir 1,50m) de néons car l’allumage électronique peut également déclencher le détecteur, et dans un endroit trop poussiéreux.

Enfin, il est interdit d’installer des détecteurs dans les parties communes des immeubles collectifs d’habitation afin d’éviter que le déclenchement d’une sirène incite les habitants à sortir de leur logement, car si l’incendie a démarré en-dessous de chez eux, ils risqueraient de s’exposer aux fumées au lieu de rester calfeutrés en attendant les secours. En revanche, le local poubelles doit disposer de portes coupe-feu, ainsi que pour les escaliers desservant les sous-sols, afin de contenir l’incendie et éviter qu’il ne propage.


Comment entretenir et vérifier son DAAF ?

Les détecteurs sont faciles à installer et aussi à entretenir. Il faut donc se méfier de certains démarcheurs ou sociétés qui voudraient vous vendre des packs sécurité (hors de prix !) incluant la maintenance de votre DAAF !

Si vous n’êtes pas en mesure de le faire vous-même, mieux vaut solliciter un parent, un ami, un voisin ou votre concierge.

Une fois posé, il faut s’assurer régulièrement du bon fonctionnement de l’appareil (et surtout du niveau de pile) en appuyant sur le bouton de test ou en regardant le voyant et se conformer aux instructions du fabricant. Une à deux fois par an faire un essai réel à l'aide d'une bombe aérosol de test ou éventuellement avec la fumée d'une bougie que l'on éteint.

Environ tous les mois nettoyer délicatement les fentes latérales (passage de la fumée) à l'aide d'un aspirateur muni d'une brosse, ces orifices ne doivent jamais être obstrués sinon la fumée ne peut pas pénétrer à l'intérieur du détecteur et celui-ci devient inopérant.

L’entretien du détecteur incombe à l’occupant. C’est donc le locataire qui doit remplacer la pile lorsqu'elle arrive en fin de vie et nettoyer régulièrement l’appareil avec un coup d’aspirateur ou un chiffon humide. Le locataire doit aussi assurer, si nécessaire, le renouvellement de l’appareil tant qu’il occupe le logement.

Pour les DAAF équipés d’une simple pile, la changer tous les ans avec des piles alcalines.

Enfin tous les 10 ans, remplacez vos DAAF !


Que faire quand l’alarme du DAAF se déclenche ?

Installer un DAAF c’est bien, mais il ne faut pas ensuite attendre que l’alarme se déclenche pour se demander quoi faire ! En complément du détecteur de fumée, il est aussi important de connaitre les consignes à suivre en cas de début d'incendie afin d'éviter la panique et les mauvaises réactions en découlant.

Si vous êtes endormi et que l’alarme de votre détecteur vous réveille, il faut évacuer rapidement le logement en rejoignant la sortie la plus proche sans jamais utiliser l’ascenseur, en prenant soin de fermer (pas à clé) la porte de la pièce en feu et celle du logement derrière vous. Certaines notices de DAAF conseillent d’analyser la situation pour voir si on est en mesure d’éteindre le feu. Effectivement, s’il démarre sous vos yeux, vous le verrez avant que l’alarme ne sonne. Dans la journée, il est en effet possible d’éteindre un feu dans la cuisine par exemple. Mais si l’alarme résonne, c’est qu’il y a déjà des fumées, et il ne faut avoir qu’un seul réflexe, évacuer et mettre en sécurité sa famille. Ensuite il faut appeler les pompiers en composant le 18 ou le 112 en répondant calmement aux questions des pompiers.

Si les détecteurs sont bien installés, vous avez le temps d’évacuer dans une maison. En revanche, si vous habitez dans un immeuble et que le feu se déclare dans le bâtiment au-dessous ou sur le palier de votre logement, vous pouvez avoir intérêt à ne pas évacuer : dans ce cas, vous fermez les portes et mettez des linges mouillés au bas de celles-ci, vous couvrez votre nez et votre bouche avec un linge humide et vous allez à la fenêtre sans l’ouvrir pour que les secours vous voient. En cas de fumée dans la pièce, baissez-vous vers le sol (la fumée envahit d’abord des parties hautes) : il ne faut surtout pas traverser les fumées (risque d’asphyxie et de mort).

Pour que l’évacuation soit réussie il faut aussi s’y préparer en s’entraîner à évacuer avec sa famille. Votre famille doit se familiariser avec le son de l’alarme en appuyant sur le bouton-test pour la faire écouter. Il est également recommandé de s’entraîner régulièrement avec tous les membres de la famille à évacuer les locaux le plus rapidement possible en cas d’alerte au feu, en particulier avec les enfants qui ont tendance à se cacher lorsqu'ils ne savent pas quoi faire. Il suffit de dessiner par exemple un plan de la maison qui décrit pour chaque membre de la famille au moins deux possibilités de sortie de chaque pièce du logement. Leur expliquer la marche à suivre (on n’emporte rien, on ne revient pas en arrière…) et éventuellement leur désigner un point de rassemblement.


Comment éviter les risques d’incendies et les précautions à prendre ?

L’installation d’un DAAF ne doit pas faire oublier de rester vigilant avec des gestes simples pour éviter un incendie :
  • éteindre complètement les cigarettes et ne pas fumer au lit,
  • tenir les allumettes et les briquets hors de la portée des enfants (qui ne doivent jamais rester seul à la maison),
  • ne pas laisser de casseroles, de poêles ou des plats sur le feu sans surveillance (attention aux appels téléphoniques durant la cuisson qui peuvent faire perdre la notion du temps),
  • laisser les produits inflammables loin d’éléments pouvant être chauds : radiateurs, ampoules, plaques chauffantes …,
  • ne pas raviver un feu ou les braises d’un barbecue avec de l’alcool ou de l’essence,
  • ne pas laisser les appareils électriques en veille,
  • brancher si possible un seul appareil par prise électrique pour éviter les surcharges,
  • avoir au moins un extincteur chez soi,
  • faire régulièrement vérifier ses installations électriques (un incendie sur 4 est dû à une installation électrique défectueuse), de gaz et de chauffage (notamment les inserts et les cheminées au bois),
  • faire ramoner à minima une fois par an les conduits et les cheminées par des professionnels qualifiés

Influence de la qualité de l’eau sur la durée de vie des chauffe-eau

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L’eau est un élément qui nous semble si commune qu’on oublie souvent que des actions naturelles ou humaines peuvent en modifier sa composition, la rendant soit impropre à la consommation, ou agressive pour nos appareils électroménagers comme nos chauffe-eau.


En France, la qualité de l’eau est assez différente d’une région à une autre. D'une manière générale, l’eau a une minéralisation liée à la nature des sols qu’elle traverse durant son long parcours. C’est la raison pour laquelle elle est moins polluée « naturellement » dans les zones urbaines, où elle passe par des vastes réseaux d’assainissement et de filtrage avant d’être distribuée à tous les foyers, que des communes rurales de moins de 500 habitants où les équipements de filtrage et de distribution sont moins surveillés. Mais ce n’est pas d'une vérité absolue et il convient de connaitre la qualité de son eau pour sa commune.

Alors comment bien choisir son chauffe-eau électrique ou ballon d'eau chaude en fonction de la qualité de son eau et notamment sa dureté.


L’eau à nos robinets est parfois d’une texture rougeâtre ou jaunâtre, indiquant souvent la présence de micro algues ou de dépôts de souffre ayant résisté à l’épuration et l’assainissement : ils peuvent encrasser vos appareils et les rendre moins performants.

L’eau va prendre son caractère corrosif lié à la quantité de dioxyde de carbone, de nitrates, de chlorures et de sulfates présents, des éléments qui favorisent la corrosion des métaux : les cuves des chauffe-eau étant principalement en acier, elles vont être sensibles aux attaques de l'eau, s'oxyder, et à la longue peuvent percer.

En fonction notamment de son taux de calcium et de magnésium, l’eau va être qualifiée de très douce (TH<5°F), douce (5<TH<15°F), équilibrée ou légèrement calcaire (15<TH<25°F), moyennement dure (25<TH<35°F), ou dure (TH>35°F). Une eau douce est dite « agressive » et une eau dure est dite « entartrante ». Cette caractéristique va influer entre autres fortement la durée de vie votre cumulus électrique. Des dépôts de calcaire (tartre) sur les parois des équipements et à l’intérieur des tuyaux vont entraîner des dysfonctionnements, des performances réduites et une réduction de la durée de vie de vos équipements avec des réparations ou du remplacement à la clé.

Les appareils alimentés en eau, eau qui va être ensuite chauffée, sont les plus concernés par ce phénomène de précipitation du calcaire : lave-vaisselle, lave-linge, chauffe-eau, chaudière, centrale vapeur, bouilloire, machine à café. Ces dépôts se produisent à température ambiante dans le temps ou si l’eau dépasse les 60°C. Attention, même si vous lavez votre linge à seulement 30°C, au niveau de la résistance électrique qui réchauffe l’eau, la température est bien plus élevée entraînant aussi localement une précipitation du calcaire sur la résistance. Les éléments chauffants sont ainsi les premiers touchés par l'entartrage. Avec un chauffe-eau entartré, c'est ainsi jusqu'à 64% d'électricité consommées en plus et des défaillances fréquentes des résistances de chauffe.

Contrairement à un lave-linge ou au lave-vaisselle, le chauffe-eau apprécie une eau équilibrée (légèrement entartrante) pour la protection de sa cuve. En effet, le chauffe-eau va utiliser les particules de magnésium pour créer une barrière protectrice au niveau de sa cuve en email. En effet, la porosité naturelle de l'émail ne permet pas que l'eau ne rentre en contact avec l'acier à certains endroits et entraîner sa corrosion. En plaçant une anode en magnésium dans la cuve, en présence d'eau, un courant électrique apparaît spontanément entre le magnésium et les parois en acier de la cuve. Sous l'effet de ce courant, l'anode se dissout petit à petit et le magnésium libéré se dépose sur les parois de la cuve qui s'en trouve ainsi mieux protégée. Si l’eau est légèrement entartrante, l’anode se dissoudra moins vite.

Attention, si une eau un peu calcaire (jusqu'à un TH de 25°F) peut être bénéfique à la cuve, trop de calcaire va impliquer un risque d’entartrage important de la résistance et à terme des fuites ou des pannes. Il convient donc d’installer un dispositif capable de redescendre et surtout stabilisé/régler la dureté de l’eau (adoucisseur).

A l’inverse, une eau ne contenant pas assez de calcaire implique que les particules agressives de l’eau vont s’attaquer au métal de la cuve par corrosion. Lorsque l’eau est agressive, certains fabricants de chauffe-eau ont résolu le problème en intégrant une résistance stéatite avec anode magnésium titane, le système « ACi Hybride ». Il combine les avantages de l'anode en magnésium et de l'anode en titane, et ce quelle que soit la qualité de l'eau. Il s'agit d'une anode en titane recouverte de magnésium. Dès la mise en service du chauffe-eau, le courant émis par l'anode projette le magnésium protecteur sur les micro-porosités de l'émail recouvrant la cuve. Ensuite, cette barrière protectrice est maintenue durant toute la vie du chauffe-eau grâce au courant imposé par l'anode en titane inusable. Cette protection dynamique prolonge la durée de vie des chauffe-eau jusqu'à 2 fois plus longtemps lorsque l'eau est agressive.

En conclusion, en fonction de la dureté de votre eau :
  • Dureté < 15°F : choisir obligatoirement un chauffe-eau « ACi Hybride » (pas de modèle de type « blindé ») ou un ballon en inox de qualité supérieure
  • Dureté comprise entre 15 et 25°F : choisir de préférence un chauffe-eau électrique « ACi » ou « ACi Hybride »
  • Dureté > 25°F : choisir de préférence un chauffe-eau « ACi » ou « ACi Hybride » et installer un traitement l’eau (adoucisseur) pour ramener sa dureté aux alentours de 7 à 15°F (permettant aussi de bénéficier d’une eau douce pour son bien-être).

Pour en aller plus loin :


Les différentes technologies de brûleurs fioul domestique

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Chaudiere fioul Viessmann

Lorsque vous devez choisir une chaudière fioul et son brûleur, voir uniquement un brûleur fioul, il est important de bien comprendre les différents technologies de brûleur qui vous seront présentées pour comparer les offres : le prix certes, mais aussi les performances qui vous feront faire plus ou moins d’économies par la suite sur l’énergie consommée ou l’entretien de la chaudière.


Il existe donc différentes technologies de brûleurs fonctionnent avec le fioul domestique.

Source SPM
Le brûleur à flamme jaune

La flamme se développe dans un pot de combustion cylindrique court puis dans le foyer. C’est le brûleur le plus entrée de gamme qui équipe généralement les chaudières fioul premier prix !


Source SPM
Le brûleur à flamme jaune avec recirculation des produits de combustion

Evolution du premier, il réduit sensiblement les émissions d’oxydes d’azote. Cette recirculation est soit externe (produits de combustion prélevés en sortie de chaudière et mélangés à de l’air de combustion en amont de la tête de combustion), soit interne (produits de combustion réinjectés dans la zone de la flamme par un circuit approprié des produits de combustion dans le foyer.


Source SPM
Le brûleur flamme bleue

Sur ce brûleur, la flamme est confinée dans un pot de combustion cylindrique long, éventuellement muni d’orifices latéraux permettant une recirculation des produits de combustion. Le confinement de la flamme avec des températures élevées provoque une vaporisation rapide du FOD avant sa combustion. Ainsi la phase de combustion se présente sous la forme d’un gaz entraînant une flamme bleue. Ces brûleurs avec recirculation permettent de réduire les émissions de NOx de 30 à 50% et encrassent bien moins le foyer.


Le brûleur modulant

En général, les brûleurs des chaudières fioul domestique sont majoritairement des brûleurs à une ou 2 allures (ou 2 puissances), la 2ème allure étant à 70 ou 80% de la première allure. Pour répondre aux exigences d’efficacité énergétique et s’adapter à la réduction des besoins thermiques en chauffage, les constructeurs développent actuellement des brûleurs fioul modulants (comme pour les chaudières gaz) selon 2 techniques :


  • une pulvérisation classique avec un gicleur, associée à une variation de la pression du fioul domestique, pour le moment, la plus présente sur le marché (la plage de modulation actuelle varie de 45 à 100 %).
  • l’évaporation du fioul, par le principe de la flamme froide.

Les émissions de NOx de ces brûleurs fioul modulants diminuent en fonction de la puissance délivrée. Elles sont inférieures à 90mg/kWh sur toute la plage de puissance. En outre, un brûleur fioul modulant en continu permet une augmentation des temps de cycles du brûleur, donc un meilleur rendement (et moins d’encrassement), notamment avec un rendement amélioré en demi-saison ou les déperditions de la maison ne réclament pas la puissance maximale de la chaudière.

Source SPM

Notre recommandation, notamment lors d'un remplacement de chaudière fioul, d'opter pour un modèle à condensation équipé d'un brûleur modulant (ex. Viessmann Vitoladens 300-C - type J3RA).

ThermoZYKLUS : Régulation pièce par pièce auto adaptative et dynamique !

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Régulation ThermoZYKLUS

ThermoZYKLUS est le fabricant allemand de la régulation terminale thermocyclique THZ pour l’industrie, le tertiaire, les commerces et le résidentiel. Implanté en France et en Allemagne depuis 2001, ThermoZYKLUS est devenu un des acteurs majeurs du marché de la régulation. Fabriquée en Allemagne, la régulation intelligente THZ à l’algorithme breveté offre une précision de régulation inégalée pour toutes les applications de chauffage. Nous avons donc décidé de vous présenter en détails cette solution que nous proposons à nos clients notamment équipés de plancher chauffant basse température (PCBT) en recherche de confort thermique ultime et d’économies d’énergie. A noter que le fabriquant Roth, groupe allemand familial, dont nous utilisons notamment les produits et tubes pour la réalisation des planchers chauffants de nos clients, propose et commercialise à partir de 8€/m²HT un système de régulation pour plancher chauffant dénommé « Certiline » qui utilise les produits de ThermoZYKLUS.


Grâce à son algorithme breveté, la régulation intelligente thermocyclique ThermoZYKLUS est à la fois efficace et rapide : elle détermine à l’avance quand les vannes doivent être ouvertes et fermées. Auto-adaptative, elle apprend les caractéristiques de chaque émetteur (radiateurs, PCBT) et anticipe ses réactions. La régulation THZ utilise les informations fournies par les variations de température subies par les différentes pièces pour réduire les oscillations en les transformant en micro-oscillations. L’utilisateur programme sa température de consigne et le processus de régulation est lancé, aucun autre réglage n’est nécessaire. Au-delà de sa simplicité, le caractère unique de la régulation terminale THZ réside dans sa précision de régulation inégalée : +/- 0,15°C pour un confort et une consommation optimisés.



Intérêts

Alors pourquoi est-il préférable d’opter pour une régulation pièce par pièce ? Déjà tout simplement pour être en conformité avec la réglementation thermique actuelle (tout émetteur non inertiel doit posséder un dispositif de réglage automatique en fonction la température intérieure par pièce (Arrêté du 24 mai 2006 - Article 52), et ensuite car :

  • chaque pièce d’un bâtiment est utilisée, équipée, habitée de façon différente.
  • chaque pièce gère la chaleur de façon différente (isolation propre, orientation solaire, …).
  • les régulations traditionnelles manquent de réactivité : elles ne mesurent pas la température ambiante assez souvent et se déclenchent ou se coupent trop tard (hystérésis) ; il fait alors, soit trop chaud, soit trop froid.
  • les régulations traditionnelles ne tiennent pas suffisamment compte des énergies reçues ou accumulées dans une pièce : par exemple la simple inertie du système de chauffage permettra d’atteindre à nouveau la température de consigne (après aération de la pièce) sans même avoir à chauffer ; les utilisateurs d’un plancher chauffant subissent souvent ce manque de contrôle de la température et ressentent fortement les effets de l’inertie d’un système mal régulé.



Ainsi, la température doit-elle vraiment être la même dans votre chambre et dans votre salon, ou dans la cuisine et la chambre des enfants, dans votre bureau et dans votre salle de réunion ? Il est donc facile de comprendre qu’un simple thermostat d’ambiance placé dans la pièce principale ne sera pas capable d’assurer le confort dans toutes les autres pièces du bâtiment ! Les innovations les plus récentes sur le marché pour réguler pièce par pièce avec des radiateurs étaient jusqu'alors les vannes thermostatiques. Aujourd'hui, on peut les remplacer par des systèmes de régulation électroniques avec des sondes de température dans chaque pièce. La sonde de température extérieure peut quant à elle être remplacée par l’intelligence du système de régulation THZ qui tient compte des charges thermiques de toutes les pièces régulées, engendrant des économies d’énergie considérables par rapport aux systèmes et thermostats régulateurs standards.

La régulation intelligente ThermoZYKLUS THZ brevetée, à la fois efficace et rapide, permet ainsi jusqu'à 30% d’économies d’énergie : régulation auto-adaptative, elle apprend, elle anticipe : des économies assurées en toute simplicité ! Elle détermine à l’avance quand les vannes doivent être ouvertes ou fermées, apprenant en continu les caractéristiques de chaque système de chauffage et surtout en anticipant ses réactions. La centrale ZE de ThermoZYKLUS, mémorise les données collectées tant au niveau de la température dans les pièces, qu’au niveau des ouvertures des vannes pour chauffer ces pièces. Ces données sont utilisées en permanence pour optimiser l’économie d’énergie et le confort.

  • Gestion optimale de l’inertie : la régulation ThermoZYKLUS tient compte de l’inertie de la pièce et ne la chauffera donc que si elle l’estime nécessaire.
  • Solution compatible toutes énergies (gaz, fioul bois, pompe à chaleur, électrique), tous réseaux (hydraulique, électrique) et tous émetteurs (radiateurs, planchers, panneaux rayonnants, chauffage par plinthe …).
  • Détection automatique d’ouverture de fenêtres sans besoin de placer des contacteurs aux fenêtres : lorsqu'une fenêtre s’ouvre, la température chute brutalement, mais la régulation détectera qu’il s’agit d’une ouverture de fenêtre et coupera le chauffage ; lorsque la fenêtre sera refermée, le chauffage ne redémarrera que si c'est nécessaire.
  • Gestion du rafraîchissement (avec un PCBT).
  • Solution communicante GTB/GTC/MODBUS.
  • Programmation et gestion centralisées (+ appli smartphones Android et iPhone).
  • Analyse de courbes et suivi de l’installation.
  • Version filaire et/ou radio.
  • Câblage bus-série / étoile sans polarité ou sans fil.
  • Installation et utilisation simples.
  • Nombre quasi illimité de pièces régulées (mise en réseau des unités centrales avec maximum 30 pièces par centrale).

C’est à ce jour la meilleure régulation certifiée en Europe sur radiateurs et planchers chauffants avec une précision de température inégalée de +/- 0,15°C :
  • Algorithme de régulation unique et breveté.
  • Prise en compte et anticipation des surchauffes, des apports gratuits, de l’inertie des émetteurs, …
  • Régulation précise à +/- 0,15°C sur tous émetteurs : les courbes de température récupérées sur de nombreux projets équipés de la solution le prouvent !
  • Unité centrale ZE labellisée Energy Efficiency AA avec ses moteurs de vanne SF et SK.
  • Système certifié eu.bac (European Building Automation and Controls Association) pour planchers chauffants avec un Ca=0,5 (selon EN 15232 - Ca = Control Accuracy).
  • Système certifié eu.bac pour radiateurs avec un Ca=0,2.



  


Pour information, la certification eu-bac (European Building Automation and Controls Association) a été créée en 2003 à l’échelle internationale, dans l’optique d’élaborer un système d'assurance qualité européen pour les composants de la régulation et GTB, visant à améliorer substantiellement la performance énergétique des bâtiments. Elle représente en ce sens un gage de qualité et de performances de produits pour les Bureaux d’Etudes, les maîtres d‘ouvrage, les installateurs, les mainteneurs, les utilisateurs et tous les acteurs de la filière. Elle joue un rôle important dans le cadre du calcul RT 2012 puisque les produits qui bénéficient de cette certification ne font pas l’objet d’une majoration du Coefficient d’Aptitude certifié (Ca). Le bureau d’étude, optimisant ainsi sa réserve de points bonus, élargit sa marge de manœuvre !



Principe de fonctionnement


Les phases de chauffe journalières entraînent en permanence des variations de température, souvent de plusieurs °C. Cela conduit à une ambiance inconfortable, à laquelle nous avons tous dû nous accoutumer depuis beaucoup trop longtemps !

Un système de régulation simple comme une robinetterie thermostatique ouvre un radiateur quand il fait froid et le ferme quand il fait chaud. Un thermostat d’ambiance coupe ou lance un circulateur de chaudière pour faire circuler de l’eau chaude dans les émetteurs de chaleur. De tels systèmes changent d'état en permanence, et donc produisent des variations de température. De telles variations sont le plus souvent importantes donc inconfortables car le corps les ressent. Pour y remédier, on essaie de réduire puis d'équilibrer ces variations de température.

Ces variations de température donnent aussi des informations importantes à la fois sur le système de chauffage et sur les caractéristiques de la pièce (orientation solaire, temps, utilisation).

C’est là qu’intervient et se différencie la régulation THZ. Elle n’a pas pour but de réduire puis d'équilibrer ces variations. Au contraire, elle stimule ces variations tout en les maintenant sous contrôle en utilisant toutes les informations sur le système de chauffage et les caractéristiques de la pièce. C'est parce qu'elles sont sous contrôle qu'il est possible de les réduire au minimum. Elles ne doivent en aucun cas être supprimées. La régulation THZ réduit simplement les oscillations en micro-variations alors imperceptibles par les usagers.




Le principe fondamental est donc d'utiliser les informations contenues dans ces variations de température. L'amplitude et la fréquence des variations de température dépendent entièrement du fonctionnement du système de chauffage et des conditions environnantes soit des temps morts, de la température des radiateurs et de la température ambiante ; ce sont précisément les informations issues des variations qu'il s'agit de rassembler et d'utiliser pour la régulation. C´est pourquoi l'objectif ne doit être en aucun cas d'éliminer ces variations mais plutôt de les stimuler pour pouvoir mieux les contrôler puis les modifier pour la régulation. Si on éliminait ces variations, il serait alors impossible d'extraire les informations nécessaires à une régulation optimale.

Ainsi définies et reconnues, elles seront analysées de manière continue pour réguler la température en temps réel. Ces micro-variations ont ainsi donné son nom à la régulation THZ : régulation de température par oscillations. Cette régulation fonctionne selon un nouveau principe que les thermostats ou régulateurs, même à actions proportionnelles intégrales (régulation PI), ne proposent pas.

Le principe de fonctionnement réside donc dans l’ouverture et la fermeture des vannes suivant les besoins de chaque pièce et ce sans être tributaire d’une pièce de référence. Par exemple, un radiateur est alimenté (ouvert) pendant un certain temps. De là, le système répond un peu plus tard avec une température minimum et une température maximum. Le procédé de régulation thermocyclique va dès à présent établir une relation entre le moment de la mise en marche du radiateur et des variations de température qui en résultent. Les valeurs qui vont être calculées sont un point de départ pour l'ouverture des radiateurs, l'évolution de la température lors de l´ouverture des radiateurs et la durée de leur ouverture.

Ensuite un régulateur (la centrale ZE) collecte les informations des sondes d’ambiances placées dans chaque pièce et commande l’ouverture et la fermeture des têtes motorisées des vannes thermostatiques de chaque émetteur de chaleur (radiateur, convecteur, collecteur du plancher chauffant …). Ensuite, des paramètres seront établis en fonction de la différence mesurée entre la température de consigne et la température réelle, puis transmis au système qui fera les adaptations nécessaires. Tout changement de condition est pris en compte dans les nouveaux paramètres pour que la régulation soit adaptée en fonction. Grâce à ces calculs, on obtiendra des variations de température de très faible amplitude (généralement de 0.3 C°, +/- 0.15°C). Le procédé thermocyclique représente une innovation fondamentale en matière de régulation de température.

Les sondes d’ambiance (thermostats) et la centrale ZE ThermoZYKLUS sont sensibles à 0,15°C, une exclusivité de cette régulation qui permettra de mesurer et de gérer les micro-fluctuations de température de la pièce pour ensuite adapter les besoins de la pièce aux contraintes et besoins de celle-ci. Le tout avec une précision inégalée. Et lorsque que l’on sait que +1°C de température ambiante correspond à une moyenne de +7% de consommation (source ADEME), une grande précision permet de faire d’importantes économies d’énergie ! La régulation ThermoZYKLUS permet de maintenir une température ambiante répondant pleinement aux exigences de confort et d’économies d’énergie des occupants : jusqu'à 10% de gain de Cep - consommation conventionnelle d'énergie primaire - et jusqu'à 30% de réduction des consommations d’énergie.

L’utilisation de microprocesseurs dernière génération permet ces calculs compliqués. Tous les composants de la régulation THZ sont équipés d’un microprocesseur. Ils collectent, traitent, sauvegardent les données et établissent en conséquence les périodes de chauffe et de coupure. Avec les unités locales RG et RS, la température est mesurée et traitée. C’est sur les unités locales qu'il est possible de régler la température souhaitée dans la pièce (consigne de température ambiante).

Les commutateurs ST, SF, SK enclenchent et coupent le chauffage. Ils sont montés à proximité des vannes (par exemple sur la nourrice) et peuvent piloter toutes les vannes qui sont gérées de façon électrique (vannes thermiques, vannes 2 voies et moteurs de vanne, etc...)

L’unité centrale ZE gère jusqu'à 30 unités locales, qui peuvent ainsi peuvent être gérées en même temps, mais individuellement. Un grand écran et un mode d’emploi simples à comprendre aident l’utilisateur lors de l’installation. Toutes les données peuvent être lues à partir d’une liaison série.

Le régulateur de départ VR règle l’installation complète de la chaudière et intègre la température de départ optimum.

Tous les composants sont reliés entre eux par une liaison deux fils (liaison bus). L’apport en électricité basse tension s’effectue également via la liaison bus. Les sondes et les moteurs de vannes existent aussi en version sans-fil.








THZmonozone : une solution ThermoZYKLUS simplifiée

Vous souhaitez obtenir une très grande précision de température ambiante pour quelques pièces telles une chambre de bébé, une salle de bain …, sans envisager la mise en place d’une solution pour tout le logement. Ou commencer à tester la régulation terminale THZ avec un budget réduit. Il existe aussi une solution ThermoZYKLUS « allégée », incorporant néanmoins toute l’intelligence brevetée du système complet, appelée THZmonozone. Elle fonctionne de manière autonome et ne nécessite aucun câblage, et permet de garantir le maintien de la température à +/- 0,15°C dans une pièce.



L’unité locale RF-SI intègre l’algorithme de régulation THZ. Elle mesure la température et procède elle-même aux calculs nécessaires pour commander par radio jusqu'à 4 moteurs de vanne SF-SU dans la même pièce. Il est donc par exemple possible de réguler jusqu'à 4 radiateurs. L’algorithme de régulation THZ permet de réaliser des économies d’énergie substantielles en prenant en compte les apports gratuits, en éliminant les surchauffes, en reconnaissant les ouvertures de fenêtre, en équilibrant le circuit hydraulique …

Avec THZmonozone, l’installation est très simple. L’unité locale RF-SI est placée dans la pièce sans aucun câblage. Ensuite il suffit de visser le moteur de vanne SF-SI sur le ou les radiateurs disposant de corps/robinetteries thermostatisables avec un filetage M30x1,5 (des adaptateurs sont aussi disponibles), de les associer à la sonde d’ambiance sans fil et de régler ses températures aux heures voulues.




Alors si vous voulez installer un système de régulation performante et économique, ou retrouver un nouveau confort thermique avec votre installation de chauffage actuelle, n’hésitez pas, c’est la solution ! Contactez-nous pour tout projet en neuf ou rénovation.




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